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Film - Page 6

  • Haut les MAINS !

    Dimanche 06 avril 2008 | Après quelques tergiversations d'usage, je vis finalement J'aurais voulu être un gangster, film de Samuël Benchetrit, film qui s'est révélé très humain, très poétique, très léger et donc très recommandable. Beau film en N&B, belle lumière, sublimes gros 1514329417.jpgplans emplis d'une tendresse particulière pour les acteurs et joli hommage à la femme du réa...  J'arrivai vers 19 heures aux abords du ciné, trouvai LoZange en train de fumer sa clope dans le froid et la pluie mêlée de  neige qui tombait avec un peu de retard sur Paris... Tel l'ineffable Charlie dans la série américaine Charlie's Angels, j'étais accompagné de 4 Drôles de Dames et aprés la séance nous allâmes boire un verre (enfin, deux ; enfin trois pour moi) au café où nous étions déjà allé après Paris. Deux des Drôles de Dames sont vite parties, et je suis resté avec Natouna et une certaine Mirlotte, à discuter du film et de diverses choses.
     
    Je pensai que ce film, par quelques scènes se déroulant dans une banlieue anonyme, me rappelait fortement des films des années 70, tournés dans un Paris en plein travaux ; visions d'un Montparnasse en chantier dans Le Dernier Tango à Paris ; je retrouvai dans le film de Benchetrit des images d'Épinal de cette époque qui me vit naître, que je n'aurais pas connue consciemment, mais qui a laissé en moi une empreinte indélébile. Je peux ainsi rester scotché des longues minutes devant une photo de ce Paris révolu, de ces transformations urbaines surranées, et, ainsi, je pourrai revoir ce film avec une joie teintée de nostalgie noire et blanche.
     
    Surprise de la soirée, un véritable Ch'ti de Calais à qui j'avais ouvert la porte du bar s'est pris d'une soudaine amitié pour moi (d'autant plus soudaine qu'il buvait des coups depuis 14h30 nous a-t-il raconté), et il est venu s'installer à notre table, me payant même un verre au passage ! On a discuté le bout de gras ensemble un bout de temps, et j'avais parfois l'impression pas si désagréable de revivre des scènes du Dîner de Con, mais en réalité c'était un type attachant, cet Éric... pas forcément très recommandable, mais attachant... et puis un peu d'imprévu, ça change tout ! Bien qu'un peu éméché, il n'était pas (trop) lourdingue, et nous passâmes (du moins je passai) une excellente soirée. Retour en taxi vers minuit. J'avais toujours rêvé d'être un gangster.