Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'amour, TOUJOURS...

Un texte ancien non travaillé et, me semble-t-il, non publié encore, qui n'est certes plus d'actualité en ce qui me concerne, mais que je ne trouve pas si inintéressant que cela... Et hop, un ch'ti copier-coller !

Il est parfois des évidences dont il est bon de prendre conscience, et encore plus de savoir garder à l’esprit. Comme le bonheur que l’on peut ressentir en compagnie de l’être aimé. Garder en tête le fait que ce bonheur est, par nature, comme tout dans la vie, immanent ; prendre conscience de sa volatilité, de sa fragilité, ergo, de sa beauté.

 

Comment décrire avec des mots, aussi subtils soient-ils, l’état de félicité intense qui nous envahit lorsque l’on est aux côtés de la personne pour qui on donnerait tout ? Comment rendre compte de la quiétude et de la sérénité et du bonheur qui est le nôtre quand notre main se perd simplement dans la sienne ? Quand la main se fait caresse ? Qu’elle effleure chaque grain de peau avec la même attention, comme une fleur ? La présence de l’être aimé est alors une évidence, de même que le manque ressenti face à son absence.

 

It’s not your absence that I can’t bear, it’s not having you here by my side ;

It’s not your silence that I can’t stand, it’s not hearing the soft sound of your voice.

 

Comment expliquer qu’en dépit de toute notre solitude passée, l’on soit si bien en compagnie de notre élu(e) ? Pourquoi l’adaptation se fait-elle aussi spontanément et simplement ? Comment se fait-il que l’amour arrive à transformer à ce point nos existences pour les égayer, les parer de mille couleurs, les sublimer ? Pourquoi ne se reconnaît-on plus en présence de notre élu(e) ; pourquoi fait-on des choses qu’il nous aurait semblé inenvisageable de réaliser avant cette rencontre miraculeuse ? C’est que l’amour nous rempli d’endorphines, de substances naturelles génératrices de bonheur. Le bonheur n’est qu’intérieur, et jamais davantage que lorsque nous sommes amoureux, en avons-nous une si parfaite compréhension. Il ne tient jamais qu’à nous de voir la vie en rose ; l’amour n’est qu’un révélateur, puissant. Ce que l’amour fait, nous pouvons le faire aussi, de façon consciente, à tout moment de notre vie.

 

Commentaires

  • Très beau texte, pas concernée moi non plus à l'heure actuelle
    Je dirai jsute que dans mes lointains souvenirs, le problème est peut être le coté éphémère de ces ressentis, comment les faire perdurer ??
    Et peut être un texte un tantinet dans le fusionnel, ce que j'aurai tendance à fuir
    Bien à toi

    Frances

  • Salut Julia,
    Deux points de réponse : (1) comment faire perdurer les instants de bonheur ? Très simple, en s'attachant à les vivre avec le plus de prise de conscience possible, de façon la plus consciente possible, afin de les fixer dans la mémoire à long terme... (2) le côté fusionnel, c'est tout moi, ça ! Enfin, c'était tout moi, avant que je ne prenne conscience (ou que l'on me fasse prendre conscience) de cette propension dont la cause remonte bien entendu assez loin... J'essaye de corriger le tir, car je me rends bien compte que cette fusion peut être embarassante pour l'autre... Voilà ! Bises

  • Je ne sais pas s'il faut réellement trouver des réponses à toutes ces interrogations, en amour, ce sont souvent ce qu'on n'explique pas qui est le plus joli... Puis je dois être bien trop jeune encore, trop de choses à vivre et à découvrir (mais les questions sont là quand même...)
    Ce texte "ancien non travaillé" est très beau en tous les cas.

  • Merci AuReLiLy,
    On peut vivre les choses intensément, justement sans se poser de questions... Mais c'est vrai aussi qu'il y a des gens qui sont plutôt cérébraux...
    Au fait, ne me dites pas que vous aimez tellement mes textes non travaillés, sinon je vais me mettre à ne plus les fignoler !! ;-)

  • coucou,

    je me suis certainement mal exprimée dans mon premier comment, je suis d'accord sur le fait de vivre au jour le jour le boheur pour le "fixer", ce que je disais c'est qu'après coup, je me suis rendue compte que c'est éphémère. Je suis certainement "pridente" aujourd'hui car, plus les bonheurs sont bons, plus dur est la chute, c'est bien là le problème. S'engager à fond dans une relation a ses risques, je suis tendance "à fond" et si je précise que le fusionnel, je le fuis c'est certainement parce que c'est ma nature, et lorsque cela s'arrète, on est "vide", et je ne veux plus revivre cela, c'est trop dur. L'impression de devoir SE reconstruire, de ne plus "être" est le risque dans une relation fusionnelle lorsque cette dernière se termine . Aujourd'hui j'existe par moi même, et je n'ai pas envie de m'assoir dessus, du fait d'une relation 1+1=1, alors je pense que je me protège, par ... prudence.
    Hou, je ne sais pas si je suis plus claire, le débat est tellement large. J'arrête là
    A bientôt

  • Si si, Julia, c'est "tri tri" clair ! J'en suis un peu au même constat ; j'en suis un peu au même point... Et ce vide dont tu parles, je l'ai vécu comme jamais je n'aurais pensé le vivre, une fois ça suffit, merci... ;-)

  • J'aurai tellement de choses à dire sur un sujet tellement brûlant, pour l'instant je prends note et je réponds rapidement: tant que nous ne sommes pas prêts réellement, je ne pense pas qu'il soit possible d'entrer réellement en relation, sommes-nous suffisament lucide, solide et honnête pour voir tout cela et l'assumer. Le but étant d'aimer l'autre pour l'autre et non pour soi..il faut donner d'abord, et le vide n'est pas forcément une mauvaise chose.

    Je partage complètement la poésie de ton texte, mais un véritable amour n'a rien de fragile, si tu le nourris et surtout si tu le vis avec toute ta conscience avec une grande ouverture. Pour réussir une vie amoureuse, il faut du temps, et pas mal de choses qui réunissent deux êtres, des qualités humaines.. intellectuelles, spirituelles, dans un couple il y a tout, c'est justement ce qui est intéressant, c'est une voie philosophique.

    Et puis il faut savoir attendre l'élu(e) se préparer, ça se mérite, et en attendant méditer, s'appuyer sur les amis(es), se nourrir de belles choses, penser à ceux qui souffrent plus que nous...et ça viendra en son temps pas avant..

    Donner, agir consciemment, moins se regarder devant la glace, c'est un réel bonheur..aller vraiment jusqu'au bout de soi, dans l'ouverture et le don, il n'y a pas de gros risques, si ce n'est qu 'on commence peut-être à se trouver en lâchant de l'inutile au profit de l'authentique, c'est une voie vers la lumière et un grand sentiment de liberté et d'amour, mais il faut s'attaquer à un bon travail sur l'égo.

    A plus.
    Nathalie.

Les commentaires sont fermés.