VSD – SEM 02. Ces derniers temps, je me suis fait discret. Non pas que je subisse le contrecoup d’une crise de timidité passagère, loin de là, je pense m’éloigner pour de bon des affres des valses hésitations et autres retenues liées à cette maladie (mal à dire ?) handicapante, mais c’est tout simplement que le temps me manque.
La semaine dernière j’ai repris mes cours du soir à l’IUT de PARIS, c’est-à-dire que je donne 3 heures de cours de 18h30 à 21h30 auprès de salariés en Formation Continue, ce qui est très motivant mais aussi fort crevant, d’autant que je fais cela après ma journée habituelle de travail. J'occupe le poste de Chargé de TD, en réalité. Donc le mardi soir lorsque je rentre chez moi vers 22 heures, il n’y a plus personne ! Mercredi dernier je suis passé chez une amie et voisine qui prépare un diplôme d’anesthésiste et qui doit rédiger un Mémoire ; comme elle est novice dans la chose informatique, je suis allé lui filer un coup de main et ai tenté du mieux que j’ai pu de lui redonner le moral, tant elle semblait dépassée par l’ampleur de la tache ; les dernières nouvelles de sa part sont beaucoup plus positives, tant mieux ! Du coup je suis rentré vers 22 heures ce mercredi soir, une boîte de Leonidas (qui a fait long feu) et une grosse fatigue en prime… Le jeudi j’ai pris un verre en charmante compagnie au ZOO à 19h30. L’heure a tourné sans que je ne m’en rende vraiment compte, et à 22 heures je quittai à regret le ZOO pour rejoindre mon frère, ma tante et mon oncle à Parmentier pour boire un verre au bar Le PLEIN SOLEIL. Au vu de quelques joyeux lurons encore présents, je constatai qu'il ne devait pas y avoir QUE le soleil qui tapait ! Rentré et couché à 1 heure 30 du matin. Le vendredi soir fut plus calme, mais je souffrais pas mal de la fatigue accumulée, d’autant plus que cela faisait une semaine que je bossais à Levallois-Perret pour des Audits Linguistiques ; à ce titre, je dois accueillir les stagiaires, faire un speech de présentation, et enchaîner avec les entretiens individuels avant que de corriger la partie écrite du test. Ceci répété une douzaine de fois dans la journée, depuis le mardi. Ouf ! Le point positif, c’est que je ne suis pas seul, et je suis réellement enchanté de faire partie d’une équipe de chic et de choc comprenant une anglaise (Laura, pour le chic) et un américain (Paul, pour le choc), avec qui je m’entends super bien ; ça donne toujours du baume au cœur de se sentir partie prenante d’une équipe. Nous échangeons énormément sur les différences culturelles, et on s'amuse bien car on s'entend bien. J'ai trouvé là une ambiance de travail fort sympathique, ce qui me rappelle un peu la période des grands jours au TECHNOCENTRE en compagnie de Sémira, Nabil et Valérie... Et puis la nourriture de la cantine de la société dans laquelle nous bossons est vraiment succulente. Je suis très content de retourner là-bas à partir de mercredi prochain !
