Mercredi 24 mai 2006. Lever presque aux aurores (ô horreur !) pour attraper le train de 7h22 à Paris-Austerlitz qui m’amènera à Orléans (Les Aubrais plus précisément), d’où je prendrai un taxi pour rejoindre un site de France Telecom. Je dois y animer deux présentations dont j’ai l’habitude, et je pars conséquemment l’esprit tranquille, mais le corps un tantinet ensommeillé. Je tape ce court billet (de train) dans le Corail, en attendant qu’il se mette en branle - il est déjà 7h30 et il n’a pas encore quitté son quai. J’aime assez partir comme ça à l’aventure (toute relative) dans des villes que je ne connais pas, et puis le fait de prendre le train, (fût-ce pour se rendre à une heure de Paris), de se faire réserver et payer ses billets, tout cela me donne un peu un sentiment d’importance (surtout qu’aujourd’hui je pars bien équipé : PC portable et attirail idoine). Je rédige cette note en écoutant Jean-Louis Aubert (Juste une Illusion) à fond dans mon casque stéréo, tout en jetant un œil distrait sur le paysage, ébloui par un soleil estival. Ah, tiens, on passe par Etampes là… Un petit coup de nostalgie en repensant aux années que j’y ai passé. La vie est belle, d’autant plus que le temps est absolument radieux aujourd’hui ! Grand beau temps, et un look terrible, affublé que je suis de mes nouvelles lunettes de soleil rouges. Bref, je suis dans un bon état d’esprit et j’ai de l’énergie à revendre en dépit de mon lever dès potron-minet ; j’ai ingurgité l’excellent jus de trois oranges ce matin, et je compte bien me reposer un peu chez mes parents. J’y serai à partir de demain et jusqu’à dimanche. Donc rebelote demain (départ tôt), et re-train, cette fois au départ de la gare de Lyon. Mon équipement changera quelque peu également puisque je m’embarquerai avec Pooka ! Un train peut en cacher un autre ! Un voyage peut en cacher un autre…