Mercredi o5 novembre 2008 | Je reprends mes cours du soir au CCC avec mon super groupe de Courbevoie, après une interruption de 15 jours. Je suis content de les revoir. Ils sont content de me retrouver. Ils me redonnent de l'énergie après une longue journée de formation (Chéquier-Langues, cours individuel.) Nous étudions bien évidemment un texte à propos de Barrack Obama ; ce genre d'évènement (une élection présidentielle américaine) est pain béni pour moi. Je pourrai tenir au moins une semaine en parlant de l'élection, de ses implications, du fait qu'Obama, sous ses airs de gauchiste (sic) humaniste, est tout de même le premier candidat à avoir refusé les crédits de campagne publics pour n'avoir recours qu'à des fonds privés. On a dit que moult petits donateurs l'avaient aidé mais on oublie de dire que des grandes sociétés ont également financé sa campagne, laissant dubitatif quant aux contreparties explicites ou implicites qu'elles pourront réclamer... Mais, en pleine Obamamania française, ce genre d'info a rarement fait les gros titres...
On retombe dans les travers de nos sociétés modernes et médiatiques : la pensée unique, la loi du moindre effort, la répétition ad lib de sondages qui ne veulent rien dire, le manque cruel d'esprit critique... Alors oui, bien évidemment, je me réjouis de l'élection de Obama, mais de grâce, ne tombons pas dans l'angélisme. A ce niveau de responsabilité, on croise assez peu d'anges, même dans une Maison qu'on dit Blanche...