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Bercy beaucoup, Mark !

19656234c8865f7e693ae9859d78f5ab.jpgEt voilà, le concert est terminé, et je suis encore sous le charme de ce spectacle dense et intense. Après ma journée de travail à Rueil-Malmaison, qui s’est finie à 17 heures 30, je prends le bus puis le RER A en direction du Palais Omnisport de Paris-Bercy, pour assister à ce show auquel j’ai failli échapper, ce qui m’a donné d’ailleurs bien des sueurs froides ! En effet, voulant réserver par Internet, je me suis trouvé devant des sites qui indiquaient tous que le concert était complet – c’était en février ; je me suis finalement rendu à Bercy en désespoir de cause, et l’hôtesse du guichet m’a indiqué qu’il restait… 5 places à vendre le jour où je me suis déplacé ! Inutile de dire que je n’ai pas fait la fine bouche, et j’ai acquis mon précieux passe au prix de 46 euros, sans trop savoir où j’allai être placé. Je sais par expérience que Bercy est une salle gigantesque, et je me doutais que ce spectacle aurait un goût différent de mes précédentes expériences, plus intimistes pour cause de salle plus petite et d’un placement ad hoc. J’avais en effet assisté à la dernière tournée de Mark en 2oo1 (ainsi qu’à celle de 1996, du reste) lors de la sortie de son album Sailing to Philadelphia, au Zénith, deux soirs de suite, dans la fosse devant la scène, donc aux premières loges, ne perdant rien du fabuleux jeu de guitare du sultan du swing…

Pour ce concert à Bercy les choses furent différentes puisque je me suis retrouvé tout en haut des gradins, avec, certes, une vue plongeante sur la scène, mais cette dernière semblait vraiment minuscule en contrebas, et je me prenais à envier les gens qui, depuis des heures déjà, étaient agglutinés au pied de la scène. Mais finalement, la musique primant sur le reste, je me suis laissé porté par les notes envoûtantes du groupe de Mark Knopfler, dont le show a commencé à 21 heures précises, un peu après la première partie assurée par William Topley. J’avais apporté avec moi mon petit enregistreur MiniDisc, bien planqué dans un vieux livre de poche évidé par mes soins, et qui a servi déjà à moult occasions, mais ce luxe de précautions fut vain car il n’y eu aucun contrôle avant l’entrée dans la salle : Mark Knopfler étant très compréhensif (voire encourageant) quant aux enregistrements live de ses concerts, pourvu, bien évidemment que commerce n'en soit pas fait. L’avantage de ma position surélevée est qu’elle me procure une bonne qualité d’écoute… et d’enregistrement ! 

Mais revenons au début de cette soirée inoubliable : arrivé vers 19 heures 30 devant l’immense salle de concert, je déambule quelque peu, m’imprégnant de l’ambiance d’avant concert, puis je me laisse tenter par le programme du concert que des vendeurs officiels et itinérants se chargent de promouvoir à grand renfort de cris identiques ; comme pour la tournée de 2oo1, j’achète également un mug souvenir, ce qui me coûte 15 euros pour le programme plus 12 euros pour la tasse estampillé « Mark Knopfler » ! Etant fan de Mark depuis de longues années, j’abandonne sans trop renâcler ces quelques billets aux marchands du temple, nécessaires à l’assouvissement mercantile d’une passion avant tout musicale. Je vais ensuite boire une boisson rafraîchissante à l’un des points de collation disséminés dans l’enceinte du Palais Omnisport, puis je présente mon billet au point d’entrée « E » pour finalement accéder à ma place réservée. J’observe avec émerveillement le ballet des spectateurs arrivant et des ouvreuses les guidant, mais je trouve que la salle met longtemps à se remplir… Il faut dire que c’est un endroit véritablement gigantesque. 

