Dimanche 10 décembre 2006
Lever au son de ma chaîne Hi-Fi à 9 heures précises. En cas de sommeil raccourci, comme lorsque je dois prendre un train très tôt, ou bien si je dois dormir peu de temps, je programme ma chaîne Hi-Fi afin qu’elle se déclenche à l’heure dite, et surtout avec un volume sonore qui me tire d’un seul coup de mon sommeil, du genre réveil en sursaut avec production maximale d’adrénaline. Le fait est que ça ne marche pas trop mal… J’arrive à MICADANSES vers 10 heures 30, et je tombe sur deux CRS qui bloquent la rue ; c’est qu’à côté de notre centre de danse, se trouve le Mémorial Juif de la Résistance, et c’est qu’il y a justement la Cérémonie des Résistants ce matin. Donc sécurité maximale, pas de vélo laissé contre le mur, fouille poussée des visiteurs, regards inquisiteurs des vigiles et du service d’ordre bénévole. Atmosphère pesante. Heureusement notre journée sera des plus légères, grâce à nos trois Drôles de Dames : l’exquise Sandra, la sémillante Sandrine et la pétillante Julie !
Au menu : yoga, danse et massage. Je garde des souvenirs émus de quelques moments magiques, et pas nécessairement parce que j’étais le seul représentant du genre masculin lors de cette journée de pratique ! Par exemple nos chorégraphies quasi improvisées et pourtant presque miraculeuses ; des instants rarissimes de lâcher prise au cours de la partie massage ; moments de découverte du corps de l’autre, faits de pudeur et en même temps de curiosité à l’état brut, et de plaisir à explorer la peau huileuse. Rien que pour ces moments là, la journée valait la peine d’être vécue. Vous ne pouvez pas savoir à quel point cette partie massage fut belle et magique, et je ne parle pas que pour moi, là. Même Julie, qui supervisait cette partie, fut surprise de notre lâcher prise, de notre soif de découverte, de notre abandon, de notre extase… et le mot n'est pas trop fort, croyez-moi... Nous terminons la journée par un partage d’expérience et un petit goûter. Je rentre chez moi vers 19 heures 30, mange et passe un peu de temps sur le Net, avant d’aller m’assoupir devant le magazine Capital de M6. Une journée pareille, cela épuise ; pas tant physiquement (mais je le suis malgré tout pour d’autres raisons) que mentalement et psychiquement. Donc une bonne nuit de sommeil sera la bienvenue, même si je m’endors vers 1 heure pour un réveil prévu à 7 heures le lendemain. Mais cela fait tout de même une nuit beaucoup plus longue que les précédentes…