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BLog en GOGUETTE

003c133196e00e942607b945cee2cc51.jpgEt me voici de retour, en ma qualité nouvellement acquise de Wi-Fiste ! J’ai effectivement fait l’acquisition d’un PC portable, qui me permet d’accéder au réseau mondial depuis n’importe quel bête point d’accès ad hoc, que les initiés nomment HOT SPOT. Rien d’érotique là-dedans ! Ces points chauds autorisent le quidam à utiliser une connexion WEB ouverte non sécurisée, et, partant, de s’adonner aux joies du surf depuis n’importe quelle terrasse, n’importe quelle arrière salle tranquille d’estaminet dûment estampillé « Wi-Fi ». Ils sont encore relativement rares, cela dit. Or, j’en ai justement un à disposition à quelques pas de chez moi, ce qui fait que je suis en train d’écrire ce modeste billet depuis la salle du Café COSMOS, entouré des habitués qui boivent leur coup et des passants qui déambulent nonchalamment dans la lourdeur de cette fin d’après midi presque estivale. Sur le chemin, revenant d’un site de France Telecom proche de l’Avenue Foch, je croise… Jean-Pierre Mocky soi-même, avec un sac de courses à la main, comme cela, l’air de rien ! Le monde (parisien) est petit…

En face de moi, dans ce Café COSMOS qui, je le pense, deviendra un point de chute habituel pour moi, un homme s’enquière justement des possibilités de connexion intra muros et s’empare prestement de son laptop en dégustant un demi. Bienvenue dans l’ère moderne ! Si je voulais, je pourrais communiquer avec lui par ordinateur interposé, réinventant par la même la bonne vieille convivialité des bistrots du coin. Bienvenue dans l’ère moderne de la communication tous azimut ! Ce qui est marrant, c’est qu’en se connectant le système reconnaît les réseaux disponibles dans les environs proches, et l’on voit ainsi apparaître les noms des réseaux, parfois des noms de personnes, et c’est assez bluffant de se voir au centre d’une toile virtuelle invisible faite d’ondes bien réelles - bien que non visualisables pour nous autres pauvres humains aux 5 sens trop limités… J’imagine un système où il suffirait de cliquer pour inviter au café telle ou telle personne du voisinage pour discuter en vrai, au lieu d’échanger des hypothétiques paroles virtuelles. Là encore, prendre le contre-pied de ce que nous sommes de plus en plus poussés à faire, à savoir se retrancher derrière un écran (de fumée) pour enfin avoir la possibilité (voire le courage) de parler un peu de tout et de rien avec son prochain.

 

db31459806f97d933ee4ef7aedc92463.gifEn l’occurrence, je peux témoigner de la rareté des lieux offrant un accès libre à l’Internet ; un café que j’avais pourtant repéré sur un BLog local du Quinzième Arrondissement s’est révélé non pourvu du fameux point chaud, ou plus exactement ils l’eurent, mais l’abandonnèrent il y a plus d’un an, dixit le serveur dudit café. Il reste à mettre à jour les infos ! Je veillerai à envoyer un mél à ce BLog local pour les mettre au courant. De plus, la connexion semble ne pas être tout à fait fiable, puisque j’arrive à l’ouvrir et à l’utiliser (mon ordi m’indique que je suis connecté), mais lorsque je veux ouvrir Internet Explorer, point de page Web… Là encore, les soucis habituels des Wi-Fistes en goguette. Sans doute ma configuration réseau est-elle défaillante, je vais encore devoir bidouiller et faire mon Mc Gyver ! Bon, après quelques tentatives, je dois me rendre à l’évidence avant que de me rendre directement chez moi : la connexion est impossible. Je crois que je vais devoir contacter le service technique de AOL pour aller à la pêche aux infos, en espérant qu’ils seront efficaces et aidant. La voie est semée d’embûches et la route de l’internaute est longue… Donc, je finis mon café, et je remballe mon précieux matériel au son disco de la musique de fond, un tantinet trop forte mais pulsant bien au rythme des doigts sur le clavier.

 

18h55 : une bonne heure pour quitter les lieux, car la foule commence d’arriver en masse et l’ambiance tranquille du début se transforme en un maelstrom de paroles et de musique, mêlé du bruit des chaises qui raclent le sol et des klaxons qui laissent entendre leurs beuglements inopportuns. Une fois rentré dans mes pénates je n’aurais plus qu’à uploader ce texte sur mon BLog, après avoir passé, tout de même, un long et agréable moment au COSMOS. Le COSMOS, petite planète perdue au beau milieu de la galaxie des HOT SPOTS et des réseaux étoilés de l’Internet local. Tiens, je deviens poétique… Après avoir failli en perdre mon latin, je constate que tous les chemins électroniques ne mènent pas à Rome !

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