Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Moisson musicale à la FNAC !

En ce lundi 17 septembre 2007, la tête encore pleine des activités du week-end, je ne m'étais pas rendu compte que sortaient (ou étaient déjà sortis il y a peu) deux joyaux musicaux mirifiques, beaux objets musicaux que je convoitais depuis fort longtemps, tel une pie lorgnant sur quelque gemme précieuse, quelque diamant scintillant... Vous me 0678f98c925687ebf45a6161baf6abe8.jpgrétorquerez que la convoitise est un sentiment fort peu bouddhiste, un vilain défaut en quelque sorte, et je vous répondrai que vous avez tout à fait raison ; mais bon, pour qui, comme moi, s'adonne à l'addiction guitaristique, pour qui se laisse emplir d'une douce nostalgie provoquée par quelques accords, cette petite entorse doctrinale passera comme une lettre à la Poste. Et puis je n'ai jamais aimé les doctrines. Moi qui laisse mon coeur se vriller et mes yeux s'embuer en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "blues" lorsque j'écoute des artistes tels que Clapton et consorts, j'ai presque sauté au plafond ce matin en consultant de manière absolument fortuite et débonnaire le site de la FNAC. Non pas parce que j'ai (en plus et fort providentiellement) gagné un chèque-cadeau de 10 euros, mais bien parce que sont parus quasiment simultanément (mais je ne vois là aucun zazard) un merveilleux  enregistrement d'un concert unique du leader de feu Pink Floyd (5 heures de vidéo) et un CD studio incomparable du leader de feu Dire Straits.

Ces oiseaux-là, mais vous les aurez reconnus, se nomment respectivement David Gilmour et Mark Knopfler, tenants quasi dinosauresques du bon vieux British Blues, popularisé en son temps par des artistes tels que John Mayall, Eric CLapton, Peter Green, The Yardbirds, Jeffb37b705c9a9b25f1def5614928be2bda.jpg Beck, et tutti quantti. Gilmour et Knopfler manient leurs instruments (Gibson, Fender, Pensa-Suhr...) comme personne, mais surtout, ce qui les rapproche encore davantage, c'est qu'ils utilisent la guitare comme un prolongement de leur âme, de leur être... et arrivent à sublimer leur sensibilité au-dessus de la moyenne pour la faire partager, la faire vivre aux auditeurs sonnés, groggy, KO debout - ou mieux, assis, confortablement lovés dans un canapé, un petit verre à la main, ambiance tamisée et air parfumé par la subtilité d'un encens authentique...

Conclusion : après cette journée au boulot près de Saint-Lazare (ce qui m'a heureusement permis d'aller effectuer une Blitz visite à la FNAC), je file à ma boîte pour récupérer des billets de train en vue de mon déplacement à Orléans mercredi prochain, je me rends ensuite directement au Théo Théâtre du 15ème pour assister à une nouvelle pièce, et je sens que la soirée ne va pas s'arrêter là !

Les commentaires sont fermés.