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Sur tous les TONS...

Mercredi 30 août 2006. Je ne me rends pas compte que nous sommes encore au mois d’août ; en partie parce que j’ai repris le travail, et en partie à cause du temps légèrement médiocre qui règne sur la Capitale depuis mon retour… Le travail se passe bien, et ma Rentrée trés Classe fut relativement calme, étant toute la semaine (sauf le mercredi) en Centre de Ressources chez AXA prés de Saint-Lazare. Donc, en ce mercredi ensoleillé (une fois n’est pas coutume) je dois assurer 8 heures de formation sur le thème professionnel des réunions… Ouch ! Mon groupe se révèle sympa, nous faisons bombance au restaurant l'Etoile Verte, où nous faisons durer le repas de midi et je les mets vite dans ma poche, pour au final, encore une fois, une impression de contentement face au plaisir donné, au travail bien fait et à la satisfaction explicite des stagiaires.

2ee9212f9c6ba0ff3e43feb4f6dbaa73.jpgEn ce mercredi soir, donc, je dois me rendre dans le Marais pour assister à l’enregistrement en public et en plein air de l’émission de Arièle Butaux « Sur tous les Tons », émission estivale à laquelle est invité le groupe Aldona. Ils chanteront 4 chansons, très belles, et nouvellement accompagnées d’un violoncelle et d’une mignonne violoncelliste au prénom improbable. Au cours de ce concert, j’eus aussi le divin plaisir d’entendre la pianiste virtuose Elena Rozanova, qui m’a véritablement donné des frissons… L’émission se déroulait dans la cour de l’Hôtel d’Albret (bâtiment du Seizième siècle), rue des Francs-Bourgeois, et je me dis, lors de mon court périple entre le Métro Saint-Paul et l’Hôtel d’Albret, que cette rue portait bien son nom ! De fait, le public qui assiste à l’enregistrement est relativement sage, bobos en goguette allant et venant, aux applaudissements contrôlés. Vers la fin, cependant, alors que seuls sont restés les vrais amateurs, les acclamations se font plus chaleureuses. Il faut dire que le spectacle est de haute volée. Je suis aux anges. Fort heureux de retrouver mes amis Aldona et Raphaël qui sont accompagnés ce jour de Florent le percussioniste et de la violoncelliste (dénommée Automne, qui fête d’ailleurs son anniversaire aujourd’hui) et fort heureux également de pouvoir me délasser en musique et en amitié après une longue et fatigante journée de formation. 

A la fin de l’émission, Raphaël vient me voir et m’emmène dans les coulisses, c’est-à-dire à l’intérieur de l’Hôtel, dans une salle insonorisée et décorée de façon contemporaine. J’y retrouve Aldona et Florent, ainsi que Monique, sémillante retraitée de l’Education Nationale avec qui je discute 10 minutes. Après un passage aux toilettes, la petite troupe se dirige vers le café le plus proche afin d’y boire un verre en l’honneur de l’anniversaire de Sophie,abf7e52cdf27887e5719a64ae33c3911.jpg membre de l’équipe de Radio-France ; je déguste un Kir aux frais de la Princesse. Arièle Butaux est là aussi, qui s’entretient avec la pianiste Elena Rozanova un peu à l’écart. Quant à moi, je converse avec Aldona et Raphaël, qui reviennent d’un long périple européen : Pologne pour Aldona, séjour à Toulouse et Espagne pour le couple, pour des vacances qui leur ont fait beaucoup de bien – le fait est que je les trouve en pleine forme et très amoureux, ce dont je me réjouis. Sans oublier une semaine de travail à la campagne en résidence ! Tout s’est enchaîné très vite, comme me le confirmera Aldona plus tard dans la soirée, y compris le concert de ce soir, sans compter que le programme va continuer en septembre (Toulouse à nouveau, la3b7220af82aea2d3af8380c28e06ef4e.jpg Belgique, et une scène à la Fête de l’Huma) ; le calme devrait revenir en octobre, même si une belle date à la Guinguette Pirate est annoncée ! Bref, ça ne chôme pas, mais c’est finalement bon signe. Après avoir attendu que Arièle soit davantage disponible, nous lui disons au revoir, et on se met en route pour Belleville afin de déposer les instruments chez Aldona. Je me charge de transporter sa guitare ; insigne honneur de faire ainsi le Sherpa entre Saint-Paul et Belleville. Je parle avec Florent sur le chemin, et en arrivant à destination, je découvre l’appartement de mes amis musiciens. Pause de courte durée et on se remet en route pour retrouver Automne dans un petit café non loin du Métro  Couronnes. Je commence à accuser le coup, de même que Raphaël, pour qui la fin du stress du concert fait à présent retomber l’adrénaline et conséquemment remonter la fatigue… Je commande un Coke et discute avec Rapha qui sirote lui aussi un Coca. Je lui parle de mon désir de m’atteler plus sérieusement à l’écriture, nous discutons musique, et il m’annonce que des nouveaux titres vont apparaître en janvier, basés sur ses compos… Excellente nouvelle, je sens que 2007 va être une belle année pour le groupe. 

23h30. Epuisé, je décide de renter chez moi, car le lendemain non seulement je me lève tôt pour bosser, mais en plus je vais au théâtre, et je n’ai nulle intention de m’assoupir durant l’une ou l’autre de ces 2 activités ! En outre, le café où nous nous trouvons est carrément à l’opposé de mon appartement, et je prévois une bonne heure de transport avant de succomber aux délices du sommeil… Je salue Rapha et Aldona, leur offrant de passer chez moi quand ils le veulent, et je marche jusqu’à Couronnes. En transit à Bercy, j’ai la surprise de tomber sur la sortie du dernier concert parisien de Madonna, et les couloirs du Métro s’égayent de ballons d’un jaune brillant, et résonnent des joyeuses paroles des spectateurs cosmopolites. Le métro est bondé, mais rapide. Descente à Madeleine, Ligne 8 jusqu’à LaMotte-Picquet et 10 minutes de marche pour atteindre la rue Fondary. Ouf, pas fâché d’être arrivé. Il est minuit et demi ; ayant un peu récupéré dans le métro, je veille encore jusqu’à deux heures du matin (télé, internet, musique) et je rejoins Morphée fissa, accompagné en cela par Pooka à mes côtés.

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