Dimanche 17 mai 2009 | Alors que ma Bergère se rendait à son premier jour de cours intensifs -- et j'en profite pour lui souhaiter bon courage pour son deuxième, son troisième, son quatrième, son cinquième et son sixième, à l'issue duquel nous filons directement en Bretagne, votre serviteur se préparait pour une journée tout aussi Marathon. Mon vieil ami Nico m'avait contacté la semaine passée afin de me proposer qu'on se voit ASAP. Ce qui fut planifié pour ce dimanche mi figue mi raisin, mais néanmoins fort chaleureux -- mais pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la météo. Je rejoignai Nico à Bastille où nous allâmes nous restaurer au Café de l'Industrie, où le décor est improbable (il faut voir la tête de rhinocéros qui accueille les visiteurs à l'entrée des toilettes), la nourriture est plus qu'honnête (je me régalai d'une salade au poulet) et où les serveuses sont sympathiques, souriantes et avenantes (ce qui ne gâche rien). Quel plaisir de revoir mon ami Nico après quasiment 8 mois de contacts exclusivement SMSesques et quelques coups de téléphone croisés ! Je le trouve en pleine forme, et nous rattrapons le temps perdu en discutant de nos vies, de nos projets et de musique. Nico, outre des origines polonaises et des études d'anglais dans la même université et un service militaire dans la même base aérienne -- une sacrée histoire que je vous narrerai prochainement, est fana de guitare et de blues tout comme moi. Il n'en fallait pas plus pour que nous évoquions nos héros, de AC/DC à ZZ Top ! J'étais arrivé à Bastille vers 13 heures, et après ce bon repas suivi d'un bon café, il se fit rapidement plus de 16 heures. Je repris la ligne 8 du Métro en lisant le Tome 2 de Millénium en anglais (merci Anna) puis je fis un peu de repassage chez moi avant que de repartir pour la Médiathèque Marguerite Yourcenar -- que je n'avais jamais vue aussi bondée, imminence de l'heure de fermeture oblige -- pour rendre CD et bouquins et récupérer une nouvelle cargaison musicale. Retour chez ma Bergère via le parc Georges Brassens, et, une bonne douche plus tard, je repars en direction de Saint-Germain pour retrouver ma Belle qui sort épuisée de sa journée Marathon. Nous nous racontons nos journées respectives sur le chemin du retour puis finissons la soirée devant un bon repas assorti des fines aventures oxfordiennes de l'inspecteur Lewis.