dcba39adfb38b1710e01e24bfc7594a9.jpgSoudain, à 20 heures précises, les lumières s’éteignent et William Topley (qui a collaboré à un album de Mark, lequel lui a rendu la pareille sur son dernier opus) fait son apparition, nous gratifiant de 5 chansons acoustiques de bonne facture. Mais bien évidemment ce n’est pas lui que 15.000 personnes attendent de pied ferme avec plus ou moins d’impatience. Ce premier set dure 30 minutes, puis la salle se rallume, ce qui me laisse le temps de préparer mon petit nécessaire du parfait enregistreur pirate ! J’ai préparé 2 MiniDiscs de 80 minutes, j’espère que cela suffira ; au pire j’activerai la fonction « enregistrement durée double », qui allonge comme son nom l’indique la durée de l’enregistrement, mais cela au détriment de la qualité sonore. Je prie pour ne pas avoir à en arriver à cette extrémité. J’ai quand même 160 minutes devant moi, ce qui correspond déjà à un concert d’une durée appréciable… Bercy est à présent au complet, beaucoup de gens sont arrivés pendant la première partie, et c’était très féerique d’assister au balai des lampes de poche des ouvreuses dans la pénombre de la salle, petits faisceaux lumineux qui s’agitaient à l’intérieur de ce qui ressemblait à la nef immense d’un énorme vaisseau spatial. C’est une sensation étonnante de voir globalement et physiquement autant de personnes réunies dans un même lieu. Je sais que le grand moment est sur le point de commencer mais soudain un mouvement de mains qui se veut le commencement d’une Hola est initié sur un côté de la fosse, juste en dessous de moi. Un individu plutôt grand et vêtu de rouge tente de faire partir une Hola sur l'aile gauche de la salle... Il est bientôt suivi par 2 autres individus, puis par 10 autres, puis par 100 autres ! C'est énorme ! Bientôt tout Bercy se met à lever les mains en une superbe Hola déclenchée par un seul homme... J'apprendrai plus tard qu'il s'agissait du dENIS de AFMK himself ! En même temps que cette Hola, une forte clameur monte dans l’espace gigantesque au-dessus des milliers de personnes debout dans l’espace central. Jeux de lumières sur la scène. Acclamations et bras qui s’élèvent circulairement autour de la fosse centrale, dans un style Dolby 5.1 Surround du plus bel effet… Les lumières se sont déjà éteintes pour la seconde fois, depuis quelques instants. 

Et Mark parait. 

223f4880f3ab32add481cbff5af0b2e4.jpgLes cris sont à leur paroxysme. L’introduction de la première chanson se fait doucement entendre, puis les choses sérieuses commencent : le tout premier titre que j’entends en live depuis 2oo1 est Why Aye Man, de l’album The Ragpicker’s Dream, dont la tournée en 2oo3 avait été annulée pour cause d’accident de moto de Mark. Le ton est donné : l’artiste va nous offrir une séance de rattrapage vite fait, bien fait ! Quelle magie dans ce touché de guitare, quelle pureté du son, quelle émotion m’étreint à l’écoute de ce premier morceau ! Je retrouve les sensations uniques du plaisir rare d’assister à un concert de Monsieur Knopfler… Le second titre est plus connu, voire trop connu : Walk of Life, dans une version assez conforme à toutes les précédentes, mais qui fait néanmoins plaisir à entendre, et permet de surcroît à Mark de saluer les différentes parties de la salle, éclairées par de puissants spotlights pour l’occasion. Vision assez impressionnante en effet de voir cette fosse remplie de bras levés qui ondulent en rythme. Le prochain morceau est tiré, quant à lui, de l’album Sailing to Philadelphia, il s’agit de What It Is, dans une version très étirée, aux superbes soli très différents de la version studio. Cette chanson, un peu comme Why Aye Man, offre des moments intenses avec des soli knopflériens en diable, alternés avec des instants plus calmes, dans lesquels toute la subtilité du groupe se révèle. Dans la fosse, des dizaines d'écrans lumineux de téléphones portables ou d’appareils photo numériques brillent dans l'obscurité, tels une multitude de petites lucioles dans les mains des fans qui tentent de capter ces instants d’émotion pure. Du haut de mes gradins, je ne me comporte pas tellement autrement, moi qui enregistre fidèlement ces instants précieux à l’aide d’un petit micro cravate solidement attaché sur le bracelet de ma main droite… What It Is prend une toute autre dimension en live, et l’écouter aujourd’hui me transporte en 2oo1 à l’époque de la sortie du CD et me fait me souvenir de tranches de vie associées à ce disque. Puis, toujours dans la veine de ce magnifique album, Mark attaque la chanson homonyme Sailing to Philadelphia, qui me tire presque une larme tellement je suis subjugué par son interprétation. Mark Knopfler dispose d’une nouvelle voix, en quelque sorte, après qu’il a arrêté de fumer il y a environ 5 ans, et il est vrai que son interprétation s’en ressent é-nor-mé-ment. Non seulement il peut monter plus haut dans les aigus et disposer d’une voix plus flexible, mais en plus il joue de ses cordes vocales comme d’un instrument, et on ressent bien le plaisir qu’il en tire… Les soli de guitare de ce Sailing to Philadelphia d’anthologie sont de toute beauté, et bien évidemment d’une subtilité toute knopflérienne… Pour moi, à cet instant, plus rien d’autre n’existe que cet homme au milieu de la scène, que ce son de guitare qui doit bien être la plus belle chose qui ait jamais existé, que cette émotion brute, soudaine et incontrôlée qui m’étreint, oublieux que je suis des 14.999 autres spectateurs qui certainement ressentent aussi à des degrés divers cette sensation de bien-être. C’est ça, l’émotion d’un concert ! 

