Lundi 15 juin 2009 | Une petite semaine avant la Fête de la Musique - j'ai remarqué qu'en recherchant sur Google Fête de la Musique 15e on tombe directement sur l'article de Paris15 que je viens de faire publier - et à l'issue d'un fort agréable week-end, je prends la plume pour donner signe de vie et quelques nouvelles. Tout d'abord, j'eus la surprise de ne pas bosser vendredi après-midi - grâce à un cafouillage-planning providentiel - ce qui m'a permis de passer ladite après-midi en compagnie de ma Bergère, et de l'aider à faire quelques courses. De retour, nous eûmes juste le temps de prendre un petit Apéro avant que de repartir pour l'Église Saint-Sulpice afin d'y écouter la divine Liz Mc Comb, chanteuse de Gospel émérite et touchée par la Foi. Malgré un gros retard sur l'horaire prévu, puisque le concert ne commença qu'à 21 heures au lieu de 20 heures 30 (et les gens ont continué d'arriver jusqu'au début du concert, voire pendant celui-ci), nous profitâmes d'un merveilleux moment d'émotions et d'entrain et de profondeur indicible. L'Église Saint-Sulpice (qui s'était momentanément changée en Église Saint-Suplice à cause de l'attente insupportable) avait été parée de couleurs chatoyantes et de décors lumineux magnifiques, et nous étions juste en-dessous d'un haut-parleur, de sorte que nous ne perdîmes pas un détail musical, et pûmes capter les moindres imperceptibles nuances des musiciens. Le Chef de Musique se nommait Bertrand Richard, et Liz McComb ne se priva point de citer son nom dès qu'elle en avait l'occasion ! Quelques titres m'ont fait fermer les yeux tellement l'émotion affleurait ; quelques titres m'ont fait taper du pied tellement le rythme s'imposait. Au terme de 90 minutes de bonheur qui passèrent comme dans un rêve éveillé, nous rentrâmes dans le 15e en bus - en compagnie d'une vieille dame qui était aussi venue au concert, que nous laissâmes à Montparnasse, et qui avait tenu à découvrir cette musique Gospel après avoir lu un article dans La Vie. Touchant.
Fatigué par cette soirée et par la semaine qui venait de s'écouler, je m'écroulai. Le lendemain samedi, pas motivé par un lever matinal, je zappai le traditionnel JOGG, mais me promis de participer à celui de la semaine suivante, le dernier de la saison. En plus, en ce samedi après-midi, j'avais calé une formation avec mes compères de Paris15 (Khazâd & Lydia), qui sont en plein préparatifs de leur déménagement prochain pour Nantes. La formation - Comment Bien Écrire sur Internet - traita du fonctionnement du moteur de recherche Google en général, et des astuces et des techniques pour un meilleur référencement des articles publiés sur Paris15 en particulier. J'y appris moult choses passionnantes, et pris plaisir à revoir mes amis dans une ambiance détendue bien que studieuse. Je rentrai dans le sud du 15e vers 19 heures après 3 heures de formation, et retrouvai ma Bergère, fraîchement de retour de Saint-Germain-des-Prés, juste à temps pour un Apéro sur le balcon, suivi d'un délicieux repas pris en regardant le premier épisode (préalablement enregistré) de la nouvelle série FRINGE, sorte de X-Files moderne, et pour tout dire pas mal du tout. Je finis la soirée par la lecture d'un bon roman historico-policier, Oscar Wilde et le Jeu de la Mort, dont le héros n'est autre... qu'Oscar Wilde ! Mais l'on y croise également pléthore de personalités qui faisaient le Londres de la fin du 19e siècle. Réjouissant, divertissant et intelligent. Le dimanche me vit me lever tardivement, nous prîmes un brunch revigorant, puis je sortai rendre quelques CD's à la MMY, sous une chaleur et une moiteur écrasantes. Heureusement que la MMY avait retrouvé sa climatisation ! Je récupérai une nouvelle cargaison de CD's - des nouveaux titres pour la Liste de Lecture de mon iPOD - puis rentrai pour faire un peu de bricolage sur le balcon pendant que ma chère et tendre travaillait à la préparation de quelques cours. Une fois la canicule passée, nous sortîmes faire une balade dans le quartier et dans la rue Rosenwald, où un appart' est à louer ; je suis toujours à la recherche d'un studio à louer dans les alentours du PGB, et j'ai visité 2 studios la semaine dernière, sans nouvelles. Et pas de nouvelles, mauvaises nouvelles... Mais je persiste. J'aimerais que ça avance plus vite, que les choses se fassent fissa, mais je prends mon mal en patience. Au moins ai-je quelques dossiers tout prêts au cas où... De retour de notre marche Quinzièmoise, nous apérotâmes et discutâmes sur le balcon, sous le regard noir des corneilles qui tournoyaient et côassaient dans le ciel dégagé de cette fin de week-end qui m'aura laissé un petit goût fort agréable...