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expédition

  • Expédition pour ALGER !

    o7 août 2006 - Je suis chez mes parents à Decize depuis 2 jours, et je m'apprête à repartir pour Paris ; je suis passé par la Nièvre afin de déposer Pooka dans sa résidence d'été, et j'en ai profité pour passer un peu de temps avec mon frère et sa copine, toujours plongée dans ses révisions. Ce fut un court séjour mais je reviendrai après Alger pour récupérer Pooka et récupérer tout court. Mon train est à 17h00, j'arrive à Paris vers 21h00, et je repars le lendemain par le train de 06h20 à la Gare de Lyon. Jamais je ne me suis levé aussi tôt depuis que je suis en vacances !

    o8 août 2006 - Réveil à 5h du matin, l'idée étant de prendre le premier TGV pour Marseille (1ère Classe s'il vous plaît) pour arriver vers 9h30 et avoir le temps de rejoindre la Gare Maritime pour un départ vers 11h00. Le trajet en TGV se passe super bien puisque j'en profite pour finir ma nuit, et j'arrive à la Gare Saint-Charles à l'heure prévue. Ce sera bien la seule fois où je serais à l'heure lors de mes moult déplacements, mais cela je ne le savais pas encore... La Gare Maritime se trouve à 15 minutes en Métro, et j'arrive largement dans les temps... pour m'entendre dire que le navire sur lequel je devais embarquer est... purement et simplement annulé !! ARGH ! Tout ça pour ça ! Je fais la queue pendant 45 minutes pour changer mon ticket (prochain bateau le lendemain) et je refais 30 minutes de queue pour récupérer quelque 40 euros (royal) que la SNCM concède aux infortunés voyageurs en tant que compensation. Tu parles, avec ça je vais me payer une demi-nuit d'hôtel. Du coup, fulminant presque de perdre bêtement une journée de vacances en Algérie, je sors de cet endroit maudis et je vais baguenauder dans les environs, traînant ma valise comme un boulet, et finissant par atterrir dans un café miteux non loin d'un hôtel IBIS. Après une brève hésitation, je me résous à poser mes affaires chez IBIS, prendre une bonne douche et repartir en vadrouille dans les rues marseillaises. Direction le Vieux Port, le quartier du Panier, les rues commerçantes (petit passage par les boutiques Nike et au Virgin pour profiter de la climatisation, car il fait une chaleur à tomber) et retour vers le Vieux Port en fin de journée ; je trouve un bar à mon goût, quasiment vide comme la plupart des autres estaminets du coin - les touristes préfèrent carboniser au soleil, trop peu pour moi. Je bois deux bières en lisant quelques magazines prévus à cet effet, et sur le coup de 22h00 je regagne mon hôtel. Le côté positif est que j'aurais bénéficié d'une journée de balade dans un Marseille que j'ai retrouvé avec plaisir, et j'aurais aussi récupéré un peu de mon lever aux aurores... Le lendemain, mon navire de remplacement doit appareiller sur le coup de 15h00 ; je prévois d'arriver sur les lieux vers midi, tranquillement.

    o9 août 2006 – Lever vers 10h00 et préparation rapide de mes affaires en vue de rejoindre enfin mon bateau de remplacement. Je passe par l’accueil de l’hôtel pour le check out, et je me mets en route en traînant derrière moi ma valise ; sur le chemin, comme je suis tout de même en avance, je m’octroie un café et un jus d’orange en terrasse devant la rade, et au soleil. Je savoure ces derniers instants sur le sol français… Arrivé dans la Gare Maritime, tout semble aller comme sur des roulettes, jusqu’au moment où on annonce que le bateau aura du retard ! Je rêve, là ! Au final, le navire qui devait partir vers 15h00 lèvera l’ancre à… 19h00 ! On dit souvent que les voyages forment la jeunesse, moi je dis qu’ils formeraient plutôt la patience ! Bref, je prends mon mal en patience à l’aide d’un bon livre, et je finit par échouer au « bar » où je consomme un coke et discute un peu avec un autre naufragé de l’attente, qui se révèle relativement intéressant, et qui m’indique les choses à faire à Alger, et qui m’entretient de divers points historiques. Au terme d’une journée où il ne s’est pas passé grand-chose, nous embarquons au prix de moult difficultés causées par des bagages parfois très pesants, souvent encombrants, mais toujours peu maniables… Je prends connaissance du bateau, le TARIK, navire algérien, et j’erre un peu dans les coursives, m’accoude au bastingage pour m’enivrer de l’écume blanche qui fouette mon visage, et je vais manger un morceau au Self-service. A la suite de quoi je regagne le Salon Pullman (sic) qui est le lieu dans lequel je vais essayer de dormir un peu, assis que je suis dans un large fauteuil assez incommode. Le tout est de dormir suffisamment pour réduire le temps d’inactivité du lendemain, vu que notre arrivée n’est pas envisagée avant 17h00… et que j’ai déjà attaqué un nouveau bouquin (la traduction anglaise de 11 Minutes, par Paolo Cuelho) !