VSD - Semaine 41. Week-end relativement chargé, et assez mémorable. Juste quelques notes jetées sur ces pages virtuelles, afin de conserver une trace des choses faites, des gens vus ; tout a commencé vendredi soir après le boulot, j’avais eu mon après-midi de libre, et j’en avais donc profité pour faire partir quelques courriers importants, et régler quelques formalités (notamment liées à l'une des associations dont je m'occupe). Vers 17h30 je me mis en route pour le Siège de ma boîte afin d’y récupérer mon planning de la semaine suivante, et accessoirement pour boire un pot avec quelques collègues. Happy Hour oblige, je consomme deux demis et je rentre chez moi vers 20h00, mais la soirée ne fait que commencer, puisque je vais assister le soir même à un concert donné dans un Pub irlandais près de chez moi, le CELTIC CORNER, accompagné d’une voisine qui connaît l’artiste (un polonais qui excelle à la guitare, au chant et à l’harmonica) ; la soirée est vraiment réussie, et j’ingurgite deux pintes d’une bière blanche fameuse. Le musicien, Tomasz, m’indique être à la recherche d’un accordéoniste pour l’enregistrement de son prochain CD, alors je lui propose de le mettre en relation avec mes amis du groupe Aldona, on verra bien, qui sait ? Rentré à la maison vers 1 heure 30 après avoir raccompagné ma voisine à sa porte.
Samedi matin, repos relatif et expédition des affaires courantes domestiques : un brin de ménage, un tantinet de repassage suivi d’un repas sage, et je me mets en route en milieu d’après-midi pour donner un cours d’informatique dans le Seizième. Incidemment, j’avais appris peu avant que l’ascenseur était hors service pour le week-end, et qu’il allait conséquemment falloir que je me farcisse les 8 étages à pied ! L’ascenseur ne marche peut-être plus, mais il est toujours « bon pour le sévice » ! Vers 18h30 je rentre à pied chez moi, à vive allure, en faisant une longue halte par la brocante qui se tient Boulevard de Grenelle, que je parcoure de long en large. J'y avais retrouvé Sophie, déjà présente au Pot peupladien du SQUARE, à Cambronne : voir note précédente. Nous buvons un demi à la terrasse du Dupleix, face à la brocante qui remballe. Il doit bien être 20h30 quand je tourne la clé dans la serrure de ma porte d’entrée. Un peu de conversation sur MSN, un peu de musique (je suis retombé amoureux du dernier disque de Mark Knopfler / Emmylou Harris, qui est beau à pleurer), et un peu de lecture sur le Web. Lors de notre conversation MSNesque, ma fameuse voisine m’apprend qu’il va se tenir dimanche soir (soit le lendemain) un Quizz, dans un Pub de l’autre côté du Champ-de-Mars. Elle me fait d’ailleurs parvenir les indices, sur lesquels nous planchons jusqu’à pas d’heure, au gré de nos pérégrinations sur Google. Couché vers 2 heures du matin, je me réveille pris d’une subite et bête insomnie vers 3 heures… J’en profite pour ré-écouter All the Roadrunning, le CD de MK / EH. Je dois me rendormir vers 4 heures, et le réveil sonnera à 7h30, soit quelques heures plus tard, car j’avais prévu de faire un tour au Parc Georges Brassens le dimanche matin.
Réveil cool, petit déjeuner alléchant, et je prends la route pour aller écouter, au Parc George Brassens donc, une chorale chanter des chansons intemporelles de l’ami Georges (à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de sa mort), rencontrer des Peupladiens en goguette, et accessoirement déguster au café du coin un excellent moka éthiopien. Je rentre en compagnie de Sophie, qui faisait partie de ce groupe de Peupladiens mélomanes, et qui promet de m'envoyer les photos qu'elle a prises ce matin. Vers 14h30 je repasse par chez moi et je m’en vais faire un petit jogging du côté de Javel, pour m’éclaircir les idées. En rentrant, après une bonne douche, je n'oublie pas d'écrire une carte postale virtuelle à Rosa, une amie d'Alger, que je croiserai fortuitement sur MSN en fin de compte, pour lui souhaiter le plus agréable des anniversaires... Vers 18h30 je suis content de retrouver ma voisine Marion, vive comme d'habitude, mais toujours un peu enrhumée, autours d’un café de LaMotte-Picquet, pour une pause bien méritée. Nous rentrons dans nos pénates respectives et nous nous donnons rendez-vous pour 20h30 dans la rue de Lourmel : destination le QUIZZ ! Nous retrouvons un ami à elle non loin (Stéphane, très sympa), et nous marchons une petite demi-heure jusqu’au Pub en question, après avoir traversé le Champ-de-Mars à pied et admiré la Tour Eiffel qui scintillait de mille feux. Super soirée en perspective. Le principe du Quizz est simple : sur un écran sont montrés des indices, nous disposons d’un formulaire pour y noter nos réponses, et l’animateur (Yann, très cool) pose les questions parfois en français, parfois en allemand, parfois en anglais, mais le plus souvent dans un galimatia qui mélange allègrement ces trois idiomes ! Nous commandons les pintes pour nous affûter. Le jeu comporte deux mi-temps, ce qui nous laissera le temps de recommander des pintes. Après la première partie, notre équipe (joliment baptisée "Les Blues Bulleurs") arrive en quatrième position, place tout à fait estimable si l’on considère que nous ne sommes que trois participants, et que nous jouons à la régulière -- d’aucuns croient intelligent de sortir téléphoner pour obtenir des réponses d’un ami ; c’est pas Qui veut gagner des Millions ici ! En revanche, on s’est fait distancé après que la seconde période eût été terminée. Mais, in fine, on s’est bien amusé, et nous avons appris quantité de choses fort intéressantes, et surtout diablement utiles pour briller en société. Notre fine équipe reprend la route dans le sens inverse, et là encore nous nous extasions sur la beauté de la Dame de Fer, qui surplombe royalement l’esplanade que nous traversons. A cette heure avancée, les rues sont vides, et c’est plutôt agréable de marcher dans le froid relatif de cette nuit d’octobre. Retour à la maison vers 1 heure 30 du matin. Un peu fatigué physiquement, je diffuse à l’envi sur mon ordi un extrait d’un concert de MK / EH, qui me tirerait presque des larmes tellement il est superbe. Le titre est I Dug Up a Diamond. Knopfler est un génie de sensibilité et de professionnalisme... Morphée me tend finalement ses bras accueillants, et je sombre rapidement dans le sommeil, pour un réveil à 7 heures le lendemain, qui, puisqu’il est passé à l’heure où j’écris ces lignes, s’est contre toute attente fort bien déroulé ! Des week-ends comme celui-là, j'en redemande !