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aphorismes

  • COMPILATION-1

    Quelques jolis mots tirés des Archives de ce BLog ; en toute modestie, j'inaugure une nouvelle Rubrique, que j'ai nommé tout simplement BEST-OF. Des petites phrases glanées ici ou là, à déguster comme l'on goûte un bon vin...

    "Qui dit décembre dit un an de plus dans la vie et la vue, les fêtes de fin d'année, les frimas, la neige..."

    "Bref, nous sommes encore jeudi, et jeudi, c'est pas ravioli, c'est Orly !"

    "La fin de semaine approche à grands pas, et c'est tant mieux. La fatigue se fait sentir, et c'est tant pis. Je décide de prendre mon temps et une bonne douche."

    "J'inaugure une méthode de fonctionnement multitâche originale : un coup de rouge, une photo, des applaudissements, et quelques paroles éructées aux moments opportuns. Parfois dans cet ordre là, parfois pas ; tout dépend du facteur variable de l'équation : le nombre de coups de rouge bus."

    "Car il est des yeux qui paraissent sans fin et sans fond, et il est des sourires qui ô combien ravissent et comblent d'aise ceux qui s'y plongent. Il est des anges incarnés qui semblent avoir attendu depuis des temps immémoriaux ; et lui se demandait, en cette nuit claire et étoilée, comment il se faisait qu'un certain ange ait pu l'attendre, lui, depuis des temps oubliés, et comment il avait pu se passer de ces regards limpides et de ces sourires divins et de ces yeux rieurs..."

    "Ce Sagan, je l'ai apprécié comme on goûte un fin Champagne: il contient la force, la sensibilité, la douceur, l'impétuosité, la pétillante, la folie... et la profonde désespérance qui sourd, insidieuse et implacable, qui conduit inéluctablement à un ending pas happy du tout, fait de solitude et de peur et de détresse."

    "Les étraves des navires nocturnes brisent les lames de fond du désespoir et noient les larmes effrontées qui, parfois, remontent des profondeurs pour venir couler, amères et salées, sur quelque joue mal rasée, sur quelque visage buriné, s’écrasant, lourdes et libérées, dans quelque verre délavé, sur quelque table usagée, maculant de leur parfum d’éternité le quotidien routinier d’un Capitaine désabusé…"

    "Voilà ce que représentent pour moi ces semaines d’été, lorsque le mercure flirte avec les limites de la décence, lorsque le rythme trépidant va decrescendo, lorsque la cool attitude supplante les cadences speedées auxquelles on finit par ne plus porter attention. L’antidote, pour ainsi dire, se trouve dans le poison, mais notre préférence se portera toujours sur les chimères inaccessibles, sur les objets de désir desquels on se lasse aussi vite que l’on a voulu les saisir, plutôt que sur nous-mêmes et notre capacité intrinsèque et formidable à toujours pouvoir choisir l’angle de notre regard, la couleur de notre expérience, le goût de notre prise de conscience."

    "Sa modeste expérience de la vie lui fit reconnaître lá une situation qu'il affectionnait lui-même particulièrement : celle au cours de laquelle deux personnes se découvrent, apprennent á se connaître, et parfois, dans le meilleur des cas, lorsque le miracle d'une rencontre téléguidée depuis quelque cieux opportuns se produit, se reconnaissent alors même qu'ils se voient pour la première fois."

    "Je me perds dans mes pensées et me dis que finalement, ce Blog constitue un témoignage de mon époque que je montrerai peut-être à mes voisins dans 60 ans, et j’aurai, peut-être, moi aussi, un petit sourire aux lèvres devant leur air ébahi…"