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  • Côté COUR, au CCC

    Mercredi 16 avril 2008 | Comment ne pas dire un mot ou deux, ici, de cette longue journée ? Je devais me rendre à Étoile (au siège de ma boîte) afin de faire passer des tests par téléphone. Ma présence en ces lieux m'a bien évidemment permis de retrouver mon amie Sémira (qui devrait organiser une Pendaison de Crémaillère à Ris le 9 mai prochain) ainsi que quelques collègues sympathiques que je vois 355534359.jpgrarement. Le soleil brillait et la journée s'annonçait bien. A l'issue de mon travail à Étoile, je filai pour la bonne ville de Courbevoie, pour assurer ma séance hebdomadaire de cours du soir auprès d'un public hétérogène mais agréable. Comme j'étais fatigué ET en avance, je m'octroyai une pause-croissants dans le petit parc qui jouxte le Centre Culturel de Courbevoie (CCC pour les intimes) tout en écoutant à fond la caisse l'un des derniers titres de Bashung, Je Tuerai la Pianiste, écrit, je vous le donne en mille, par Gérard Manset soi-même... Je n'écoute que cela en ce moment - et un peu de Dire Straits à l'occasion. Bref, j'arrive vers 17 heures 40 au CCC, je salue Pauline, la préposée à l'accueil, jeune femme très sympa qui prépare à ma demande une grande tasse de café bien noir. Après avoir dégusté ce breuvage à l'extérieur, je dégote une petite salle disponible pour y faire une courte sieste réparatrice, de sorte que je suis en pleine forme pour attaquer le cours. 5 élèves ce soir, toujours le même noyau dur. Nous étudions cette fois un texte que j'avais imprimé en couleurs la veille à Clamart, et qui porte sur les RFID - ce texte disponible ICI. Comme je suis en forme, je blague et j'asticote les élèves, toujours avec bienveillance, toujours en laissant percevoir le second degré, bien évidemment, et toujours dans l'optique de rendre ce cours aussi convivial que possible, aussi plaisant que faisable, afin de faciliter le travail de mémorisation.

    A un moment, nous tombons sur le mot "forklift" et je décompose le mot en deux parties, par ailleurs plus aisément identifiables séparément. - You eat your meal with a knife and a... - Fork ? - Yeah, exactly, and in a building you can go to the high floors using a... - Lift ! - Good for you ! So, a forklift is... is... - Euh... un ascenseur à fourchettes ??

    Un peu plus tard, nous tombons sur le mot "forgery-proof" ; là encore, je décompose le mot en deux parties, et, m'appuyant sur l'actu du jour, je demande à mes ouailles comment on dit "Benoït XVI" en anglais ; puis je leur dit que le Pape, pour des raisons de sécurité, se déplace en PapaMobile, which is... which is... (je montre le mot "forgery-proof" au tableau)... - Water-proof !

    On s'est vraiment bien marré ce soir, et ces échanges directs, au second degré et dans une optique pédagogique, reboostent mon énergie de façon à la fois surprenante et tangible. Je salue Pauline vers 20 heures 30, mets en place les écouteurs de mon iPOD pour tuer une nouvelle fois la pianiste, et me mets en route pour la gare d'Asnière-sur-Seine, d'où je repars pour le Quinzième et la suite de la soirée. Je reprends les cours du soir au CCC après les congés scolaires ; même chose d'ailleurs en ce qui concerne mes cours du soir à l'IUT de Paris... et ça, ça va me faire des vacances !