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L'Orange RIE, la ROSE pleure...

medium_06052007200.jpgDimanche 6 mai 2007 - En cette journée chaude et électorale (je voterai juste en face de chez moi, dans l'école primaire sise au 12 de ma rue), j'eu l'idée de me rendre au Musée de l'Orangerie, non point pour y déguster un jus frais (quoi que ceci eut été une riche idée) mais pour aller y voir le chef d'oeuvre de MONET, Les Nymphéas. Le Musée de l'Orangerie, en travaux depuis belle lurette, a rouvert assez récemment, et sa visite vaut réellement le coup ! Accompagné de ma Giraffa, nous fîmes la queue une dizaine de minutes, dans le cadre agréable des abords du jardin des Tuileries. Et le musée de l'Orangerie est magnifique, moderne, blanc immaculé, minimaliste, et les toiles présentées (dans la mouvance impressioniste pour la plupart) sont très belles (Renoir - pas mon préféré ; Matisse, Gauguin, Cézanne ; Soutine - j'adore) et on déambule avec plaisir au milieu de ces peintures évocatrices... Arrivés dans la salle des Nymphéas, nous laissâmes le temps s'arrêter et fixâmes les 4 toiles aux dimensions gigantesques jusqu'à s'imprégner de la magie et des subtilités de la peinture, des différentes saisons, des impressions diverses...

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En sortant du musée, après deux bonnes heures passées à admirer ces toiles épatantes, nous retrouvâmes la chaleur extérieure et une certaine agitation sur la Place de la Concorde ; c'est que les grandes manoeuvres avaient commencé en vue du meeting de Nicolas Sarkozy le soir même. La foule est déjà assez compacte, et les journalistes du monde entier ont investi la place de la Concorde pour couvrir l'évènement prévisible qu'est l'élection de Sarkozy. Je capte des bribes de polonais, TF1 est là aussi, et il règne une atmosphère fébrile, la place bruisse des commentaires des badauds en goguette, des touristes de passage, interloqués devant tant d'agitation... Les stations de Métro les plus proches de la Place sont déjà fermées, et je ne demande pas mon reste ; je rentre fissa chez moi pour y récupérer mon passeport et accomplir mon devoir électoral. Je rejoindrai ma Giraffe ultérieurement, après avoir accompli mes devoirs électoraux.
 
medium_06052007204.jpgIl doit être 19 heures 40 lorsque je me remets en route pour le sud du Quinzième, et je sais que j'atteindrai mon point de chute un peu après l'heure fatidique du résultat tant attendu ; qu'à cela ne tienne, je me connecte à TF1 depuis mon téléphone portable et j'entends plus que je n'écoute les derniers commentaires avant le résultat du scrutin, dont je prends connaissance quelque part dans la rue de la Convention. Point d'explosion de joie, point de klaxons, point de signes évidents de satisfaction parmi les gens que je croise en chemin. Pour une rupture tranquille, c'est en effet assez calme ! Je suivrai les débats (et parfois les déballages) à la télé, bien que ce genre de débats post élection soit généralement stérile. En matant ces politicards parfois polis, parfois tocards, parfois défaits et parfois radieux (tout dépend du camp auxquels ils appartiennent, mais la roue finit toujours par tourner, n'est-il point ?) je cherche surtout à marquer le coup (sans trop l'accuser) et me créer quelques souvenirs de cette soirée historique.

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