Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GONE 2 Lyon !

8754a182e1a9bc2858ca212f55eba984.jpgEn ce lundi 28 novembre 2oo5 au soir, je passe à Langues & Entreprises pour récupérer des Livrets de cours pour Sandra – je les lui déposerai dans sa boîte à lettres le soir même, après avoir été voir le film Palais Royal, duquel j’attendais un poil plus, même si je n’ai pas vraiment été déçu non plus… J’en profite pour prendre aussi des Livrets pour ma formation de 2 jours chez France Télécom à Lyon ; oui, ma société me paye l’aller-retour ainsi que la chambre d’hôtel en échange de 16 heures de cours avec 4 stagiaires. Je dois dire que c’est moi qui me suis porté volontaire pour enseigner dans la ville des gones, et je projette de passer de bons moments dans une ville que je connais relativement peu. Je range les Livrets ainsi que 2 vidéocassettes dans mon attaché case, et je quitte L&E après avoir pris connaissance des modalités de la formation et salué tout le monde – j’ai bien évidemment empoché les billets de train pour mon futur voyage ; je pars le mercredi 30 novembre 2005 au matin à 06h30 (réveil prévu avec Clapton à fond la caisse à o5hoo tapantes) et je rentre le jeudi 01 décembre 2005 à 21h00. Le mercredi soir je reste à l’IBIS Part-Dieu, à quelques encablures du lieu de la formation.

Le jour M (comme mercredi 30 novembre 2005), je me réveille donc avec la chanson So Tired de Clapton, chanson de circonstance vue l’heure matinale de mon lever. Mais ayant un train à prendre, je passe sans trop de mal de la station allongée à la station debout (avant que de passer376bb18cc939634b2f8d32588732e1d2.jpg par celle du Métro), finalise mes bagages, prends un léger petit déjeuner et une bonne douche. La veille au soir, j’avais préparé mes affaires et m’étais couché assez tard – vers o1h3o du matin. Mon état d’esprit en ce début de mercredi ? Heureux et motivé, ravi que je suis d’aller passer 2 jours au pays des Bouchons. Je sors de chez moi vers o5h3o, accueilli par la froidure matinale, et inutile de dire que la présence humaine dans les rues dès potron-minet est fort limitée. Je suis tout de même fatigué mais je sais que je dispose de 2 heures dans le TGV pour finir ma nuit. Les Métros ne tardent pas trop, et je suis assez vite rendu à la Gare de Lyon (la bien nommée) où m’attend déjà le TGV qui voyagera quasiment au tiers de sa capacité d’embarquement. Comme prévu, je ne tarde pas à rejoindre les bras accueillants de Morphée, et mon sommeil n’est troublé que par le contrôleur qui passe vérifier les billets. Evidemment, à cette heure-ci, les voyageurs sont majoritairement - sinon exclusivement - des hommes ou femmes d’affaires pas encore tout à fait réellement affairés...

o8h3o : arrivée en gare de Lyon-Part-Dieu. Le lieu de ma formation est à 10 minutes à pied de la gare, et mon hôtel IBIS pour ce soir se trouve a égale distance. Bon point. J’ai donc amplement le temps de prendre un ch’ti café, ce qui ne me fera pas de mal ! En effet, je me sens reposé bien qu'un peu décalé, et la caféine se chargera de me réveiller complètement et me rendre d’attaque pour cette longue journée – 8 heures de formation ce n’est pas vraiment une sinécure, et en plus je n’ai pour le moment aucune idée ni du niveau réel ni des capacités d’expression de mes stagiaires ; l’Atelier spécifique que je suis chargé d’animer se nomme Speaking UP, j’espère juste que mes apprenants seront à la hauteur ! 

