En ce dimanche 21 mai 2oo6, mon programme était le suivant : tout d’abord un cours de yoga de 11h30 à 13h30, suivi d’un excellent déjeuner à quatre dans un chouette endroit au pied de Montmartre (Le Paprika), et ensuite, grimpette à pied jusqu’au Musée de Montmartre où je devais prendre possession de notes de cours à envoyer en Espagne chez mon amie Magda. Le soleil, tout comme hier, était présent par moments, mais la journée a tout de même fini sous la pluie !
J’ai profité du fait que j’étais à Montmartre pour me promener et me perdre dans ce quartier très pittoresque… et très touristique ! Le dépaysement est garanti, et je me suis senti en terres étrangères, un peu comme en vacances dans une ville indéterminée, au milieu d’un sabir constitué de langues diverses, comme si la Basilique de Montmartre s’était muée en une Tour de Babel d’un blanc immaculé. Mes pas m’ont menés vers la Place Dalida, dans des petites ruelles, sous un soleil bien présent. Le Musée de Montmartre, où une dénommée Sandra devait me remettre de précieux documents, est un vieux musée (qui date de la fin du dix-neuvième siècle) très mignon, avec un petit jardin exceptionnel qui vous fait vous transporter dans un coin perdu de Province, au milieu de fleurs, de voûte de verdure et de calme – le Musée de Montmartre se trouve à l’écart des rues les plus fréquentées, et, partant, de la masse bigarrée des touristes en goguette.
Lors de mes pérégrinations j’ai même trouvé une sorte de Marché de produits du terroir (oui, mais lequel ?) avec une vieille voiture qui devait bien dater du début du siècle (le Vingtième) ! Photo ci-jointe. Après avoir marché une bonne heure, j’ai repris le Métro à Guy Môcquet pour rejoindre le sud de Paris, où j’ai été accueilli par la pluie. Au moment où la clé tournait dans la serrure, de violentes rafales de vent et de pluie se sont abattues sur le quartier… Je suis donc rentré à temps !
Je termine de taper ces quelques lignes sur mon BLog, puis je vais certainement aller comater un peu devant la télévision. Je dois avouer que je n’aime guère les dimanches soirs, précurseurs de la reprise du boulot le lendemain ; mais sachons profiter du moment présent, il peut encore s’en passer, des choses, avant le fatidique réveil du lundi matin ! Tiens, cela me fait penser que je n’apprécie guère non plus les lundis matins…