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CLOVERFIELD | La Claque !

Jeudi 07 février 2008 | Après une journée relativement calme à ORLY - entendez par là que je n'ai pas eu à subir les conséquences de colis abandonnés, merci Vitae ! - je me rends directement au Gaumont Parnasse, après une petite sieste dans le ORLYBUS tout de même, pour aller voir le tant attendu CLOVERFIELD. La bande-annonce m'avait donné des frissons et des sueurs froides, et je ne voulais pas rater ce film énorme. Bien m'en a pris : cet OVNI cinématographique, véritable secret dont rien ou presque n'avait filtré, à part une bande-annonce impressionante et  qui avait fait le tour du WEB en moins de temps qu'il n'en faut pour décapiter la Statue de la Liberté, cet OVNI cinématographique, donc, est une da251db718bbdbb05c90f4933291a7a2.jpgvéritable claque ! Outre des effets spéciaux très réussis, c'est surtout l'ambiance et la façon de filmer qui marque les esprits - et les accoudoirs des fauteuils du Gaumont ! C'est un film d'un réalisme jamais atteint, et pour cause, qui ne s'étend pas sur les tenants et les aboutissants de l'histoire, mais nous plonge en plein dedans. Et ça, pour y être plongé, on y est plongé !
 
Tout le film, à l'instar de BLAIR WITCH, est tourné en caméra hautement subjective, puisque nous sommes censés suivre les pérégrinations nocturnes des héros via une caméra numérique, propriété de l'un des personnages. Le film alterne avec brio des moments d'extrême tension avec des passages psychologiques plus calmes ; les acteurs, inconnus au bataillon, sont tous très bons. Notons qu'il n'y a pas une seule musique dans le film, mais j'étais tellement pris par l'histoire que je ne m'en suis rendu compte qu'à la fin... C'est un film noir, que ce CLOVERFIELD... un film ni vraiment de science-fiction, ni vraiment d'anticipation. Je pense qu'il rentrerait plutôt dans la catégorie Fantastique. Et c'est vrai qu'il est assez fantastique.
 
C'est un mélange explosif entre la GUERRE DES MONDES et GODZILLA, mâtiné d'un zeste de télé-réalité. C'est un film dont le sujet central est la peur. La peur de cette chose qui attaque NEW-YORK - difficile de ne pas faire le lien avec les attentats du WTC en 2001, les plaies ne sont pas encore refermées... La peur de perdre tout ce qui faisait notre vie d'avant. La peur de perdre les êtres aimés. Mais c'est aussi un film sur le courage. Le courage de survivre coûte que coûte. Le courage d'aller sauver sa bien-aimée dans les décombres de son immeuble à moitié effondré. Et, chose étrange, c'est un film dont la fin ne nous laisse pas sur notre faim, comme on aurait pu le craindre au vu du véritable jeu de massacre auquel se livre le réalisateur. Bref, pour les amateurs de films d'action de qualité, ce CLOVERFIELD est un must du genre. Et puis, personnellement, ça m'a fait du bien de me détendre après une semaine fatiguante, et d'aller voir un film pop-corn (mais pas si superficiel que cela) pour changer des chefs d'oeuvres d'art et d'essai que je vois habituellement les dimanches soirs...

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