f0a292c1d21c1cd135dbc82455eb531c.jpgRhâââ, le solo final, exceptionnel, d’une finesse et d’une beauté incroyables, qui s’étire encore et encore, et qui est mis en valeur par quelques notes de piano cristallines… La chanson suivante commence aussi par quelques notes de piano, puis le thème est joué un peu en décalage au synthé, jusqu’aux célèbres notes d’intro jouées ensuite par Mark ; il s’agit de Romeo and Juliet. Là encore, la nouvelle voix de Mark fait tout son effet. A côté de moi, ma voisine ne peut s’empêcher de chantonner quelques paroles… Je n’accroche pas de prime abord à ce titre, mais je dois avouer que je trouve pris par l’ambiance qui s’en dégage, ainsi que par les qualités musicales de l’interprétation par le groupe. A posteriori, l’enchaînement Sailing/Romeo me semble bien vu, et on baigne là dans une atmosphère romantique, avec briquets allumés dans la fosse. A ce sujet, il n’y a pas que les briquets qui s’allument dans la fosse, et, à défaut d’en sentir les douces effluves, je constate que diverses personnes fument des petits joints en douce. Mais la salle est tellement grande que les fumées se dispersent dans l’air avant que quiconque puisse les humer… Rhâââ, le solo final de Romeo, tout en doigté et en feeling… Voilà en revanche un truc que j’aime… Mark le joue impeccablement, sans canard ; c’est très fluide, très émouvant… Un solo-morceau d’anthologie de ce concert, à mon humble avis… Notes de piano qui ont débuté, notes de piano qui terminent ce titre. Selon moi le prochain morceau sera plus dynamique, voyons voir ce que Marko nous réserve… Mais, mais… le public chante Ohé, ohé, ohé et Mark nous fait une petite vraie-fausse impro sur l’air lancé par la foule, façon country, que tout le monde apprécie beaucoup. Il s’en suit alors un autre titre exhumé des premiers albums de Dire Straits, LE titre qui a forgé la légende Knopfler, j’ai nommé : Sultans of Swing. Version tout à fait fluide, et dire que c’est un titre vieux de 27 ans ! Il fait néanmoins toujours son petit effet, ce titre, et Mark le joue rapide comme il faut ; à Bercy en live, j’avais trouvé quelques petits dérapages, et la réécoute confirme mes impressions, mais c'est subtil. Ce qui est confirmé également, c’est que juste avant l’explosion finale, et je sais que très peu de personnes l’auront remarqué, Mark joue quelques notes de la Marseillaise !! Hallucinant ! A l’issue, Mark nous fait un petit intermède parlé, et présente Matt Rollings (qui joue pour ce titre de l’accordéon, instrument apportant la petite touche Frenchie à ce concert),  ainsi que Danny Cummings (« he was here with the Straits »), qui reçoit du reste une belle ovation. Mark nous sort le désormais connu petit sketch précédent Done with Bonaparte : « Richard, we start as a duo. The rest, good luck ! » C’est une belle version. Puis Mark se boit un petit thé (quelqu’un demande de la fosse si c’est de la bière, et Mark répond en se marrant qu’il s’agit bien de thé anglais), et il entame un morceau de bravoure, tiré de Shangri La : le lourd et efficace Song for Sonny Liston. Lourd comme un boxeur gonflé à bloc, efficace comme un uppercut qui vous envoie au tapis. Je dois dire que j’aime tout particulièrement cette chanson, à l’énergie rentrée mais puissante. Et le groupe renforce l’ambiance par une section rythmique comme il faut (on entend bien les lignes de basse). Les coups de batterie sonnent comme des coups de poings. Vraiment bon morceau. Ensuite, Mark enfile un bottleneck pour rendre hommage à Lonnie Donnegan. Evidemment, on ne manquera pas de remarquer l’enchaînement des 2 chansons biographiques tirées du dernier CD. Bon, alors, ensuite Mark nous refait la version de Rüdiger de la vidéo A Night in London. Version proprette ; personnellement je préfère les dernières minutes du morceau, avec une impression de force qui monte, une guitare plus lourde, et un superbe feeling dans les notes aigues que Mark tire de sa gratte. 

