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Vous vous rappelez de l'athlète Marion Jones ? Après avoir reconnu s’être dopée dans une lettre adressée à des proches, l’athlète américaine est passée aux aveux publics. Quelques heures après que le Washington Post a révélé que Marion Jones s’était dopée, l’athlète est passée aux aveux. Vendredi soir, devant un tribunal de New York, la sprinteuse a plaidé coupable de mensonge auprès d’agents fédéraux. Jones risque une peine maximale de cinq ans de prison ainsi qu’une amende de 250 000 dollars. Devant le scandale, les Comités olympiques australien (CONA) et américain ont demandé que les médailles que Jones a décrochées en 2000 à Sydney lui soient retirées. En Australie, l’Américaine avait remporté trois médailles d’or (100 m, 200 m et 4x400 m) et deux de bronze (4x100 m, saut en longueur). «J'espère que les médailles lui seront retirées. Si ces informations sont exactes et si elle reconnaît effectivement avoir fait usage de stéroïdes lors des Jeux de Sydney, alors c'est une bonne chose», a déclaré Coates, président du CONA. Comble de l’histoire, le titre du 100 mètres pourrait être récupéré par la Grecque Ekaterini Thanou, qui avait simulé un accident de moto en 2004 à Athènes afin d’éviter un contrôle anti-dopage…
Cela m'a bien fait rigoler, comme aurait dit Pierre Molinier...
Et cela me rappelle aussi quelques vers de Shakespeare, tirés de MacBeth :
"Tomorrow, and tomorrow, and tomorrow
Creeps in this petty pace from day to day,
To the last syllable of recorded time
And all our yesterdays have lighted fools
The way to dusty death. Out, out, brief candle!
Life's but a walking shadow, a poor player
That struts and frets his hour upon the stage
And then is heard no more. It is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing"
Dieu que c'est beau...