Quant à ce week-end proprement dit, il fut relativement occupé lui aussi. Le samedi 14 janvier 2007 matin fut consacré à quelques taches ménagères diverses, à régler un problème d’assurance pour les assoss dont je m’occupe et vers 14 heures, après avoir mangé rapidement, je me mets en route pour Crimée, pour participer à l’Assemblée Générale de l’assoss de Kinésiologie (l’Assemblée Générale de l’assoss de Yoga fut samedi dernier) ; la réunion dura une bonne heure, à l’issue de laquelle nous allons prendre un pot dans un café environnant, puis je discutai seul à seul avec Bernadette, l’amie qui m’a gentiment demandé de présider son assoss. Je repars ensuite vers 16 heures pour un cours d’informatique dans le Seixième et je rentre finalement dans mes pénates vers 20 heures. Juste le temps de faire une petite sieste avant de rejoindre mon oncle (acteur de son état, en répétition en région parisienne durant quelques jours, ce qui nous donne l’occasion de nous voir) au LIMONAIRE (rendez-vous vers 22 heures) pour assister au spectacle musical qui s’y joue, spectacle composé de trois parties assurées brillamment par trois artistes fort différents. Il fait excessivement chaud là-dedans, et à un moment je m’éclipse à l’extérieur histoire de ne pas succomber à la chaleur tropicale régnant à l’intérieur. En plus, nous sommes debout, coincés entre les gens assis au bar et ceux attablés en salle. A la fin du spectacle, les gens s’en vont et je vais prestement squatter le bar et je discute avec l’un des artistes, un américain de Virginie, avec qui nous parlons musique et politique durant une bonne heure, en vidant nos bières. Je lui laisse ma carte, et lui promets de revenir le voir le 22 février. Je vais ensuite à la table où se trouve mon oncle, qui discute avec des connaissances, et nous rentrons par le dernier Métro ou presque, sur le coup de 1 heure 50 du matin. C’est la première fois que je prends le Métro un samedi soir si tardivement, ça fait tout drôle ! C’est une super idée que d’avoir prolongé le service du Métropolitain jusqu’à 2 heures 15 les samedis soirs ! Du coup je me couche vers 2 heures 30, la tête emplie d’une bonne chanson de Mark Knopfler écoutée durant le trajet via mon iPOD.
Dimanche 15 janvier 2007 : levé en cata vers 10 heures. Je suis invité par Khazâd et Lydia à prendre le petit-déjeuner chez eux, à deux ou trois pas de chez moi, et je découvre avec une once d’envie le fastueux appartement qu’ils occupent, et je déguste avec délectation le petit-déjeuner par eux préparé, et nous parlons pas mal de l’assoss Paris15.fr et de ses futurs développements. Je joue un peu avec SNAP, le sautillant et bondissant et attachant chaton de mes amis. Khazâd me remet deux paquets d’autocollants estampillés Paris15.fr, et il est bientôt midi, l’heure de repartir pour le Onzième retrouver ma tante, mon oncle et mon frère pour un déjeuner/galette des Rois rue Saint-Maur. L’ambiance y est excellente, nous mangeons comme des rois (ça tombe bien, nous allons les fêter dans quelques instants), nous buvons un excellent vin corse et un Café de Paris non moins excellent ; nous rions beaucoup, ce qui est dû au moins autant au plaisir de nous retrouver qu’à la quantité de vin ingurgitée, à mon avis. Après ce repas pantagruélique, nous rallions l’appart qu’occupe mon oncle durant la durée de ses répétitions, appart qui se trouve juste en face de l’arrière de l’église Saint-Ambroise.
Nous y allons à pied, très bonne occasion de pas mal rigoler encore, et de nous dégriser un peu. Arrivés à l’appart, nous rigolons déjà moins : les lieux sont emprunts d’une profonde tristesse, d’une mélancolie frappante, d’une nostalgie qui transpire de chaque bouquet de fleurs fanées, de chaque élément de déco datant des années 70 et qui donne un air légèrement fantomatique et hors-du-temps à l’endroit, du lustre absolument Kitsch au camaïeu verdâtre des papiers peints et des meubles... Nous buvons notre café turc avec plaisir, mais je quitte les lieux avec un plaisir encore plus grand, heureux que je suis de m’échapper de cet endroit délétère et anxiogène. Je reprends le Métro pour me rendre à un cours d’informatique près de la Maison de la Radio, et je rentre finalement chez moi au terme d’une longue journée, pour profiter de la soirée. Je réponds à quelques méls, passe en revue les programmes télé sans rien trouver d’excitant, surfe sur quelques sites intéressants (celui de Jean-Pierre Petit notamment) et écoute un peu de musique ; je file au lit, où je suis ravi, vers minuit et demi. La semaine suivante promet d’être aussi chargée en activités extra-professionnelles, mais un peu moins lourde en activités professionnelles. ET VOUS, QU’EN EST-IL DE VOTRE WEEK-END ?