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olympic café

  • Soirée Olympique

    Vendredi 07 mars 2008 | Bien que l'heure de publication de ce post ait été avancée à dessein pour rentrer dans le calendrier, il est bel et bien 1561580410.jpg01h40, et je suis rentré il y a peu d'une belle et longue soirée amicale et musicale. Et ça fait du bien. Journée à Roissy, RAS, parti à 17 heures sous un temps maussade, puis transport jusqu'à la Gare du Nord. Correspondance jusqu'à Château Rouge pour arriver pile à l'heure chez Marion, une amie et ancienne voisine, qui pend sa crémaillère à deux pas à peine de là où habite mon frère, absent en ce week-end ; dommage, pour une fois que je sors dans le nord de Paris... Je retrouve avec plaisir Marion et Greg, ainsi que quelques amis à eux, dont je connais déjà une partie. Je suis passé in extremis acheter une bouteille et des croquettes pour mon chat qui doit mourir de faim à la maison, et je découvre l'appartement de Greg et Marion, arrangé avec goût. Arrivé à 19 heures, je repars à 21 heures pour assister à un concert à l'Olympic Café, là où668172314.jpg j'avais entendu le groupe Aldona jouer pour la première fois il y a bien longtemps, et là où je les retrouve après quasiment un an jour pour jour...
     
    La dernière fois j'étais en pleine transe amoureuse, cette fois-ci je suis en pleine déprime solitaire. Je grossis un peu le trait mais il est vrai que les circonstances ont bien changé... ainsi va la vie. Nonobstant, je suis enchanté de revoir mes amis Aldona et Raphaël, et j'arrive encore une fois pile-poil pour le début du concert. Un nouveau musicien est de la partie, qui joue du ukulele, de l'harmonica et surtout de la clarinette. Cet ajout est merveilleux, les chansons - que je connais presque par coeur - prennent une autre dimension, c'est magique. Malgré un léger souci de larsen, vite réglé, Aldona est en grande forme, et les chansons défilent comme dans un rêve, me reconnectant avec émotion à leur découverte dans le même lieu, il y a une éternité. Presque minuit, j'appelle Marion pour lui dire que je repasserai finalement pas par chez elle, et je prends le métro, la tête encore vibrante et résonnante des ces hymnes poétiques, slave, à l'éclat incomparable. Les prochaines dates parisiennes arrivent fin mars et en juin. Je serai de la fête ; un grand merci, chers musiciens, pour ces instants d'éternité et de magie.