Samedi 20 janvier 2007
Levé vers 12 heures pas trop tôt et un peu de taches ménagères pour me réveiller tout à fait. Un brin de ménage, un peu de repassage, une petite machine et me voilà parti à la Maison de la Culture Japonaise à Paris pour acheter deux places pour le spectacle de la troupe japonaise Condors, qui clôt une série de trois représentations parisiennes ce soir même. On me dit malheureusement que c’est complet de chez complet, mais que je peux me pointer vers 19 heures pour mettre mon nom sur liste d’attente. Ouch ! Tout cela ne me dit rien qui vaille, mais OK. Du coup, je rentre chez moi, étends le linge lavé du matin, et pars faire de menues courses au supermarché en bas de chez moi. Je bosse un peu sur quelques mises à jour pour le site de l’assoss Khépri, et je mange sur le pouce. Vers 18 heures 30 je pars à nouveau pour la MCJP pour m’inscrire dans les premiers sur la fameuse liste d’attente. Je réserve deux places, respectivement en seconde et troisième position. Pas mal. Je connais suffisamment Sandra, avec qui je vais assister au spectacle, pour savoir qu’elle n’arrivera pas avant 20 heures, et les places libérées offertes aux personnes en attente seront données vers 19 heures 55. Et en effet, cinq minutes à peine avant que Sandra ne montre le bout de son nez, j’obtins mes deux places si recherchées. Parfait timing. J’exulte littéralement ! Ils ont en fait libéré 7 places, ce qui me laissait une petite marge de manœuvre, mais j’avais préféré ne pas prendre le risque de décevoir Sandra, et je savais pour en avoir parlé le matin même avec le Monsieur de l’Accueil que j’obtiendrais des places en m’y prenant en avance. Bref, nous entrons dans la salle, toute enfumée et décorée de guirlandes brillantes suspendues entre le plafond et le haut de la scène, prenons place en haut des gradins, et bientôt le spectacle commence. Et là, WOW !! La publicité laudative et les critiques dithyrambiques sont diablement méritées ! Quelle énergie, quelle créativité, quelle punch, quel talent !! Je suis vraiment scotché et ébahi et abasourdi et bluffé et estomaqué et surpris et ébaubi et émerveillé par les trouvailles chorégraphiques et l’inventivité de cette troupe à nulle autre pareille. Après plus d’une heure trente, et au terme de deux rappels de folie, je reste hagard sur mon fauteuil, comme assommé, vaincu par tant de dynamisme et d’entrain. J’ai adoré les chorégraphies, vraiment inventives et surprenantes, et énormément apprécié les musiques anglo-saxonnes leur servant de support. Le son était d’ailleurs à la limite du supportable, et encore étions-nous placés loin des hauts parleurs… Mais vraiment, WOW ! Je raccompagne Sandra devant chez elle, et rentre à vive allure à la maison, en raison du froid hivernal bien présent, et qui remplace désormais l’inhabituelle douceur de janvier.