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Week-end HUMAIN...

3fc1d4a7cc84ff1fd6ff0bc159d1a997.jpgSamedi 16 Septembre 2006. Je me lève relativement tôt car je me rends au Forum des Associations du Quinzième Arrondissement, qui se trouve sur la Place de la Mairie. Je dois y rencontre Khazâd et Lydia, qui gèrent le site www.paris15.fr, sur lequel je publie quelques billets. Je quitte la maison vers 10h00 pour déposer des affaires chez Sandra. Je prends ensuite le bus 88 qui m’apporte directement à la Mairie. Je contacte Khazâd par portable, et nous allons tous boire un verre (payé par www.Paris15.fr) non loin de la Mairie. J’apprends que Khazâd a de très bons contacts avec l’Adjoint aux Affaires Culturelles, toujours bon à prendre, y compris pour moi qui suis Président de deux Associations dont les Sièges sont dans le Quinzième. Khazâd m’explique un peu ce qu’il fait dans la vie, et je lui parle de mes occupations aussi. Après une heure, nous nous séparons, non sans qu’il m’ait remis une poignée de prospectus publicitaires à donner aux commerçants de mon quartier. Je fais ensuite un tour des associations présentes, et je tombe presque directement sur une charmante jeune  Demoiselle (NDA : tu ne rechercherais pas un mec mortel ??), membre du collectif En Corps Accords, qui propose des spectacles de danse pour les Comités d’entreprises et autres.
 
Je serais très volontiers resté pour assister à leur/sa démonstration, mais mon programme du jour ne faisait que commencer et ne m'en laissait pas le temps. Vers 12h30, après avoir passé deux coups de fil, je me remets en route pour Belleville où je dois (1) acheter des préparations d’herbe chinoises pour Sandra, (2) assister à Jaurès à une Journée Portes Ouvertes à Génération TAO (j'y resterai quasiment une heure et demie, effectuant les ateliers d’initiation au Wutao et au Taï Chi), et (3) ensuite repartir à Belleville pour voir Aldona, Raphaël et Florent qui doivent me donner un Pass pour la fête de l’Huma le lendemain. Pendantune bonne heure nous prenons un bon café (NDA : c'est fou qu'un petit kawa puisse faire un si grand bien) et discutons de tout, de rien, de la journée de demain... Ouf ! A la fin de cette journée véritablement marathon, je ne demande pas mon reste, et je m’endors à 22h, ce qui ne m’arrive rigoureusement JAMAIS ! Mais je sais que je dois me lever relativement tôt le lendemain, avec un programme assez chargé á nouveau.

Dimanche 17 Septembre 2006. Lever aux aurores pour aller filer un coup de main au Vide-Grenier auquel participe le Centre Bouddhiste près d’Anvers (le Métro, pas la ville belge tout de même) ; j’arrive à l’heure dite, et je rencontre Gérard et Pascal en route pour notre stand 109. Christian y est déjà, et je dis : « voilà du sang neuf pour le 109 », dans une tentative d’humour qui, il faut bien le dire, tombe un peu à plat de si bonne heure ! Avec Pascal et Gérard nous allons chercher toutes les affaires (dont certaines très lourdes) au Centre et les rapatrions au Stand à l'aide de providentiels diables. Après tous ces efforts, et notre mission pour ainsi dire accomplie, nous nous octroyons, Gérard et moi, une pause café et une longue déambulation dans l’allée centrale, à la recherche de quelque belle pièce rare. Nous ne trouvons guère de quoi satisfaire notre avidité, et nous nous délectons de cette frustration ! Celá dit, je dénichai tout de même quelques babioles á me mettre sous la dent...

 

Vers 12h30 je me mets en route pour prendre la ligne 2 jusqu’à Stalingrad, puis changement direction La Courneuve ; en route, pour cause de Journée Nationale du Patrimoine, je constate qu’à l’arrêt Porte de la Villette se trouve une ancienne rame de Métro. Je descends donc promptement de la mienne pour aller admirer ces voitures d’une autre époque, pas si reculée que cela finalement. Sièges en bois, compartiment fumeur. Pas si reculée, et pourtant si éloignée de nos conditions actuelles ! Durant cette pause fortuite, mon frère m’appelle pour me dire qu’il devrait arriver peu ou prou en même temps que moi. Je saute dans le métro suivant et arrive à La Courneuve, lieu que je connais bien pour y avoir enseigné l’anglais chez Morgan il y a 5 ans. En route pour prendre l’un des bus gratuits spéciaux mis en place par la RATP, je provoque une petite discussion avec une donneuse de tracts et de leçons, affidavit d’un parti d’extrême gauche quelconque, et qui ne jure que par les mots « système capitaliste », « justice capitaliste », ou bien encore « bourgeoisie », ce dernier revenant avec insistance. Inutile de dire que toute ébauche de discussion argumentée est bien évidemment impensable avec ce monolithe dogmatique, affligeant de médiocrité intellectuelle mais un poil risible, je dois bien le dire...

