Je viens de découvrir, en écoutant Radio Bleue, le duo Mitchell / Halliday, extrait de l'excellent CD Jambalaya, de Eddy Mitchell ; bon, ne me demandez pas pourquoi j'écoutais Radio Bleue ! Si ? OK. Tout simplement parce que mon ami Khazâd, créateur du site Paris15, fut interviewé aujourd'hui par un journaleux de cette radio, et il devait être diffusé ce soir sur ladite radio. Finalement, ce sera demain. Tout ça pour rajeunir le lectorat de Paris15 ! Nan, je plaisante ! Bref, j'écoute Radio Bleue - vous n'allez pas me jeter des pierres non plus, non ? Si ? OK. Je tombe sur ce duo exceptionnel à plus d'un titre. Je vous raconte pas la pêche que ça me donne, ce truc ! Pourquoi ce duo est-il exceptionnel à plus d'un titre ? Déjà, parce que Claude Moine et Jean-Philippe Smet sont deux légendes vivantes (d'où un titre ma foi de circonstance) de la chanson française - même si mes goûts personnels me porteraient plus à écouter le premier que le second... Ensuite, parce que la chanson est magnifique, toutes guitares en avant ! Une fois n'est pas coutume, le guitariste attitré de Sieur Eddy, j'ai nommé Basile LEROUX (que je suis d'ailleurs moult fois allé écouter dans mon club de blues préféré, l'UTOPIA, près de Pernety), n'est pas présent, et pour cause : Eddy Mitchell est parti enregistrer à la racine du rock'n'roll, en Californie, en compagnie de deux groupes locaux et d'invités célébrissimes : Dr John ou Little Richard ! Du reste, JAMBALAYA, le dernier album de Monsieur Eddy, est de toute beauté, qui puise dans la musique de la Nouvelle-Orléans, et dans les racines blues du rock ; je vous conseille vivement d'y jeter une (voire deux) oreille ! Les paroles sont bien senties, l'interprétation est sans faille, et le ton général des morceaux fait que je me prends à taper du pied en mesure, et à mesurer le pied que je prends - wow, celle-là vous ne l'avez pas vue venir, pas vrai ? Quand je vous disais que ce morceau me filait la pêche !
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Pour rigoler trente secondes, Johnny chante ce couplet dans la chanson, et lorsqu'on se remémore son soutien très médiatisé à Nicolas Sarkozy, on glousse doucement...
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Les hommes politiques l'ont bien compris,
Ils promettent de beaux lendemains.
Une fois au pouvoir, ils nous oublient,
Ils disent "J'laisse faire, j'm'occupe de rien".