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peuplade - Page 29

  • Soirée DEUX-en-UNE !

    Encore un long week-end bien rempli à l'horizon ! Est-ce la période pré-Noël qui apporte son lot de sorties et de rencontres et de rendez-vous d’hiver, dans une sorte de frénésie pré-apocalyptique ? Une fin d’année, c’est toujours un peu l’apocalypse, puisque c’est la fin de quelque chose ; on sait bien ce qu’on laisse derrière soi, mais l’on n’a qu’une vague idée de ce que l’on va trouver au-delà de l’horizon crépusculaire du 31 décembre… Bref, tout cela pour vous dire que mon week-end fut bien rempli, et que je n’eus aucune occasion de me reposer un peu, même si, paradoxalement, j’ai fait le plein d’énergie…

    Vendredi 8 décembre 2006

    Matinée à Clamart et après-midi à faire passer des tests d’anglais par téléphone, tout à fait le genre de perspective qui me fait prendre d’un pas léger le chemin du retour de Clamart jusqu’à Charles-de-Gaulle-Etoile… Mais c’est aussi l’occasion de retrouver les collègues et de récupérer mon chèque de salaire du mois de novembre (nous ne sommes toujours payés que le 10) ; vers 18 heures je file mettre mon chèque à la poste et je rentre chez moi, histoire de me préparer pour le double évènement de ce soir : (1) le POT des Quinzièmois de décembre (qui durera, en ce qui me concerne, de 19 heures à 2 heures 30 du matin) et (2) un repas de travail de Paris15, dans un  charmant restaurant que j’avais réservé : le Bistro des Cigales. Bref, j’arrive juste à l’heure au Charlie Birdy, où attend déjà une personne. Alors nous papotons en attendant les autres, qui arrivent en ordre dispersé, nous donnant l’occasion mutuelle de se découvrir davantage avant que la foule ne soit trop compacte et que ne se forment les inévitables clans, ou tribus, inhérents à ce genre de rencontre de masse. Je revois avec grand plaisir des têtes connues (je ne peux les citer toutes), et nous reparlons un peu, entre autres choses, du précédent rendez-vous autour de la conversation en anglais, qui fut profitable à tous ceux qui y participèrent… Vers 21 heures, je m’éclipsai pour rejoindre la fine équipe de Paris15 au Bistro des Cigales, afin de nous sustenter un peu (voire beaucoup en ce qui me concerne, n’ayant pas eu l’heur de manger à midi) et aussi de discuter des dernières news relatives au site. Le repas est excellent, nous passons en revue pas mal de points intéressants, et nous prenons congé du serveur (de bonne composition face à nos jeux de mots pas toujours très fameux, contrairement aux bons petits plats que nous avons dégusté avec délectation) vers minuit trente ; je raccompagne Khaz et Lydia jusqu’au carrefour Zola-Commerce, nous discutons encore un peu de notre soirée, de nos points de vue, de nos ressentis, puis nos chemins se séparent.

    Je retourne au Charlie Birdy pour vérifier de visu s’il reste des survivants. J’y arrive pile à une heure du matin, et il reste en effet une demi-douzaine de survivants en train de lancer des fléchettes à tout-va, pour ne pas dire à tort et à travers, dans le but obscur de payer une tournée générale de Corona. Moyennement motivé, autant par ce jeu que par son issue fatale, je remonte à l’étage et y trouve deux peupladiens en train de discuter. Ils ne voient pas d’inconvénient à ce que je me joigne à eux ? Non. Je papote donc avec une institutrice de Saint-Ouen et un steward d’Air France. Bientôt nous rejoignent, tels des Rois Mages chargés de cadeaux, Sophie et consorts, avec à la main, qui des bières, qui des goodies, qui des T-shirts. En tant qu’organisateur de la soirée, j’ai droit à une Corona gratis, ce qui me va droit au cœur. D’autant plus que je n’ai pas même eu besoin de fléchette lancer pour arriver à cette fin. Notre petit groupe de résistants à la nuit est à présent au complet, et les conversations vont bon train ; des binômes se forment spontanément. Je discute avec Sophie et Roublardise (qui m’a l’air de ne pas trop mal porter son nom), et l’heure tourne, et nous nous retrouvons assez vite seuls à cet étage déserté de ses festifs occupants. Il est quasiment deux heures trente du matin, et nous sortons dans le froid afin d’échanger encore deux ou trois mots et de rentrer dans nos pénates respectives. Pour ma part, je rentre au pas de charge et je me couche dans la foulée vers 3 heures et demi du matin, après avoir mangé un peu, rédigé ce bref compte rendu et trié mes méls.