Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Soirée Musicale

    Jeudi 24 avril 2008 | J'étais à ORLY pour une journée relativement tranquille, pour une fois je n'avais pas de vraie formation à prester ; mes deux derniers jours à ORLY furent consacrés à deux sessions intensives avec un groupe de charmantes Agents d'Escale, public sympathique et agréable, mais également exigeant en termes de motivation, et hétérogène en termes de niveau linguistique... Donc, en ce jeudi 24 avril, plein d'une énergie arrivée d'on ne sait où (je m'étais pourtant couché à 4 heures du matin pour cause de sieste vespérale la veille), je vaque à mes diverses occupations tout en attendant la fin de journée avec impatience. A 17 heures, je mets les voiles, direction Le Comptoir, où je suis censé participer à une session de conversation en anglais avec quelques Peupladiens volontaires. J'arrive à 18 heures, prends une bière et discute un peu avec l'ami Claude, qui est fatigué et gère la boutique tout seul - même si c'est la période des vacances, l'activité d'un bar n'est pas de tout repos... Je lui fais part de la proposition de mon pote Gérard Poulain de venir jouer du Jazz o'Comptoir le 30 mai prochain, proposition aussitôt acceptée, ce qui est une bonne nouvelle. J'avais assisté vendredi dernier à un super concert à La Bicyclette, petit bar très sympa près du Métro Jaurès, en compagnie de son excellent groupe de Jazz, et j'avais hautement apprécié la soirée - pas seulement à cause de la musique, mais ceci est une autre histoire... Bref, je recommande un demi, profitant de l'Happy Hour, et j'attends les participants, qui tardent à venir... La pluie se met à tomber. Soudain, une femme arrive, qui se réclame de Peuplade (pseudonyme evecharles) et qui est l'initiatrice du rendez-vous. A la bonne heure ! Nous allons nous attabler et commençons à discuter en anglais de tout et de rien ; vers 19 heures, Vitae arrive à son tour, et l'ambiance se détend et le français reprend (un peu) ses droits... Evecharles s'en va, a la gentillesse de m'offrir une conso, et je reste un peu avec Vitae sur le trottoir, à fumer et bavarder. Vers 20 heures, je repars au son de Patrick Rondat (Vivaldi Tribute à fond la caisse dans les oreilles) vers le restaurant semi-gastronomique et très classe nommé L'Apothème, dénomination qui s'avère être un terme de géométrie, décidemment je n'en sors pas !

    La raison pour laquelle je me rends là-bas est double : d'une part j'avais entendu parler de ce nouvel établissement et je voulais me rendre compte par moi-même à quoi il ressemblait, et d'autre part mes amis de la troupe La Gargouille y étaient présents, puisqu'ils y organisaient une soirée Repas-Spectacle qui promettait d'être fort sympathique. Elle le fut au-delà de mes espérances... A 20 heures 30 j'arrive sur zone, je vois Jérôme qui fume devant l'entrée, et on parle 10 minutes, histoire de nous mettre mutuellement au jus de nos dernières news personnelles. Puis nous rentrons, et je suis immédiatement happé par la musique. Mélanie et Cathy chantent (vraiment bien) et Djahïz joue de la guitare (vraiment bien aussi), accompagné de Boris (que je ne connais pas) ; j'embrasse tout ce petit monde (sauf Boris, que je ne connais pas) et je suis content de retrouver Ann, la responsable communication du théâtre de l'Aire Falguière, qui est en grande conversation avec une charmante journaliste du Parisien, Olivia. Tout le monde est bien content de me revoir (sauf Boris, qui ne me connait pas), et je peux vous assurer que c'est réciproque. Je commande un verre de vin rouge, et me laisse porter par les voix suaves et douces des chanteuses, par les beaux accords des guitaristes, par l'ambiance et l'humanité qui habite ces lieux agréables. Les chansons sont des reprises arrangées de classiques - Girl from Ipanema, Hot Stuff, Hey Joe, pour n'en citer que quelques uns... Le restaurant n'est pas rempli, mais les gens semblent apprécier le concept de Repas-Spectacle, concept qui ne demande qu'à devenir récurrent. Du reste, le 15 mai 2008, les mêmes seront là, pour une soirée Contes-Lecture théâtrale ; on retrouve là le 311272372.jpgpartenariat avec le théâtre de l'Aire Falguière, dont la directrice, Geneviève Rosental, nous fait l'honneur de sa présence. Je profite d'une pause cigarette pour parler un peu avec Ann, simplement, amicalement, comme si l'on se connaissait bien ; privilège de rencontrer des personnes humaines et sensibles, spontanées et pleines de vie...

    Je commande à manger, n'ayant rien avalé depuis la veille au soir, et je me régale ! Mille-feuille de fromage, croquant à l'extérieur et chaud et liquide à l'intérieur, accompagné d'un peu de salade et de petites tomates cuites... un régal. Ensuite j'ai commandé un poulet au riz, assez classique, pensais-je, mais suffisamment roboratif pour ne pas risquer de tomber d'inanition avant la fin de la soirée. En fait de classique, ce poulet délicieux est servi sous forme de 3 blocs sans os, et accompagné d'une bonne sauce avec du riz gluant légèrement épicé... un régal ! Et le deuxième verre de vin rouge coule parfaitement avec tout ça... Et la musique continue d'accompagner cette heureuse dégustation. Lorsque j'en ai terminé, je recommande un verre de vin pour finir la soirée. Les artistes prennent une pause, et Djahïz prends son ukulele avec lui sur le trottoir, pour improviser un mini-show musical sous le regard amusé des rares passants de ce coin un peu perdu du Quinzième... Moment magique, poétique, unique. Nous rentrons, les artistes s'apprêtent à manger, et je vais en profiter pour les abandonner, après un ultime verre de vin et un ultime pot-pourri collectif accompagné par ce malicieux Djahïz et son ukulele rouge... Je discute un peu avec Monsieur Élie Francis, le patron des lieux, l'assurant de mon retour prochain et d'un article sur Paris15. Soirée mémorable, inoubliable, que j'aurais aimé partager avec une géomètre exilée, dans ce lieu tout à fait idoine, puique j'ai appris que le mot Apophème désigne la ligne droite reliant un sommet de triangle (ou de losange), à la base opposée. Décidemment, Monsieur Francis et son très agréable établissement réservent bien des surprises ! Nul doute en tous les cas que je serai prochainement de retour dans ces lieux vraiment très agréables, où le temps semble suspendre son vol... Merci à vous mes amis, pour ces Gargouilleries inoubliables, et à très bientôt !