Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ne le DIS à PERSONNE ! (sauf à vous)

medium_polizzijm.jpgWeek-end relativement tranquille, mais je l'avais voulu comme cela. Vendredi 17 novembre 2006 au soir je suis allé à la Maizon pour assister au vernissage de l'expo de Jean-Marc Polizzi, un ami d'ami. J'ai eu le plaisir d'y trouver Adela, qui nous a accueilli très chaleureusement ; nous eûmes l'occasion de boire (encore !) quelques verres de Beaujolais nouveau, et de discuter avec pas mal de gens, dont quelques-uns faisaient partie de l'équipe de la Maizon. Rentré dans mes pénates à plus de minuit,  après m'être couché vers 2 heures le jeudi précédent, pour cause de POTOZO ! Du coup, samedi 18 novembre 2006 cool, ménage, repassage, quelques achats  à la FNAC, et rédaction nocturne du billet précédent. Ce dimanche 19 novembre 2006, je devais passer une bonne partie de la journée avec une amie dont je suis président de son association OSER ÊTRE, pour travailler sur la brochure officielle de l'Assoss et remanier un tantinet le site Web dont je suis webmaster. Pour nous récompenser de ces efforts, nous allâmes voir le film NE LE DIS A PERSONNE, EXCELLENT THRILLER, au MK2 Quai de Loire (nous prîmes même le fameux petit bateau qui relie le MK2 Quai de Seine au MK2 Quai de Loire, qu'est-ce qu'on s'amuse !) Cette amie, non-voyante, avait un nouveau chien-guide, Vanis, et je fus très surpris de son attention, de son dressage, et de sa capacité d'aide, finalement... Le chien n'a pas mouflé durant les 2 heures que durait le film, un exploit ! Que dire de ce film ?

medium_neledisapersonne.jpgJ'ai adoré ! Que ce soient les acteurs, et il y en avait une belle brochette tous meilleurs les uns que les autres, le scénario, les musiques, l'atmosphère, les dialogues, TOUT était au top ! Citons Cluzet, Berléand, Baye notamment. Mais ce qui m'a le plus plus, c'est ce suspense crescendo, cette montée d'adrénaline, qui culmine dans une scène absolument hallucinante, lorsque Cluzet décide de traverser le Périph' à pied, et qu'il est poursuivi par une escouade de policiers : caméra subjective, à l'épaule, on s'y croirait ! La mise en scène, tout le long du film (qui dure 2 heures) est d'ailleurs au couteau. La forme est toujours au niveau du fond, ce qui est généralement assez rare, je trouve. L'alchimie fonctionne à plein. Le scénar est malin, bien ficelé, et le choix des acteurs, parfait. Je ne révèlerai pas l'intrigue ici, pour des raisons évidentes. De plus, j'ai eu la bonne surprise de constater que la BO avait été composée par -M- ! D'aucuns diront que les évolutions de l'histoire sont difficiles à suivre, je préfére dire que pour une fois qu'on a un scénar pas trop con et riche en rebondissements, on ne va pas bouder son plaisir, fut-ce au prix d'un effort minime d'attention... Cluzet est fantastique dans son rôle, et les éléments du puzzle se mettent en place petit à petit, sans que l'on puisse vraiment, à part lorsque cele devient évident, les deviner ou les prédire. 

medium_Cluzet.2.jpgBref, voilà LE film à voir, si vous aimez les bons suspenses, les bons acteurs, les bonnes histoires et la bonne mise en scène... C'est un poil violent, un brin dérangeant, adulte, quoi. Et je vous rassure, ça finit pas trop mal, j'aurais préféré une fin plus âcre, comme le film l'est ; une fin plus désespérée, mais je dois dire que la fin est d'une logique implacable, en fait, et tout le film ne pouvait qu'aboutir à cela. Donc BRAVO !


podcast
 

Les commentaires sont fermés.