Dimanche 08 juin 2008 - Grâce au site Peuplade, et á de providentielles invitations (offertes par la BNP et récupérées, incidemment, de façon un tantinet rock'n'roll), ma géomètre et moi-même pûmes assister en matinée au Trophée des Légendes, initié par l'inénarrable Mansour Barami. Spectacle visuel garanti, avec des vétérans tels que Barami lui-même, Henri Leconte, Michael Stich ou bien encore John McEnroe en personne. Ce dernier, tout maigrelet et les cheveux blancs, nous refit en rigolant le coup de la contestation de balle en jetant sa raquette sur le sol en terre battue du court Suzanne Lenglen ; nous arrivâmes á Roland-Garros vers 12 heures, deux places nous ayant gentiment été gardées par deux amies Peupladiennes. L'après-midi, notre billet donnait droit á assister á la Finale Messieurs sur écran géant dans le Court numéro 1. A l'occasion des 80 ans de la création de Roland-Garros, nous eûmes même droit á un survol exceptionnel de la Porte d'Auteuil par la Patrouille de France ! Géant, on vous dit !
Bon, seule cette finale Nadal-Federer ne fut pas géante, avec un Nadal tout de vert vêtu, sorte d'extra-terrestre de la terre battue, qui a tout simplement écrasé un Federer semblant jouer au ralenti et loupant la grande majorité des points que son adversaire lui laissait occasionnellement la possibilité de jouer... Étonnant, d'ailleurs, que Nadal ne soit point reparti en soucoupe volante après ce match á sens unique !
A l'issue du match (expédié en moins de 2 heures), nous fîmes un petit tour du propriétaire, visitâmes le fort intéressant Musée de Roland-Garros et repartîmes vers 18 heures 45, un peu avant la fermeture du Stade. Nous passâmes donc un dimanche tennistique contrasté : enthousiasme vis-á-vis des anciens joueurs qui ont fait leur show, manque de passion dans la Finale Messieurs qui a davantage ressemblé á une exécution en règle qu'á un match entre les deux meilleurs joueurs du monde, et agréable moment de déambulation ensoleillée dans l'enceinte de Roland-Garros - qui plus est á l'occasion des 80 ans de l'existence des lieux. Je passai lá une excellente journée - ça devait bien faire 10 ans que je n'étais venu á Roland-Garros, et ces retrouvailles furent vraiment agréables... A l'année prochaine ?