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grève des taxis

  • Une journée pleine de rebondissements !

    Mercredi 26 septembre 2007. Le mercredi, c'est pas ravioli, ce serait plutôt sorti de Paris ! Comme le mercredi est le seul jour libre de mon planning, je suis régulièrement en formation en province, et hier j'ai mis les voiles en direction de Deauville. Malheureusement, je me suis arrêté avant la côte, à Évreux, plus précisément. Levé à 6 heures du matin, (j'étais pourtant tout à fait ravi au lit, mais ça va encore, la semaine dernière c'était à 5 heures, le lever) au son de Clapton (la chanson So Tired est tout à fait de circonstance), je prends une bonne douche bien chaude, un bon petit-déjeûner, et je file à Saint-Lazare où je dois acheter mon billet. Mon train est à 8 heures, il doit arriver à Évreux à 9 heures, et ma formation débute à 9 heures 30 ; théoriquement, j'ai donc amplement le temps, une fois rendu à dabea104d50c98437e6da9908a2a6242.jpgÉvreux, de héler un taxi et d'arriver sur place à l'heure dite. Théoriquement. Car, déjà, la SNCF ne l'entendait pas de cette oreille. Le train s'est immobilisé dans un petit patelin vers 8 heures 45, pour cause d'accident de voyageur sur la voie, et n'a quitté cette gare qu'un quart d'heure plus tard, me donnant, certes, l'occasion d'écouter les chansons de l'album de Mark Knopfler que je n'avais pas encore eu l'occasion d'entendre, mais me donnant aussi des sueurs froides puisque je supputais que j'aurais du mal à arriver à l'heure, du coup. Le reste du voyage se déroula sans autre encombre, et je descendis à la gare d'Évreux, dans un froid glacial, avec une unique pensée en tête : trouver fissa un taxi. Et là, comble du bonheur, en sortant de la gare, je vois une vingtaine de taxis sagement alignés le long du trottoir. Quelle chance ! Je m'approche de la file mais je me rends très vite compte que quelque chose cloche. Les chauffeurs sont à l'extérieur de leur véhicule, qui discutant, qui buvant un café, qui se trimballant avec d'étranges2d052c0d0f53abc359d5269e9c12bc93.jpg affichettes prestement collées sur les portières des taxis... Et là, comble du malheur, je me rends compte que tous les taxis sont en grève. D'ailleurs, des camions de CRS sont là, qui empêchent les véhicules particuliers de s'approcher de la gare. Quelle tuile ! Et il est déjà 9 heures 20... C'est cuit pour commencer à l'heure dite... Bon, je me saisis de mon téléphone portable (qui n'a plus de batterie, ou presque) pour appeler mon contact dans la boîte où je suis censé être déjà arrivé. La dame au bout du fil, super gentille et compréhensive, vient carrément me chercher en voiture (à Paris, on peut toujours s'accrocher pour obtenir le même résultat), et à 9 heures 45 je suis presque opérationnel - juste le Barco à brancher, ma clé USB à connecter, et ça roule ! Je termine ma formation à 12 heures 30, j'ai rattrapé le retard (pas comme la SNCF), et je vais m'octroyer un bon repas à la cantine, toute proche. A 13 heures 30, je regagne ma salle, espérant n'avoir personne l'après-midi, comme c'était plus ou moins prévu ; or, à ma grande surprise, une personne m'attend sagement, et je me vois déjà répéter ma présentation à grand peine, laborieusement, jusqu'à 17 heures 30, n'arrêtant qu'à bout de souffle et d'énergie, pour m'écrouler dans un taxi. J'avais juste oublié qu'il ne fallait pas trop compter sur les taxis aujourd'hui...

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