Le morceau suivant est introduit par Mark : « The toughest rock’n’roll now about fast food », au grand plaisir de la foule en délire, et, a posteriori, du mien aussi !! Cette version de Boom Like That, je ne me lasse pas de la réécouter : quelle puissance dans ses soli ! Trois superbes soli, dont le troisième est simplement a-po-ca-lyp-tique. Je l’ai élu meilleur solo du concert, c’est pour dire… Mark force aussi l’interprétation des paroles, et ajoute des petits « yeah yeah » à la fin de quelques vers, qui font du bien par où ils passent, merci ! Je suis soufflé ! D’ailleurs j’envisage de me rendre à Lille pour voir le concert une seconde fois rien que pour cette chanson… La réaction du public (comme me disait d’ailleurs Julie après le concert) est d’ailleurs à la mesure du punch dégagé par ce Boom d’anthologie. Bon, ils ont donc décidé de mettre à mal nos pauvres tympans (il faut avouer que sur certains titres, notamment le suivant, les basses avaient une légère et fâcheuse tendance à saturer et à faire mal aux oreilles, mais bon, tout est relatif, Guy Fletcher a l’air de dire que le son à Bercy est exceptionnel…) et le groupe enchaîne avec un Speedway at Nazareth d’anthologie, mes amis. Le final, surtout, une fois la ligne d’arrivée franchie, vaut son pesant d’or. D’or lourd. Après ça, quoi jouer ? Le public, tel un adversaire de Sonny Liston, est KO debout ou assis, c’est selon. Version parfaite, tant la hargne musicale inspirée par le sujet de la chanson est palpable… Et c’est alors que Telegraph Road montre le bout de son intro cultissime. Ce morceau marquait la fin du concert avant les rappels, et disons que ces trois derniers morceaux ont vraiment cassé la baraque. Morceaux de bravoure, je comprends que Guy ait dit qu’ils ont dépoté ce soir-là… La Sainte Trinité du concert, au niveau puissance et exaltation, furent bien Boom, Speedway et Telegraph. Toute surenchère dans le démesuré serait vaine. Moi ça m’a scotché ! Cloué. Sidéré. Bloqué. Choqué.