Je termine le café que je bois assis au comptoir d’un Pub irlandais sympathique que j’ai fort heureusement dégoté dans la gare (le serveur n’a rien d’irlandais, lui, a moins qu’il n’y ait des irlandais en Afrique du nord, ce dont je doute fort quand même), puis je me mets17ec46beb36ec74f16fdb8ada2609211.jpg en marche pour l’immeuble de FT que je devrais trouver après avoir traversé le Centre Commercial de la Part-Dieu, superbement décoré en raison des Fêtes de Noël qui approchent à grands pas : je suis en possession d’instructions fort claires, et je finis par arriver sans encombre au lieu dit. Pas mécontent d’être enfin arrivé à bon port, car je transporte mon attaché case empli de documents pédagogiques, de deux cassettes vidéo ainsi que de menus objets nécessaires (ou superflus) à mon séjour, ce qui représente une charge appréciable. De plus, je porte à l’épaule une sacoche contenant un caméscope, et pour finir je me suis muni d’un sac à dos qui contient des affaires de rechange pour la journée de jeudi. L’immeuble se nomme Le Britannia, dénomination bien appropriée à ma mission du jour. Je monte directement au onzième étage où m’attend la Responsable de Formation ; elle m’accueille mollement et m’invite à la suivre puisqu’elle doit me montrer où se trouve la salle de formation. J’essaye en vain de lui faire un  brin de conversation ; soit elle est endormie, soit elle est catatonique – à moins que ce ne soit les deux a la fois, mais je n’aurai pas l’occasion d’en découvrir beaucoup plus pour cette fois... 

Je pars désespérément à la recherche d’une machine à café, en trouve heureusement une, me fait couler un kawa, puis regagne ma salle de cours, prêt à démarrer ma 095b4127614ef2a3fb41f5a327929da0.jpgpremière journée de formation en terres lyonnaises. Mes stagiaires arrivent en ordre dispersé, et ils se révèlent très sympas et détendus. Effet tunnel bien connu jusqu’à 13hoo, heure où je prends ma pause déjeuner syndicale ; je sors du bâtiment et j’erre un peu dans les rues avoisinantes à la recherche d'un DAB et d’un café accueillant. Je trouve l'un et l'autre ; tout marche décidemment comme sur des roulettes. Cela fait du bien de prendre une bonne pause au chaud, en lisant le 20 Minutes - édition de Lyon au comptoir, avec un café brûlant à portée de main. Nonobstant, le temps passe vite et il est l’heure de repartir pour la seconde demi-journée de cours d’anglais ; je sais à présent à quoi m’attendre, et je vais d’un pas léger en direction de l’immeuble Le Britannia (le bien-nommé). 

Je demande à mes stagiaires s’ils connaissent un endroit sympa pour passer un bon moment, et l’un d’entre eux mentionne un pub, le Smoking Dog, situé dans le quartier Saint-Jean. J’en prends bonne note et me promets in petto d'y aller boire une bière le soir même.  Par le miracle de l’écriture et de l'élipse, la journée se termine vite et bien, alors que je viens d’en décrire le commencement, et je suis somme toute assez content d’en avoir terminé pour aujourd’hui. Comme je l’ai appris à mes apprenants : « Shall we call it a day ? » Yes, we shall.

Je collecte mes affaires, laisse quelques documents dans la salle en prévision du lendemain, et je quitte l’endroit, en quête de mon IBIS, qui se trouve non loin. Après une dizaine de minutes de marche, j’arrive en effet à un hôtel IBIS ; je me dirige vers l’accueil pour m’entendre dire que non, ce n’est pas le bon hôtel ! Ily a un autre IBIS à 10 minutesf118beb2a038700093473e55c26c710e.jpg de celui-ci. Pas Glop, pas Glop ! Je ressors, reprenant ma quête du Saint-IBIS. Sans trop de tours et détours, je tombe sur le bon hôtel, situé en réalité, comme je m’en apercevrai le lendemain, juste derrière l’immeuble Le Britannia (toujours le bien-nommé) ; cette fois-ci l’hôtesse d’accueil se montre plus accueillante et me remet la clé de ma chambre située au dixième et dernier étage. Je subodore une vue royale, et je ne me trompe pas ! Une fois à l’intérieur de la chambre, je retrouve avec plaisir le style interchangeable et neutre de la chaîne IBIS. Cela me rappelle mon escapade lilloise pour assister au concert de Mark Knopfler, escapade décrite quelque part dans ce BLog. Bon, je déballe mes affaires, je sors le plan de Lyon prêté par mon oncle, me rafraîchis un peu, profite de la quiétude de la chambre et apprécie vraiment le fait d’être hébergé là ce soir. J’aime beaucoup les atmosphères d’hôtel, en fait… Je me sens en pleine forme, du coup, ravi d’être ici, enchanté de sortir dans le vieux Lyon, content de profiter des charmes d’un hôtel aux frais de la Princesse, bref, j’exulte littéralement ! J'oublie d'un coup d'un seul mes 8 heures de cours du jour, mes 8 heures à venir, mes tribulations pour trouver l'hôtel, ma fatigue accumulée, et je m'apprête à visiter un peu le vieux Lyon : direction le quartier Saint-Jean ! 

