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Enchantement au CHINA CLUB...

medium_china-club2.gifLundi 19 mars 2007. Comme convenu la veille par méls interposés, je me fais une joie de passer dans le 11éme pour revoir Françoise et Kate, une amie de San Francisco de passage en Europe (France, Belgique, Pays-Bas) ; ayant terminé ma journée de travail vers 16 heures 30, je rentre chez moi pour me changer et me rafraichir (bien que le temps soit assez frisquet comme ça) avant de repartir pour la rue de Charenton. J’avais, de façon prévisionnelle, fait une bonne sieste dans ma salle de formation ce midi, de sorte que j’ai pu encaisser sans trop de dommages collatéraux mon couchage tardif á deux heures du matin. Cela faisait longtemps que je n'étais pas retourné au CHINA CLUB, et les instants mémorables que j'y ai vécus en cette soirée de lundi - qui, je l'espére, vont donner le ton á une semaine bien chargée - furent en tous points conformes aux impressions rémanentes que j'en avais...

medium_chinaclub-paris.jpgJ’arrive chez Françoise, une amie commune chez qui Kate est hébergée, et je suis accueilli par un bon Pastis ainsi que par les vapeurs d'une certaine substance qui n'aurait pas détonné dans le China Club originel, au vu de sa vocation premiére ! La soirée commence bien ! Comme cela faisait un petit moment que je n’avais pas revu F., nous papotons longuement en attendant le retour de Roissy de Kate, partie raccompagner un ami américain á l’aéroport. Je fus bien content de t'avoir revue, Françoise, et comme je sais que tu vas lire ces quelques lignes, je voulais te dire qu'il faut qu'on se voit plus souvent ! Bref, j’en profite pour réparer le logiciel Outlook de F., lui créer une nouvelle adresse électronique, et m'éverveiller de son nouveau petit téléphone portable... Sur ces entrefaites, vers 20 heures 30, voilá Kate qui déboule, passablement énervée de ses tribulations parisiennes, et fatiguée par son périlleux trajet en Métro. Nous sommes enchanté de nous retrouver. Accolades et embrassades. On s’assoit direct sur le canapé, un verre de Gamay à la main, et Kate me narre avec force détails ses aventures belges et son périple á Amsterdam (oú Françoise l’avait accompagnée) ; Kate a en fait suivi un groupe de musiciens country californiens (si, si, ça existe, la preuve) dans leur tournée européenne, á bord d’un mini-van loué pour l’occasion. D’aprés ce que j’ai pu en comprendre, la tournée en question fut épique et leurs périgrinations savoureuses ! Mais cela ne me surprend guére de la part de Kate, personalité fantasque et sensible, délirante et humaine, dynamique et profonde. C’est une femme incroyable, qui sait fédérer tout le monde autour d’elle et suscite immédiatement un enthousiasme débridé. Big hug & kisses to you, Kate, if you ever read this post !
 
Aprés cette narration vibrillonnante et étonnante, nos esprits sont estomaqués et nos estomacs crient famine... Nous décidons de rallier le superbe China Club, tout proche, puisque Françoise et votre serviteur estimons á juste titre qu’il serait impensable pour Kate de quitter Paris sans avoir dîné dans ce lieu intemporel, que j’avais d’ailleurs pas mal fréquenté en d’autres temps, et qui m’avait laissé de doux souvenirs. Nous marchons donc jusqu’à l’entrée du China Club, dans laquelle nous nous engouffrons prestement pour cause de froidure accrue. Lors de notre périple, Kate, qui est munie d’un téléphone Wi-Fi portable, cherche désespérément un réseau non sécurisé pour consulter ses messages ; á 50 métres de notre lieu d’agapes, auprés d’un bel arbre, le réseau tant recherché signale sa disponibilité par un petit Bip salvateur. Nous faisons donc une pause involontaire, laissant á notre amie le soin de finir de consulter sa messagerie. Entrée au China Club. Si vous ne connaissez pas ce lieu, il faut palier cette lacune rapidement ! Certes, la soirée est un brin dispendieuse, mais passer des moments en bonne compagnie, hors du temps et hors des repéres parisiens habituels, ça n’a pas de prix ! Les serveuses asiatiques sont trés mignonnes, ce qui ne gâte rien, et l’accueil est feutré mais attentif, les lieux baignant dans une lumiére tamisée propice á l’apaisement de l’esprit, la musique n’étant pas trop présente... Bref, du bonheur á l’état pur.
 
medium_paris_china3.jpgL’endroit se compose en réalité de trois niveaux : (1) sous-sol pour écouter des concerts et boire un verre au calme, (2) rez-de-chaussée pour dîner dans une ambiance raffinée, et (3) Fumoir au premier étage pour déguster un bon cigare tout en buvant un rhum Havanita de 5 ans d’âge... Toujours est-il que nous nous attablons – les lieux sont relativement déserts en ce début de semaine, ce qui n’est pas plus mal – et notre serveuse zélée nous apporte des serviettes chaudes qui procurent toujours une impression délicieuse. Nous passons commande : rouleaux de printemps, crevettes frites, canard laqué, poulet Shangai et un Saint-Nicolas de Bourgueuil de circonstance pour arroser nos retrouvailles et ces mets succulents. Le temps suspend son vol, et je vous jure que l’expression n’est pas surfaite en ces instants mémorables. Kate nous réjouit de ses anecdotes enjouées, et nous échangeons quelques considérations personnelles, liées á nos vies actuelles et á nos expériences. Je suis vraiment content de partager ce repas et ces instants uniques avec des amies comme elles, sensibles et humaines, et en même temps délirantes et pleines de vie ! Aprés nos visites respectives aux toilettes, qui, comme j’aime á dire, sont plus grandes que chez moi, il est temps de quitter à contre-coeur ce lieu magique, oú je me promets de revenir rapidement. Il est plus de minuit, déjà, mais je compte prendre le Métro à Bastille, qui m’emportera directement jusqu’á chez moi, au son de Tony Joe White. Je salue chaleureusement mes amies, on va essayer de se revoir mercredi soir et je pars á bonne foulées jusqu’á Bastille, dans le froid et le vent, en me disant que j’ai passé en cette soirée du lundi 19 mars 2007, de bien beaux moments...

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