Www.ratp.fr : voici le site qui sera sans doute le plus consulté aujourd'hui et demain, sans préjudice des résultats attendus ou espérés... De toutes les façons, le trafic des métros sera quasi nul, pour ce que j'en ai lu, alors il ne reste plus qu'á prendre le train ! Pour ma part, je dois me rendre á Évry en ce mercredi noir, je pense que cela ne va juste pas être possible. Et jeudi je dois aller á Suresnes, ce qui va certainement encore me donner des sueurs froides... Et vendredi je vais comme d'habitude á Clamart... Oui, j'aurais eu une semaine trés banlieusarde, ce qui n'est pas pour me réjouir, soit dit en passant... Mais, devant l'adversité, il faut se serrer les coudes. De toute maniére, ceux qui auront la chance de monter dans un métro demain seront effectivement assez serrés ! Rectificatif : devant l'adversité, il faut savoir jouer des coudes. Une grande pensée donc, pour ceux d'entre-vous qui devrez voyager mercredi et les jours suivants ; il faudra s'armer de courage et de patience. A l'heure actuelle, je ne suis pas sûr s'il faudra davantage de courage ou de patience, je suppose que l'un laissera place á l'autre, puis inversement...
Le site de la RATP, avec le dernier point sur la misére circulation des rames :
Commentaires
Ce soir Rebelle se rebelle et a décidé de faire grève à l'unanimité après s'être concertée avec elle-même.
Grève d'une inauguration d'expo à laquelle elle avait vraiment envie d'aller à la mairie du 15 ; grève d'une réunion particulièrement importante, d'une tout autre nature ; grève de se défoncer pour des pignoufs qui de toute façon n'ont que ce qu'ils ont cherché à une majorité écrasante il y a quelques mois ; grève contre ceux qui n'ont pour religion que la conservation de leurs privilèges tandis que d'autres vivent en dessous du seuil de pauvreté, ne peuvent plus se loger ou galèrent de cdd en cdd ; grève contre ces étudiants qui s'accrochent à des chimères d'un autre âge qui vont les envoyer tout droit au chômage ; j'en oublie.
Ce pays marche sur la tête et moi j'ai décidé de me coucher tôt.
Ce n'est pas tant la conservation des privilèges qui me heurte (aurais-je des privilèges que je ne les laisserais pas filer comme cela, sans doute), mais bien le manque de réalisme et de réflexion de la part de ceux qui s'arc-boutent sur leur position ; au-delà des privilèges, si un changement de ma situation perso pouvait faire avancer la société, là je n'hésiterais pas un instant. Ce qui n'a pas l'air d'être la vision des grévistes -- mais là encore, il faut savoir ce/ceux qui mène(nt) à la grêve, les rouages intimes des syndicats, *la grêve comme raison de survivre, et non pas comme ultima ratio* - Le monde est complexe, rhâââ la la...