Alors que je suis présentement du côté de Nevers, voici un petit compte rendu a posteriori de mes vacances au Portugal en août 2001, déjà... Comme je ne vais pas partir pour quelque destination lointaine ou exotique cet été 2007, je mets en ligne ces quelques beaux souvenirs pour compenser... Mais Paris au mois d'août, c'est pas mal non plus... surtout avec VELIB' ! ;-)
Paris-Nièvre-Portugal-Paris. Tout avait commencé il y a une quinzaine de jours, lorsque Stéphane m’avait parlé d’un plan Portugal pour les vacances. Nos dernières vacances, fin avril, en Floride, nous avaient en quelque sorte mis en bouche pour les traditionnels congés d’été. L’idée était de partir une semaine non loin de Lisbonne, chez les patrons de Stéphane, dans un coin résidentiel situé à 5 minutes de la plage. Piscine et grands espaces compris au menu. Le départ fut fixé au dimanche 19 août 2oo1, juste après que je fus rentré des environs de Nevers, où j’avais passé 5 jours en famille ; cet avant-goût m’avait permis de me régénérer un tantinet après une fin d’année très riche en sorties, donc forcément épuisante - le boulot de formateur étant aussi assez minant en lui-même...
Le point culminant de ces quelque 5 jours dans la Nièvre fut une réunion d’anciens élèves, 30 ans après, sur les bords d’un lac, et à laquelle j’ai assisté bien que n’étant pas directement concerné. Les personnes concernées, la génération d’au-dessus en l'occurence, m’ont gentiment invité à boire le Champagne en seconde partie de soirée. La première partie de soirée, je l’avais passé à boire une bonne bouteille (éclatée à deux), à fumer pas mal, et a essayer de remettre les plombs d’aplomb suite à un superbe orage dont l’électricité fut victime. Je garde un excellent souvenir de ces divers évènements.
Le vendredi 17 août 2001, j’ai retrouvé Stéphane à Bercy-Expo et nous sommes partis aider Abel à déménager quelques meubles avant son départ à Shanghai. Le démontage et déplacement des meubles se sont effectués avec l’aide de Marcia et du petit Justin, toujours sur-vitaminé. Jus d’orange et chocolats suisses pour nous récompenser ; bataille au sabre en mousse pour se défouler ! Nous avons laissé Marcia, Abel et Justin pour filer prendre une douche bienvenue chez Stéphane. Abel nous y rejoindrait par la suite, avec du matos que nous fumâmes sur le canapé rouge… Il fut ensuite temps d’aller se sustenter un tantinet. Après ce petit repas fort sympathique dans le 12eme, nous avons bougé vers Bastille pour danser un peu au Wax, endroit à la déco très seventies, et à la programmation dynamique. Après une dernière bière dans un café des environs, Abel nous a reconduit chez Stéphane, où j’ai passé la nuit ; le réveil était prévu à 08:30 le lendemain, c’est à dire à peine quelques heures plus tard !
