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BLog de vacances, vacance de BLog...

Me revoici au clavier, dont je frappe les touches non sans un certain plaisir, au son d’une musique ambient (Buddha Chill Out, tout un programme...) et attablé à mon bureau multimédia récemment acquis ; oui, j’ai un peu réaménagé mes pénates, qui se sont trouvées bien vides suite au départ de Sandra d’icelles – voyez-vous comme je cause bien la France ?! Donc, je vais vous narrer en une heure top chrono (nouveau principe BLoguesque : le « Post-Horaire ») mes toutes fraîches vacances dans le beau pays de Decize, aux portes du Massif Central et à deux heures trente de Paris.

M’étant embarqué dans un vieux tchou-tchou des familles en ce samedi 13 août 2oo5, j’arrive à ma gare de correspondance, Nevers, où m’attend un TER-bus-qui-a-oublié-d’être-Pullman, non moins des familles, cependant sonorisé et climatisé : bref, les vacances commencent bien ! J’ai avec moi, outre une valise et un sac à dos, la chatte Pooka, dont j’ai la garde officielle pour le moment suite à mon divorce d’avec Sandra, et grande voyageuse elle aussi devant l’éternel, et surtout, elle, d’un calme olympien lorsqu’il s’agit de voyager dans une cage par monts et par vaux, et surtout par train et par bus – qui pourrait en faire autant ? 

Bon, donc : arrivée à Decize en ce samedi après-midi 13 août de l’An de Grâce deux-mille-cinq, avec chat et valise, en vue de passer quelques jours de détente en famille, au calme et au vert, l’un quelconque n’excluant nonobstant pas les autres – Pétard, je devrais être écrivain moi ! Mes parents viennent en effet de déménager et ils se sont installés depuis peu dans la maison familiale, demeure de feu mon grand-père maternel, décédé il y a tout juste un an ; j’en avais appris la mort lors de mon séjour en Autriche en août 2oo4, et j’étais rentré en urgence, avec larmes et bagages pour assister à l’enterrement. Je m’en rappelle comme si c’était hier… 

A Decize, habitent mes parents donc, ainsi que ma grand-mère polonaise (90 ans) et mon oncle (frère de mon père) et sa femme (que j’appellerai par commodité ma tante) ; pour l’occasion, une de mes cousines est présente car nous avons co-organisé une soirée d’anniversaire peu banale puisque nous fêtons des anniversaires qui, d’une part ne tombent pas du tout à la date retenue pour faire la fête, et d’autre part ne… excusez-moi, je vous laisse quelques instants pour regarder les infos sur LCI, il est 20h00. 

Bon, rien de bien sensationnel ce soir, ils faiblissent un peu sur LCI… Mais revenons à nos moutons, ah oui, la fête d’anniversaire que j’ai co-organisée avec ma cousine… en l’honneur de nos 30 ans ! Certes, nos trente ans sont un peu révolus, mais comme nous n’eûmes pas l’occasion de les célébrer dignement, nous nous sommes dit que le 15 août n’était pas une si mauvaise date que cela ! J’avais apporté avec moi des petits ballons gonflables ainsi qu’une guirlande « Happy Birthday » du plus bel effet, qui fut prestement installée sur le auvent surplombant la terrasse de chez mon oncle. Cette fête fut l’occasion de réunir toute la famille decizoise (la mère de ma tante habitant également à Decize) autour d’un ou deux verres de sangria et de rosé Corse fraîchement rapporté de l’Île de Beauté par mon oncle et ma tante qui y passèrent leurs vacances. L’idée était aussi de s’offrir des livres, cadeau à la fois symbolique et précieux. J’ai offert à ma cousine – et à mon frère pour faire bonne mesure – un recueil de contes bouddhistes, et (nous ne nous étions pas donné le mot, mais nous sommes relativement sur la même longueur d’ondes à ce sujet) ma cousine m’a offert un recueil de pensées Zen. La fête ne s’est pas terminée trop tard pour cause de grand-mères (comprenne qui pourra), et c’était très agréable de revoir tout ce monde ensemble. Même si les conversations furent assez superficielles, je n’en attendais pas plus, et les ai appréciées à leur juste valeur. A un certain point, mon frère, ma cousine et votre serviteur se sont éclipsés subrepticement pour faire une promenade digestive (fort bien venue, ceci dit) sous le ciel étoilé et entourés de vaches, que nous réveillâmes sans aucun doute… 

