Dimanche 18 mars 2007. Au son de Tina Turner (You Know Who is Doing You Know What) je trousse ces quelques lignes, après avoir vu à la télé Snakes Eyes, le thriller ébouriffant de Brian de Palma ; multiples points de vue, angles variés, complot déjoué jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'un complot, c'est comme un train : un peut en cacher un autre ! Mon week-end fut un peu comme cela, multiples expériences, caméras démultipliées, mais pas de complot à l'horizon, je vous rassure !
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Vendredi 16 mars 2007 au soir je fus excessivement content de retrouver quelques collègues pour le pot du vendredi au café Latéral, à deux pas de notre lieu de travail ; pour cause de vacances et des défections afférentes, le pot de la semaine dernière fut squeezé (en plus je n'étais pas dispo pour cause de cinéma suivi d'un verre à Convention) ; ainsi fus-je excessivement content de retrouver mon amie Sèm, accompagnée de Hamia, à la sortie du boulot en ce vendredi soir. Nous discutâmes de nos vies, et, tout en buvant, de nos déboires. Boire et déboires, j'ai toujours su que ces deux-là allaient bien ensemble... Vers 23 heures, retour en mes pénates. Fatigué d'une semaine de tests et de présentations diverses.
Samedi 17 mars 2007 matin, levé en catastrophe pour rejoindre mes compagnons joggueurs au parc Georges Brassens, sans oublier de passer acheter des croissants pour le debriefing consécutif à presque 45 minutes de foulées plus ou moins soutenues. Bon moment. Je reste un peu dans le café pour finir les croissants et lire la presse, mon grand plaisir... Juste le temps de repasser chez moi prendre une bonne douche, et je repars illico au Musée du Quai Branly, où je vais assister à la visite Dans Tous les Sons, menée de main de maître par mon ami Sebastiàn, qui me fait le plaisir de m'y inviter, en compagnie d'une amie spirituelle. Deux heures de déambulations et d'émerveillement. A l'issue, je vais prendre un café avec mon accompagnatrice, et Sebastiàn nous rejoint sur place après avoir rangé ses moult instruments de musique et de travail. Vers 19 heures nous levons l'ancre, et je passe la soirée tranquillement, à lire le roman de Fred Vargas : Pars Vite et Reviens Tard. Captivant.
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Dimanche 18 mars 2007. Levé à 8 heures pour une session de travail sur le site que je suis en train de construire pour Sebastiàn. Je vais ensuite faire quelques courses au Franprix de Javel, une des rares moyennes surfaces ouverte un dimanche matin. Il pleuviote. L'hiver est annoncé pour la semaine suivante, et il est vrai que la température a baissé d'un seul coup. Je rentre me sustenter chez moi, et me re-prépare à re-partir écouter mon ami Nicolas au Mouff Tôt ou Tard, bar musical qui fait scène ouverte tous les dimanches. Nico joue superbement bien, l'endroit est déserté pour cause de Printemps du Cinéma, de la froidure ambiante, que sais-je ? Je tchatche un peu avec une peupladienne que j'avais invitée, et le temps suspend son vol. Sur la fin, la scène est investie par Roro, qui n'est autre que le frèrot de la célèbre Sapho, et il distille trois titres magnifiques, après avoir cassé une corde au bout de 2 minutes. Cela arrive même aux meilleurs. Belles chansons, bien troussées. Je rentre pour 19 heures 30 dans le froid, et je réponds à deux ou trois méls - j'apprends qu'une amie de San Francisco est sur Paris et je la verrai sans doute lundi soir.
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Un peu désoeuvré, je regarde les programmes de télévision, et je me décide donc à regarder Snakes Eyes, thriller ébouriffant de Brian de Palma, mené de main de maître et à un train d'enfer, avec des acteurs émérites. Divertissement d'excellente facture. A la fin, je retourne dans ma cuisine pour écouter en boucle un petit Tina Turner de derrière les fagots, tout en rédigeant ce texte. Ne me demandez pas pourquoi mon portable se trouve dans la cuisine, c'est une longue histoire ! Il est plus de 23 heures, je sens que je ne vais pas faire de vieux os. Ma semaine à venir est assez chargée professionnellement et riche en évènements divers. Ou devrais-je dire d'hiver ?