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lafore

  • Les Joyeux Urbains... dans le BAIN !

    medium_22012007097.jpgLundi 22 janvier 2007. Journée á Saint-Lazare, assez cool. Je termine vers 15 heures 30 mais je dois passer par ma boîte pour prendre des dossiers en vue de faire passer un test linguistique pour un VIP le jeudi suivant. Du coup, arrivé rue de Tilsitt, je m'octroie une petite pause en compagnie de Sém, et je lui propose de la dépanner en allant porter un paquet á la Poste de la rue Balzac, non loin de notre société, puisque cela l’embête de le faire. Cette petite course me prend une vingtaine de minutes, et me permet de m’aérer un tantinet. De retour, comme il se fait déjá presque 17 heures 15, nous convenons d’aller boire un verre au Café Latéral tout prés. Je pars devant, et Sém me rejoint aprés un assez long temps d’attente, que je passe á feuilleter la presse du jour. Sém arrive enfin, me permettant enfin de commander et, partant, d’étancher ma soif. Je la préviens que je dois partir á 19 h 15 maximum afin d’arriver á temps á un rendez-vous fixé á l’Olympia. Donc Sém et moi discutons de choses et d’autres, et nous sommes rapidement rejoints par Amia et Juliette, en ordre dispersé. J’apprécie décidément ces moments de franche camaraderie, ces instants lénifiants qui permettent de soulager la pression du boulot et le stress afférent – même si je ne suis pas celui de notre petite assemblée qui souffre le plus du stress... Vers 19 h 15, je glisse un billet de 5 euros sous mon verre et je léve l’ancre ; je mets les voile en direction de L’Olympia, avec dans les oreilles une excellente reprise par Foo Fighters et Brian May du titre de Pink Floyd, Have a Cigar.

    medium_JU.2.jpgArrivée á l’Olympia. Cela fait une petite éternité que je n’y était pas revenu. Je retrouve avec plaisir les néons carmin signalant les artistes du soir, le grand hall tout de rouge vêtu, l’ambiance unique de ce haut lieu musical, déménagé il y a une dizaine d’années á quelques métres de son emplacement originel. Je retrouve sur place quelques Peupladiens, dont Thierry, qui nous fait bénéficier de places gratuites pour voir un groupe de moi inconnu : Les Joyeux Urbains, qui ne susciteront effectivement pas la morosité ! Nous sommes 7, et nous prenons finalement place dans une rangée tout en haut des gradins. La premiére partie est assurée par David Laforge Lafore, un joyeux trublion qui se met presque á poil pour interpréter ses deux premiers titres en solo. Il est ensuite rejoint par deux musiciens, pour un premier set décalé et original á souhait – voire légérement iconoclaste et persifleur. Sophie et moi profitons de l’entracte pour filer au bar, puis la sonnerie nous rappelle qu’il y a une seconde partie ! Les Joyeux Urbains sont une belle découverte pour moi, même si je n’achéterai vraisemblablement pas leurs CD ni ne retournerai les voir en concert. Nonobstant, j’ai apprécié leurs jeux de mots plus ou moins fins, leur sens de l’impro, la qualité de leur chant (même si les micros étaient un poil trop ouverts á mon goût), leurs sketches faussement improvisés, et leur virtuosité guitaristique, enfin – et surtout ! Donc : excellente soirée indeed !
     
    medium_JU.jpgA la sortie, aprés deux ou trois rappels de folie (de nombreux fans se trouvaient dans la salle), nous marchâmes un peu dans le froid et trouvâmes un abri bienvenu sous la forme d’un pub irlandais des environs. Au bar, une demi-douzaine d’avinés anglo-saxons poussaient la chansonnette á tue-tête, tandis que la musique de fond était tirée de l’album Brothers in Arms, de Dire Straits. Pas mal. Je commandais une Edelweiss et notre petit groupe resta une bonne heure á discutailler avant de tailler la route pour cause de Métro á prendre. Nous nous séparâmes en deux groupes, puis trois. Sophie et moi-même prirent la Ligne 8 jusqu’á La Motte-Picquet, et je parcourais les derniéres centaines de métres á pied en écoutant Alone, du groupe BuckCherry, dans un froid glacial et polaire. Arrivée-Maison á 2 heures. Couché-Lit á 2 heures 10 ! 
     
    En guise de conclusion, je ne pourrais que faire remarquer le contraste, d'ailleurs saisissant (comme le froid), entre la chaleur humaine et musicale du concert et la froidure extréme des températures, en cette belle soirée...