N'ayant pas mangé à midi, la faim commence à me tenailler légèrement, mais je supporte cela assez bien, et puis il n'est que 19h ! Je sors de l'hôtel, et là encore, après quelques détours je m'engouffre dans la station de Métro Part-Dieu ; j'achète 2 tickets, et aade4bc19911733b8c7b0d890478b67b.jpgje file en direction de Saxe-Gambetta pour effectuer un changement. Je récupère la ligne qui me conduit directement au coeur du vieux quartier Saint-Jean, à deux pas de la cathédrale homonyme. L'air est relativement glacial, mais je suis bien équipé, donc je déambule dans les anciennes rues pavées, y compris dans la rue Saint-Jean, au bout de laquelle je découvre sans l'avoir vraiment cherché... le Smoking Dog ! Je rentre fissa à l'intérieur, ambiance football ce soir ; c'est Happy Hour jusqu'à 2ohoo, alors je m'offre une pinte de Stella pour 3 euros, royal au bar ! Je feuillète un magazine qui traîne sur le comptoir, et je profite de ces quelques instants de détente... le repos du guerrier, en quelque sorte. Bon, après avoir achevé de boire ma pinte, et comme il n'y a pas grand'-chose d'autre à faire, je ressors et continue ma visite nocturne. Je prends une poignée de photos. J'arrive sur une berge (Saône ou Rhône ?) que je longe jusqu'à ce que je revienne grosso modo à mon point de départ : la cathédrale. Sur les hauteurs de la ville trône la basilique de Fourvière, toute illuminée, et assez majestueuse je dois dire. Je reprends le Métro en sens inverse pour regagner mon hôtel. A noter, le Métro de Lyon est relativement récent (construit début 80 il me semble) et propre. Les rames sont spacieuses et se déplacent sans bruit. Les gens ne téléphonent pas dans le Métro (savoir-vivre ou impossibilité technique ?) et il n'y a pas de musiciens ambulants qui viennent vous casser les oreilles quand vous n'aspirez qu'à la quiétude d'un voyage obligé qui clôt une dure journée de labeur. Bref, le Métro de Lyon est idyllique. 

Je rentre chez IBIS et je me dirige tout droit vers le restaurant, ouvert jusqu'à 22h30. Il fait faim. Je m'installe confortablement à l'une des tables de la salle quasiment vide en ce mercredi soir. Une charmante serveuse vient me demander ce qui me ferait plaisir, et je demande les pâtes du jour accompagnées d'un petit verre de bordeaux rouge. Rhââââ, lovely ! Au bout de quelques minutes, une jeune femme assez élégante vient s'assoir à 2e3e2907c2bf6b43d6aa452386d3754fa.jpg mètres de moi sur ma droite ; d'après le long coup de téléphone portable dont elle me gratifie - remarquez, c'est pas plus mal, ça me fait un peu de conversation pendant mon repas - je comprends qu'elle doit être consultante, qu'elle est sur le point de rompre, qu'elle relativise vachement tout, et qu'elle se gèle les pieds à Lyon. Passionnant ! M'enfin, au moins cette jeune femme est-elle agréable à regarder, de même qu'une autre (décidemment) qui me jette des coups d'oeil en douce depuis le fond de la salle. Mousse au chocolat mangée langoureusement, puis retour au 10ème étage. Je me débarrasse de mes beaux habits (pantalon ST-Dupont, chemise Yves Dorcel, gilet estampillé Galleries Lafayette) pour prendre avec délectation une bonne douche chaude et longue. Là, je me dis encore une fois que j'adôôôre les hôtels ! Je me sèche et m'allonge à poil dans les draps du lit fort confortable, en allumant la télé sur laquelle je finis par regarder une émission de Julien Courbet, summum du pathos, de l'utilisation de la misère humaine à des fins mercantiles, sommet de l'hypocrisie policée. Je zappe ensuite sur Delarue, c'est un tantinet plus intéressant mais guère moins racoleur finalement (le thème est : jusqu'où iriez-vous pour sauver vos enfants ?) ; je dodeline doucement de la tête, alors je me saisis de mon téléphone portable, je règle l'alarme, et je rejoins sans demander mon reste les bras toujours aussi accueillants de Morphée, à défaut de me nicher dans ceux de la belle blonde du fond du restaurant, chez qui je me serais bien fait accueillir ce soir... Mais, conscience professionnelle oblige, je ne pouvais décemment pas arriver en vrac à ma seconde et dernière journée de formation en terres lyonnaises... Je devrais demander une augmentation, moi... 