Le samedi 18 août 2001, Stéphane devait descendre à Arpajon pas trop tard, et nous nous sommes tout de même accordé un ch’tit café-pain au chocolat
Place de la Nation. De retour dans mes pénates du Quinzième, j’ai attaqué la valise (voyage léger, mais ne pas oublier les fondamentaux), et, en fin d'après-midi, je me suis préparé pour rejoindre la gare Montparnasse et ma collègue Sandra, qui revenait de chez ses parents à Bordeaux. J’arrive juste à l’heure pour voir le train entrer en gare, et je vois défiler les vacanciers de retour de congé. Point de Sandra… Je me demande si je ne vais pas m’allumer une clope quand je la vois enfin, transbahutant un gros sac. C’est toujours un plaisir de la revoir, bien que là, en l’occurrence, son dynamisme légendaire était un peu affecté par une séparation récente… Le sujet de discussion principal, en ces premiers moments, fut : allions-nous rejoindre le Quai Blériot en métro ou en taxi. Au vu de la longue file d’attente devant la station de taxi, la réponse fut vite trouvée ! Nous nous mîmes donc en route pour le Seizième, avec l’idée de passer acheter des pizzas car Sandra devait arriver chez elle avant 22:00 pour cause de fracturation de la porte d’entrée et de gardiennage de secours par le propriétaire, qui habite au-dessus. Lequel propriétaire est appelé à l’interphone, discute le coup 5 minutes, et daigne enfin délocker la porte. Après quelques
soucis pour ouvrir ladite porte, je découvris enfin l’intérieur relativement cossu de l’appartement de son oncle et de sa tante, qu’elle occupe avec Mathilde, une cousine à elle. La première chose qui m’a frappé, c’est la vue panoramique. A tomber. Plein sud sur la Seine, les immeubles de
Beaugrenelle, et, si on fume une clope sur le balcon, on peut même voir la
Tour Eiffel scintiller… Je trouve ça carrément magique. Sandra m’a montré les lieux et ses cartons de CD ; j’ai sélectionné un petit
Madredeus en l’honneur du Portugal d’où elle revenait et où j’allai passer une semaine (départ le lendemain d’Orly). La musique, la pizza, mon hôtesse, tout fut délicieux, et j’ai passé une très bonne soirée. Lors de cette soirée, nous avons en fait beaucoup discuté de son ex-boyfriend, et j’ai finis par quitter les lieux après un ultime tirage de cartes. En parlant de cartes, Sandra m’a laissé une carte routière du Portugal, et quelques bonnes adresses à
Lisbonne. Au cours de la soirée, elle m’aura appelé deux fois
Sweetheart, ce qui m’a fait quelque chose... Après une ultime tisane et un apprentissage rapide de quelques bribes de notions de portugais grâce à une méthode de langue achetée par elle avant son départ, et il fut temps pour moi de lever l’ancre, même si je n’en avais guère envie... Embrassades, étreinte, et quelques mots en portugais.
Take care.Il est 01:30 du matin, et je rentre à pied chez moi, y arrivant une bonne demi-heure plus tard, avec un réveil qui ne manquera pas de sonner à 08:00 (l’avion n’attend pas) !
En cette matinée du dimanche 19 août 2oo1, je prends une bonne douche, je finalise ma valise, et je me mets en route pour Denfert-Rochereau où m’attend la navette OrlyBus. Je me suis levé un poil trop tôt, je regarde LCI avant de partir en écoutant le premier titre de l’album de remixes de Noir Désir ; je passe un coup de portable à Stéphane, je tombe sur sa messagerie. Achat de ticket pour OrlyBus, 37 francs de racket dans la gueule. A l’intérieur du bus, en route, je reçois un (r)appel de Stèph’, j’ai pris avec moi le petit Nokia 8210. J’arrive une bonne heure en avance à l’aéroport, j’en profite pour laisser un message à Sandra (je lui avais dit que je le ferais), appeler mes parents à Decize et faire le plein de nicotine et de caféine dans un petit café in situ. Stéphane arrive et on va (re)prendre un café en attendant Raffi, un ami d’enfance de Carlos, qui est aussi du voyage. Le vol se passe sans souci, Lisbonne est légèrement couvert, et on gagne une heure de décalage horaire. Direction le stand Budget pour louer une petite Opel Corsa poussive, et nous prenons la route, direction Peniche (les routes du Portugal sont, il faut le savoir, très mauvaises, et la puissance limitée de notre voiture ne nous a pas aidé à aller plus vite…) La carte prêtée par Sandra fait son office, et nous arrivons au bout d’une heure et demi devant la maison de Carlos et Caroline. Les choses sérieuses commencent !
