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poseidon

  • La Croisière ne s'AMUSE pas !

    4ec4e2e76d5de3254559a0daae1df3cf.jpgDimanche 18 juin 2006. De retour de la soirée que Sémira m’avait demandé d’organiser, et qui s’est passée le mieux du monde, je me réveille vers midi, et je décide d’aller voir le film POSEIDON au MK2 Beaugrenelle. La fameuse mais pas fumeuse soirée (mais un peu enfumée) s’était terminée vers les 4 heures du matin, et Nabil avait eu la gentillesse de nous ramener, Magda et moi, à la maison. J’ai hébergé mon amie espagnole quelques jours et je fus content d’avoir sa compagnie enjouée et vivante, et je dois dire que Magda est une invitée parfaite, pas embêtante et très accommodante. Elle eut le privilège d’inaugurer mon canapé dépliable dans le salon, et de dormir parfois avec Pooka, qu'elle a beaucoup aimée. Cette dernière phrase pour les esprits mal tournés qui iraient s'imaginer des choses ! Bref, en ce dimanche 18 juin, elle part vers 13h30 au Champ de Mars pour réviser son dernier partiel, et moi je file faire une longue balade en vélo suivie d’une rafraîchissante séance de cinéma. Je décide de m’immerger dans la dernière superproduction hollywoodienne, POSEIDON. Gloups, gloups.

     

    Rien de bien exceptionnel dans ce film, le scénario suit une trame bien connue, les personnages n’existent que pour être confrontés à diverses embûches et la fin est bien entendue prévisible à 20000 lieux (sous la mer), mais le film se laisse regarder sans déplaisir. Il faut juste aimer l’eau et ne pas être claustrophobe. Ce long-métrage est un remake ce96b3646a98ee71004bb7fa7de5794d.jpgd’un célèbre film catastrophe des années 70, éponyme, mais réactualisé et légèrement boosté par des effets spéciaux un brin bluffants. Pour le reste, c’est TITANIC en moins bien et sans Leonardo. L’action se déroule sans faire de vagues (enfin, façon de parler) mais les scènes dans lesquelles on voit le paquebot de luxe se faire happer par un tsunami géant sont tout de même assez hallucinantes. Mais c’est en définitive les moments plus intimistes qui laissent la plus forte impression. Les acteurs ont réellement payé de leur personne, eux qui se prennent les litres d’eau sur la figure, eux qui pataugent à longueur de film, eux qui crapahutent dans divers tuyaux ou conduits pour tenter de rejoindre la quille du navire, qui, s’étant renversé, se trouve maintenant 6a2c64d92d639225042b8ce350fa3e45.jpgau-dessus d’eux. Il y a une esquisse de love story, mais cette dernière ne se développe pas vraiment. Les relations humaines en conditions de survie sont elles aussi plutôt suggérées : ce n’est pas le but principal du film que d’étudier avec une précision sociologique les réactions des personnages confrontés à des situations extrêmes. Le but est de s’en prendre plein la vue, de souffrir avec les personnages, de les voir mourir, de deviner qui sera le prochain à se noyer, etc. De ce point de vue, guère de surprises, sauf pour l’un des acteurs, lequel, pensais-je, survivrait jusqu’au bout. Mais non, pour lui aussi, Gloups, gloups.

     

    Au crédit de ce film, quand même, je mettrais le fait que les personnages, pour peu approfondis qu'ils soient, sont le plus souvent sympathiques (vous me direz, c'est précisément ce qu'on leur demande), le rythme est soutenu, on se laisse vite submerger par l'action (sans mauvais jeu de mots, bien sûr), le panel des survivants est bien foutu, et permet d'aborder quelques sujets de société tels que l'homosexualité, les relations père-fille, les clandestins, les mères célibataires, etc. C'est ça l'avantage des films holywoodiens : il y en a pour tous les gouts ! 

    Bref, un honnête divertissement à voir par forte chaleur - ça rafraîchit !

    Mais pas avant de partir en croisière - là, en revanche, ça refroidit !