Lu sur le Blog de Jacques Attali :
"Plus grave encore, beaucoup de spécialistes murmurent que la transformation du climat, aggravée ou non par l’activité humaine, pourrait avoir, à court terme, des conséquences mortelles pour l’espèce humaine : Soit elle libérerait des bactéries contenues dans la toundra sibérienne, (plus précisément dans la merzlota, terme russe pour définir le pergélisol, la partie gelée du sous-sol de la toundra), entrainant la formation de méthane et sa transformation partielle en protoxyde d’azote, ayant beaucoup plus d’impact sur le climat que le gaz carbonique. Soit parce que cela libérerait directement des puits de méthane, (aujourd’hui piégés dans des cristaux d’eau) qui se répandraient sur la planète en un nuage asphyxiant. De ces hypothèses, beaucoup de savants parlent ; certains ont mesuré la présence de ces bactéries dans la mer de Laptev, en Russie, au bord de l’océan arctique. Certains avancent une date pour la catastrophe : 2012. Le nouveau ministre de l’energie américain, Steven Chu, prix Nobel de physique, dit lui-même son inquiétude : La grande peur, c’est que la toundra se réchauffe, que ces microbes se réveillent, et qu’ils s’attaquent à ces réserves de carbone, qui seraient libérées dans l’atmosphère. Dès lors, quoi que fassent les humains, la situation serait hors de contrôle. D’autres savants, rassurants, disent au contraire que l’impact de ces bactéries sur le climat n’aura pas lieu avant 20.000 ans, en particulier parce que le niveau des mers va monter."