Mercredi 12 mars 2008 | Journée à Saint-Lazare, levé à 8 heures après m'être couché à 3 heures - je bosse sur une traduction de pièces de théâtre, avant d'enchaîner sur un vrai boulot de traduction pour la déclinaison anglaise d'un site WEB français. Je passe la journée à faire passer des tests d'anglais par téléphone ; une majorité de femmes assez sympathiques, ce qui est un facteur suffisant de motivation. Vers 17 heures je quitte les locaux de la rue d'Amsterdam pour retrouver à 18 heures l'équipe de campagne de Anne Hidalgo, qui organise un "Point Fixe" aux abords du métro Dupleix. Je me saisis d'un paquet de tracts - remerciements pour le vote de dimanche dernier, qui a placé cette liste en tête, et profession de foi du deuxième tour - et je m'en vais déambuler dans les rues de mon quartier afin de transmettre ces précieux documents et prêcher la bonne parole... Je retourne au "Point Fixe" pour un ravitaillement en vol, et je repars. Je finis par arriver au métro Dupleix, et je reçois un appel de Rebelle, qui se trouve à 20 mètres de moi. Happy coincidence ! Nous tractons de conserve, puis allons boire un coup aux Prolongations jusqu'à 20 heures 30. Rebelle m'informe de la scission de la liste D'Aboville, la tête de liste éponyme s'étant coupée de ses co-listiers pour cause de négociation personnelle au mépris des avis de ses suiveurs. La liste D'Aboville se retrouve de ce fait décapitée, ce qui accroît les chances de la liste Hidalgo. Cette bonne nouvelle redonne du coeur à l'ouvrage, et en dit long sur le climat délétère qui règne au sein des listes de droite, qui, pour la première fois dans le Quinzième, risquent gros. 21 heures, je quitte Rebelle à LaMotte-Picquet, et vais retrouver Khazâd au café La Place, où la terrasse fumeurs est accueillante. Point de chute récurrent et point de rendez-vous habituel. Toujours aussi content de partager un moment avec le créateur du site Paris15.fr ; je récupère un boîtier photo semi-pro, avec dans l'idée de faire de beaux clichés lors de la soirée JAZZ de vendredi. 23 heures, il est temps de rentrer à la maison. Sur le chemin du retour, je croise un type qui transporte trois pizze dans leurs boîtes Pizza Hut, je lui dit en passant que ça a l'air bon, dans un sourire, et quelle n'est pas ma surprise lorsqu'il se propose de m'en donner une généreuse portion ! Je regagne mes pénates en grignotant de bon coeur dans cette pizza providentielle, n'ayant rien mangé depuis midi, et l'estomac avide de nourriture après ces tours et détours dans le quartier, après ces rencontres sympathiques et ces moments conviviaux appréciés.