L’endroit est splendide, la piscine est immense et désertée,et l’accueil est amical ; que demander de plus ? Le temps de défaire les valises, de boire un verre et de discuter de choses et d’autres, il est temps d’aller manger dans les environs. Nous jetons notre dévolu sur un restaurant nommé Casca do Joel, grande salle principale avec écran géant qui retransmet du foot. On aperçoit la fameuse maison rouge prétendument hantée, à qui la brume locale donne, il est vrai, un petit air fantomatique… La coutume veut que le repas commence avec une mise en bouche : chorizo grillé, fromage… Rhâââ, lovely !! Nous mangeons du poulet arrosé du traditionnel vin vert (viñho verde), lui aussi divin et diablement rafraîchissant. Nous nous couchâmes tous les jours assez tard, mais je fus souvent le premier à me lever, notamment pour aller faire une petite heure de jogging sur la plage, seul en compagnie des mouettes… J’ai aussi fais un peu de VTT, sans parler des séances de piscine quand le temps le permettait. Je fus assez souvent fatigué du reste, durant ces quelques jours portugais. Justement, Peniche, second jour, lever vers 09:00 pour aller courir 45 minutes sur la plage, seul, avec la luminosité du matin, si douce, et le soleil qui, allié au vent doux, lèche le corps en sueur et en mouvement. Cela fatigue, de courir, mais la douche et le petit-dèj’ minimaliste qui suivent valent largement l’effort. La douche est suivie d’une séance de piscine-bronzage super relax. Carpe Diem. Caroline nous concocte un petit repas, bien arrosé comme de bien entendu. L’ambiance entre les différentes personnes présente est très bonne, et il règne vraiment un air de vacances. C’est le Paradis sur terre... Le portable est débranché même si j’envoie quelques mini-messages aux amis ; j’ai la bonne surprise de recevoir pas mal de réponses qui me font chaud au cœur. En général, le programme est le suivant : repos le matin, repas après une séance de piscine, puis départ pour visiter les environs (Sintra, Peniche, Estoril, Obidos, Lisbonne...) Que d’endroits de rêve ! Nous avons fêté l’anniversaire de Carlos dans un petit restaurant sur les hauteurs, non loin de la résidence, au son d’une guitare dont je me rappellerai à jamais les accords bluesy (toujours ce putain de Fado enivrant et nostalgique à mort) ; nous avons ensuite assisté à un magnifique feux d’artifice à Lisboa, en face du gigantesque Centre Commercial Vasco da Gama, et dîné dans un petit restau au son du Fado local, décidemment beau à pleurer...
Au gré de nos pérégrinations dans la capitale portugaise, nous avons échoué un soir dans un lieu au charme intemporel, le
Pavilhao Chinès, adresse qui m’avait été recommandé par Sandra avant mon départ ! La veille du retour, comme l’avion partait très tôt de Lisbonne, nous avons décidé d’un commun accord de passer une nuit blanche dans la capitale ; un
Festival de DJ’s y était organisé, parfait pour danser jusqu’à l’aube et filer rendre la voiture de location avant d’embarquer dans l’avion du retour ! Avant cela nous nous sommes baladés sur les anciens
Docks, reconvertis en une série de boîtes et de restaurants branchés. On a bu une caïpirihña dans l’un des restaus, nous sommes rentré dans une boîte à la mode, nous nous sommes pas mal promené, avant d’arriver à l’endroit où se tenait le festival de musique électronique. Stéphane, Raffi et moi-même avons pris congé de Carlos et de Caroline, les remerciant chaleureusement, et en avant pour la troisième partie de soirée !! Escale au bar pour faire le plein de
Red Bull, et après avoir admiré les spécimens de la faune interlope présents sur les lieux (le tout dans une ambiance très enfumée et riche en THC), il fut temps de rejoindre le parking et l’aéroport. Arrêt stratégique à la boutique
Duty Free pour m’acheter 2 cartouches de Marlboro rouge 100’s et une cartouche de SG Ventil (cigarettes locales courtes mais pas mauvaises). Embarquement. Une poignée de minutes plus tard, arrivée sur le tarmac d’Orly, pour un retour à la vie parisienne...