Autre invitée en présence cette année : Vanessa, la copine de mon frère Fabien,  étudiante en médecine, venue à Decize pour réviser ses partiels de septembre. Vanessa est au demeurant une jeune femme vive, pleine d’entrain, naturelle, que j’ai eu plaisir à côtoyer pendant les quelques jours qu’elle fut parmi nous. Le dimanche suivant mon arrivée, nous marchâmes même jusqu’au bar du coin (Le Courlis) afin d’assister à un concert donné par deux fabuleux musiciens venus tout exprès de Lyon pour nous régaler les oreilles ; ils étaient respectivement à la guitare électrique et acoustique, et nous ont gratifié de superbes reprises blues et funky – je citerais au hasard John Lee Hooker, Jimi Hendrix ou De Palmas… Nous fûmes un digne soutien ce soir-là, applaudissant à tout rompre et vociférant des mercis en-veux-tu-en-voilà, tant et si bien que le patron nous offrit des frites et une tournée un peu avant les nombreux rappels ! Fin de la soirée vers 2 heures du matin, et retour pédestre et nocturne jusqu’à la maison : 30 minutes de marche sous les étoiles, il y a pire.

A ce propos, autre temps fort : nous admirâmes les étoiles filantes du ciel aoûtien, et si j’en dénombrai personnellement une vingtaine (dont une magnifique, dont la traversée du ciel à basse altitude restera gravée dans mon esprit), mon frère et sa copine, qui avaient une journée d’avance sur moi, en ont comptabilisé au moins une centaine ! Mais, en dépit du proverbe fameux qui veut que « se coucher tard nuit », il fallait patienter jusqu’à deux heures du matin pour profiter pleinement du spectacle. A propos de proverbe fameux, je vous en citerai un que j’affectionne tout particulièrement : « Dormir est un travers sain »  - bon, d’accord, je sors. 

Lors de mes moments de loisirs (donc lorsque nous n’étions pas à table), j’ai fait un peu de vélo, et j’en ai surtout profité pour me relire la presque intégralité des albums de Tintin – un vrai régal ! J’ai aussi dévoré un bouquin de Françoise Sagan,  Le Miroir oublié, qui s’est révélé très bon (vous aurez bien entendu compris que je ne l’ai pas réellement dévoré, hein ?) 

Nous sommes allés nous promener aux environs de la ville, le long de la Loire (plus grand fleuve d’Europe, faut-il le rappeler, et dernier fleuve sauvage), et nous avons jeté un œil à un vide grenier qui se tenait dans un petit village des alentours. J’y ai fait l’acquisition d’une petite lampe à poser au mur, fonctionnant sur piles et en forme d’ampoule, que je vais offrir à Sandra pour éclairer son appartement car je sais qu’elle en cherche une. En parlant de brocante, j’ai réservé un aller-retour pour Decize pour le week-end du 17/18 septembre car mes parents (qui ont, en raison de leur déménagement dans une maison déjà meublée, beaucoup de choses en double et quelques vieilleries dont ils aimeraient se débarrasser) ont réservé un emplacement pour le grand vide grenier de Decize à la date susmentionnée ; peut-être pourrais-je y vendre également de menus objets dont je n’ai plus l’utilité. J’espère bien, en revanche, pouvoir rapporter avec moi mon vélo ainsi que quelques menus objets, précisément, que j’arracherai à leur funeste sort brocantesque… 

Je ne saurais finir sans vous dire que ma tante Bernadette (une autre tante, parisienne celle-ci – avec toutes ces tantes et ce beau ciel, je m’étonne que nous n’ayons point campé, tiens…), ma tante Bernadette donc, qui, parmi ses autres qualités se trouve être bouddhiste, est venue nous rejoindre mardi 16 août 2005, et elle est restée après que je sois parti. Finalement, chacun est arrivé et reparti en alternance, ce qui était de toutes les façons nécessaire au vu des conditions précaires de couchage sur place (pour cause de chambres envahies de meubles divers et pas encore avariés). 

Voilà pour l’essentiel ce qu’il fallait retenir de mon séjour en terres nivernaises (désolé pour la tournure très PPDA, je devrais arrêter de regarder LCI, moi), et j’espère, chers lecteurs – oui, je sais que vous êtes un certain nombre de fidèles – que vous passâtes (comme on dit chez VolksWagen) également de belles et profitables vacances. J’en profite aussi pour annoncer que j’ai mis à profit ces quelques jours d’oisiveté estivaux pour remodeler et mettre à jour un des sites dont je m’occupe en tant que Webmaster : http://www.coursdeyoga.info 

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