Alarme. Réveil. Jeudi o1 décembre 2oo5. Toilette rapide. Bagages. Regard circulaire dans la chambre, histoire de ne rien oublier. Longue attente devant l'ascenseur du 10ème. Besoin de café. 

La salle de restaurant s'est muée en salle de petit-déjeuner, servi de o6h3o à 1ohoo. Je prends un verre de jus d'orange, deux pains au chocolat, un bol de fromage blanc accompagné de compote de pomme, et je n'oublie pas le mug de café chaud. Cela fait du bien, et je me sens prêtà affronter mes apprenants pour leur deuxième journée de formation. Je passe bien évidemment par l'accueil pour le check out. La facture se monte à 103 euros, ce qui comprend la chambre, le breakfast, le repas du mercredi soir, et la taxe de séjour. Je garde le reçu pour me faire rembourser tout cela par ma boîte. Je jette un dernier coup d'oeil au hall de réception en me disant que je reviendrai certainement par ici prochainement. 

o9hoo : bis repetita. Début de ma seconde journée de cours ; je connais mieux mes ouailles à présent, et tout se passe dans une bonne ambiance, très conviviale et 72cf2541591d471511b7b73286aa4b28.jpgmotivante. La matinée passe relativement vite, et je réserve pour le début de l'après-midi mon fameux cours (spécialité maison) que j'ai intitulé "A Bird's Eyeview of English Tenses", et qui présente sous forme d'un tableau synoptique l'ensemble des temps de la langue anglaise, y compris les auxiliaires modaux dans leur forme présente et passée. Ce truc, c'est comme Uncle Ben's, c'est toujours un succès, et on ne me colle jamais ! 13hoo. Pause syndicale. Comme à mon accoutumée, je pars en exploration, du côté opposé à hier cette fois-ci, et mes pas me guident vers une grande halle à l'intérieur de laquelle des exposants vendent leurs produits locaux. Sympa. Je mitraille les lieux de mes flashes, j'achète une ficelle au conté que je savoure tout en faisant le tour de l'endroit. Je tombe sur un petit estaminet typique, je prends un café et le journal du jour. Voilà une pause déjeuner comme je les aime : escapade touristique, dégustation de produits locaux, mélange avec les gens du cru, et lecture des nouvelles de la région. Si je n'avais pas déjà employé ce mot plus haut, je crois que je dirais que j'exulte ! 

L'après-midi passe très très vite. Je montre une vidéo à mes apprenants à la fin de la journée, ils remplissent les évaluations de stage (qui sont plutôt flatteuses pour moi, merci), et nous nous disons au-revoir ; je suis satisfait de ces 4 demi-journées de 9ce0bfcf131bc37880af6722f9afa8e7.jpgformation, je me gargarise du contentement du travail bien fait, et puis je suis aussi heureux que ce marathon pédagogique soit terminé car 2 jours de formation intensive comme ça, ce n'est tout de même pas de tout repos... Je regroupe mes affaires, jette quelques papiers à la corbeille, et je pars tranquillement pour la gare Lyon-Part-Dieu. Les illuminations de Noël brillent de mille feux, le centre commercial s'est paré de ses plus beaux atours, et les rues ont une atmosphère de fête. Comme je dispose d'une heure avant le départ de mon TGV, je retourne au Pub irlandais de la gare (histoire de boucler la boucle), et je commande un café spécial Téléthon - qui coûte 2 euros 50, reversés au Téléthon édition 2oo5 ; je lis rapidement un magazine de la FNAC et je me dirige vers le quai D comme départ. Je dors une bonne heure dans le train, qui est plus fourni en voyageurs qu'à l'aller. Arrivé à Paris, je retrouve mes marques, je vais acheter ma Carte Orange de décembre et je me mets en route pour regagner mes pénates et mon chat Pooka, que je serai heureux de retrouver.

Les commentaires sont fermés.