 

Bon. Bus. Arrivée aux portes de la Fête de l’Huma ; j’échange le Pass offert par Aldona avec un mignon petit bracelet rouge (of course) qui me servira de sauf-conduit durant les quelque 5 heures de ma présence en ces lieux. Je retrouve Fabien et nous allons manger une délicieuse flammekueche au stand de la Confédération Paysanne. Nous y dégustons aussi un petit verre de bon vin. Tout à côté se tient la Scène Avant-Garde / Zebrock, sur laquelle viennent de commencer de jouer mes amis musiciens. Le public a répondu présent, et il se presse devant la barrière de protection, danse un peu, tape la mesure et des mains. Nous apercevons quelques énergumènes un peu trop avinés qui embêtent un peu le public, et agacent beaucoup Aldona, qui a l’air de soufrir par ailleurs d’un souci de larsen dans son retour. Sinon, les chansons sont magnifiques comme toujours, bien travaillées avec l’apport d’Automne, la nouvelle violoncelliste. Impressionnante contrebasse tenue de main de maître par Stephen. A la fin du concert, mon frère et moi rejoignons le stand où Aldona vend ses CDs avec succès (ils ont tous trouvé preneurs) et nous sommes rejoins par Raphaël avec qui j’échange quelques considérations sur le concert. Une fois les CDs vendus nous passons côté coulisses, ce qui nous donne l’occasion de (1) voir l’envers du décor, (2) boire qui un café, qui un verre de jus d’orange, (3) nous asseoir 10 minutes et (4) apercevoir les membres féminins du groupe Le Maximum Kouette,á la prestation duquel nous assisterons d'ailleurs plus tard dans la journée.

 

Aldona et le groupe décident d'aller ripailler dans l'un des endroits réservé pour eux (ils ont des tickets-repas valables seulement dans un certain nombre de lieux), et mon frére et moi-même les suivont ; malheureusement tous les restaurants avaient déjá finit de servir, et nous nous séparâmes sans que je sache s'ils allaient finalement pouvoir se sustenter aprés leur excellente prestation. Quant á Fabien et votre serviteur, nous attendions toujours notre cousine Marine, en route depuis 2 heures pour venir nous rejoindre. J'embrassai Aldo et Rapha avant que de nous mettre en chemin pour le Salon du Livre local, noir de monde. Je préférai m'assoir cinq minutes, un peu assommé et surtout fatigué par tout ce bruit et ces cris et ces gens. Aprés quelques appels sur le portable, Marine nous annonce enfin qu'elle est arrivée (un vrai feuilleton á rebondissements, cette affaire) et nous nous donnons rendez-vous au Stand de la Niévre, tout prés de la Grande Scéne, aux dimensions assez hallucinantes, en effet. Marine arrive accompagnée d'amis á elle, et nous prenons place au fond du stand, dans un calme relatif. Marine commande une salade (vivent les crudités, plus saines que les moults Kebabs qu'elle avait ingurgité jusqu lá) et nous informe qu'elle aimerait assister au show du Maximum Kouette. Dont acte. Nous reprenons donc la route dans le sens inverse (je commence á en avoir plein les jambes) mais la récompense est á la hauteur de l'effort ! Super son, guitares á donf, de l'energie á revendre, ces Maximum Kouette déchirent ! Les titres me font penser, au niveau des ambiances, parfois á du Noir Désir, parfois á du -M-, qui sont des références ma foi absolument estimables ! Il doit être presque 18h00 quand le concert s'achéve, et nous décidons de gagner tout doucement la sortie, bien que Marine ne voulût point quitter les lieux sans faire un tour de ce manége dément qui s'appelle Le Terminator ; tout un programme ! Nous nous faisons donc la bise á la croisée des chemins, et Fabien et moi-même prenons l'un des bus qui nous conduiraient á la gare RER du Bourget. Retour sans encombres sur Paname.

 

Je ne suis pas fâché d'être enfin loin de tout ce bruit et de toute cette fureur, il faut dire que mon week-end ne fut pas de tout repos, et la fatigue est bien lá... Je rentre chez moi, épuisé mais heureux malgré tout d'avoir eu un week-end si rempli d'activités si disparates, de rencontres si diverses et d'émotions si différentes...

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