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  • Week-End PASCAL

    Pascal est devenu, le temps d'un week-end, le prénom le plus populaire de France et de Navarre... Pour ma part, je m'embarquai en compagnie de mon frère (et de mon chat) dans un train en partance pour les environs de Nevers, ville que nous ralliâmes en un peu moins de deux heures. Comptez 30 minutes d'attente de correspondance pour la petite ville où habitent nos parents, et c'est á peu prés 3 heures de transport qu'il faut 78109053.jpgcompter pour se retrouver au vert, á l'abri de l'hystérie de la grande ville, á l'air pur, dans le silence des matins rudes et vivifiants. Je retrouvai avec joie toute ma (petite) famille là-bas, qui fut elle-même heureuse de revoir votre serviteur - et son chat, qui fut d'un calme olympien pendant le trajet ferré. Mon cousin de 9 ans, Mattéo, était là aussi, qui m'a fait prendre un nouveau coup de vieux lorsqu'il m'annonça, suite á une question que je lui posai, ne pas savoir que Yannick Noah avait été joueur de tennis avant que d'être "chanteur" ; c'est ma faute, aussi, á poser des questions á la con !
     
    Dans la nuit de dimanche á lundi, quelle ne fut pas ma surprise de constater, en ouvrant la petite fenêtre sur cour de ma chambre pour fumer ma cigarette quotidienne, qu'il s'était mis á neiger á gros flocons ! Du coup je remballe mon clope, je vais tambouriner á la porte de mon frère, et nous fumons notre clope sur le seuil de la porte, émerveillés par cette neige inattendue et poétique qui commence de tout recouvrir ; mon frère filme quelques beaux plans á l'aide de sa caméra 347245492.jpgmini-DV et je prends quelques photos. Dix millions de pixels et autant de flocons laiteux... Je me rappellerai longtemps de cette blanche surprise, de cette vision onirique et nocturne, de ce sentiment privilégié d'assister á quelque chose d'unique, sentiment renforcé par le fait qu'á cette heure avancée de la nuit nous semblions être les seuls au monde á contempler ce froid, cette neige, cette immaculée blancheur offerte á notre regard ébahi et á notre gaieté toute enfantine...
     
    Et vous, passâtes-vous de joyeuses fêtes pascales itou ?