Histoire de COUPS (3/3)

Dimanche 14 octobre 2007 : Après avoir dormi de tout mon saoûl, et fait un ch'tite grasse matinée, je m'acquitte de quelques inévitables tâches ménagères. En retard, je prends mes jambes à mon cou et quitte mes pénates vers 14 heures 15 pour me rendre en l’église Notre-Dame-de-Lorette afin d’assister à une évocation contée et musicale de la vie de Saint-François d’Assisse. Soyons francs, jamais je n’aurais mis les pieds là-bas si une amie ne participait pas, en tant que conteuse (assise, comme il se doit), à ce spectacle créé par Elizabeth Commelin, pas inconnue de moi, ni peut-être de vous... Tout en essayant de ne pas m’endormir, j’admire les décors de cette belle église (as)sise non loin de Saint-Lazare ; aller écouter une évocation de Saint-François d'Assise près de Saint-Lazare, c'est tout de même un comble ! Bref, une fois le spectacle achevé, nous faisons comme Saint-Lazare, nous nous levons, et allons boire un coup dans un café du quartier. Je repars en Vélib', après une bonne heure de discussions, vers Convention, où je dois retrouver V. pour aller voir le western du dimanche, l'Assassinat de Jesse James par le connard couard Robert Ford. Je vous parlerai plus avant de ce film prochainement, il y a pas mal de choses à en dire. En tous les cas, j’ai beaucoup aimé et suis encore sous le coup... Mais avant de retrouver V., je m’octroie un bon dîner (quoique rapide) dans l’excellent restaurant indien de ma connaissance localisé juste à côté du KFC-Convention. Il se nomme le Sarah Mahal. Je vous le conseille. Le curry d’agneau aux épinards, le cheese-nan et le riz épicé font du bien par où ils passent et me donnent un coup de fouet bienvenu ! Je me dirige vers le cinéma en me disant qu'à tous les coups V. m'aura attendu... un peu. A l’issue du film, nous allons boire un coup au Café Dupond, tout proche et bien pratique, discutons une bonne heure, puis je rentre à pied à cadence accélérée tout en écoutant Joe Satriani à fond les manettes. En prenant les racourcis qui vont bien, en 15 minutes je suis chez moi, je ne demande pas mon reste et file me coucher. En rédigeant ces lignes, après coup, je me dis que j'ai passé là un excellent week-end.