Lundi 29 janvier 2007. Après une semaine toujours riche en évènements en tous genres et de tous ordres, il est temps d'en commencer une nouvelle, bon pied bon œil et plein d’énergie ; il se trouve que ce lundi matin a commencé assez tôt (il m’arrive parfois de tomber du lit, et ce, même si je me couche relativement tardivement chaque soir), puisque j’étais justement d’attaque (bon pied bon œil et plein d’énergie, vous suivez ?) vers 7 heures du matin, et, une fois lavé, rasé de près, revêtu de la tenue ad hoc et parfumé, il me restait une bonne heure et demie à tuer avant que de me mettre en route pour ma boîte, où je devais prendre possession d’une valisette remplie de documents à apporter à Saint-Lazare dans mon Centre de Ressources, tel un James Bond en goguette, incognito et cognitif. Je subodore que cet allant matinal et cette énergie inhabituelle ne sont sans doute pas étrangers à l’excellent week-end que je viens de vivre…
Je vous vois venir : la raison pour laquelle j’écoute de la musique Enka japonaise (et je me suis d’ailleurs rendu compte avec stupéfaction en faisant une recherche rapide sur Google que la gamme des accords Enka est la même que celle de certains Blues – soit une gamme pentatonique, ce qui m’a fait comprendre intellectuellement pourquoi ces 2 types de musique m’ont immédiatement subjugué), c’est que j’ai rencontré une certaine personne qui en est fan, et qui m’a très gentiment invité à partager chez elle, outre une succulente soupe aux légumes faite maison, ses coups de cœur musicaux, samedi soir dernier, après que j’avais assisté de 10 heures à 18 heures à un Atelier Yoga-Massage très enrichissant. Lors de cette soirée musicale imprévue et impromptue, j’eu l’occasion de découvrir la musique d'une certaine Sayuri Ishikawa, grande prêtresse du style Enka, qui arrive à faire passer toute une palette d’émotions grâce à sa magnifique voix, et grâce aussi à des musiques et orchestrations diablement nostalgiques, qui ne sont pas, donc, sans m'évoquer les sensations que j’éprouve en écoutant du Blues… En rentrant chez moi après minuit, ce samedi soir, je me suis donc connecté fissa sur Google pour en apprendre un peu plus sur la musique Enka en général, et sur Sayuri Ishikawa en particulier. J’ai donc pu télécharger quelques morceaux sur des sites officiels, que je me suis hâté de donner en pâture à mon iPOD. Et voilà pourquoi je marchai allégrement ce matin au son de superbes mélodies nostalgiques, de mélopées plaintives qui me déchirent le cœur et en même temps me nourrissent d’une force incroyable…
Commentaires
Un James Bond...qui a le don de voler comme un papillon("je papillone" écris-tu)...et qui a un don d'extra lucide ("je vous vois venir" citation)...quel portrait!
Comment ça je prends tout au pied de la lettre? :-))