Parce que j'ai évoqué quelques souvenirs enfouis, ce soir, entre feuilles mortes et averse, parce que les souvenirs du désert sont ineffables et ineffaçables, parce que la musique arabo-andalouse est tout de même assez hypnotique, et parce que ce morceau-là me tire toujours presque des larmes, qui n'ont (soit dit en passant) pas trop de mal à se frayer un chemin buissonier entre deux souvenirs doux-amers ou idylliques, parce que les notes magiques d'une harpe entendue hier à l'UNESCO résonnent encore dans mon esprit, parce que ces rythmes lancinants et cette voix veloutée me filent des frissons même en plein été... Pour tout ça, il y a Souad Massi. Écoutez, et donnez-moi en des nouvelles...