6aa36659188019ff21058c89cb7b2d61.jpgLes rappels : comme d’hab’, on commence avec un Brother in Arms qui ne marquera pas mon esprit, même si c’est bien évidemment l’une de mes chansons préférées de Mark. Pour moi les meilleures versions sont dans le Concert pour Mandela et dans la soirée pour Montserrat (j’en passe et des meilleures) ; par contre j’aime bien l’apport de l’orgue dans ce morceau, ça donne un côté poignant, et des connotations quasi-religieuses, avec le côté réflexions sur la mort, tout ça. Mark enchaîne tout de suite après le solo final de Brothers avec Money for Nothing et là les choses se corsent un tantinet. Intro rapide qui met dans le jus immédiatement. Soli inédits pour moi en tous les cas, et, un peu à l’instar de Boom Like That, Mark attaque les soli les plus agressifs super rapidement et avec une belle énergie. Vers la fin la guitare de Mark était tranchante comme du verre, puis rugueuse comme du papier de verre, et puis il nous a fait ses désormais traditionnels effets de manche pour clore le morceau. Longs applaudissements, standing ovation. Mark et le groupe se concertent sur scène, décidant à quelle sauce nous serions mangés maintenant. Le chef Mark Knopfler et ses joyeux Mitrons vous présentent son So Far Away façon Brothers in Arms (dont on fête justement cette année le 20ème anniversaire) ; « Here I am again in Paris town » chante Mark. Version aux petits oignons, avec à la fin les puissants spotlights qui inondent à nouveau la fosse d’une lumière crue. Foule en délire. Applaudissements nourris. Fin de la chanson. « Une autre » crient quelques personnes. Nouvelle concertation sur scène, et les premières notes de Shangri La tombent lentement sur le public… Moi je suis amoureux de cette chanson, et spécialement de cette version live, qui est jouée lentement, avec beaucoup de présence. La guitare de Mark est splendide sur ce titre, et sa voix fait des miracles, même dans les hauteurs. Guy Fletcher prend aussi beaucoup de plaisir à jouer sur ce titre, et ses parties de piano clair sont magnifiques. La chanson s’étire encore et encore, entre la voix chaude de Mark et la guitare lourde et saturée qui accentue la moiteur de cette journée qui n’en finit pas de s’achever pour les surfeurs et surfeuses qui traînent autour de Bercy ce soir… Encore une chanson qui justifie d’acheter une place pour le concert de Lille début juin. On a l’impression de baigner dans une atmosphère de plénitude et de bonheur, insensible au passage du temps, bercé par cette voix profonde, hypnotisés par ce superbe et subtil mélange de guitare et de piano… Puis Mark parle et nous remercie, nous dit qu’il nous aime, et on redescend sur terre. La chanson s’achève alors sur une impression d’irréel… 

Le groupe s’éclipse de la scène, mais est bien vite obligé de revenir sous les hourras de la foule qui n’est pas décidée à les laisser s’échapper comme ça. Le groupe nous fait une version belle à pleurer du titre tiré de la BO de Local Hero, que j’ai d’ailleurs toujours beaucoup aimé, j’ai nommé : The Mist covered Mountains. L’accordéon de Matt vous tire des larmes sans que vous ayez le temps de dire Ouf ! Puis Mark enchaîne avec Local Hero, version entendue moult fois, et qui ne me fait plus grand-chose, pour tout vous dire, bien que j’admette que c’est interprété avec beaucoup de feeling et le son de la guitare est limpide, et c’est en tous cas une manière fort agréable de clore un concert exceptionnel de plus de 2 heures 15, dont je me souviendrai longtemps.

Commentaires

  • Merci beaucoup N!ko pour ton lien sur ton superbe article
    je sais que cela remonte à quelques années, mais en te lisant c'est comme si j'y étais....
    J'entendais les chansons dans ma carcasse !!
    J'ai un souvenir mémorable, à une période où la vie faisait que j'étais un peu ici, un peu ailleurs et surtout ailleurs, avoir assister à un terrible orage sur l'océan, sur une terrasse qui donnait sur la plage avec un solo de Mark à fond, frissons assurés...
    Et dans une autre vie, j'ai été prof d'anglais remplaçante, et en cours de soutien d'anglais, tous les élèves que j'ai eu ont eu droit à l'étude de brothers in arms ! D'ailleur, un jour, un couple de parents d'élève sont venus ... me remercier d'apprécier la bonne musique et de la partager avec leur progéniture
    Sympa !

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