Jeudi 25 septembre 2008 | Journée à Orly, sous le soleil, mais avec un vent à décoiffer un poteau - bein oui, ne dit-on pas "être coiffé au poteau" ? Le matin, vers 08 heures, en marche pour le bâtiment de Formation et pas encore réveillé (ceci n'arrivera qu'aux environs de 11 heures, après 5 cafés) j'avise un bout de journal derrière la grille longeant la route et protégeant l'accès aux pistes. Je jette un oeil, poursuit mon chemin, et le temps que l'info arrive au cerveau, je me dis que ça ferait une photo sympa. Ni une ni deux, je sors mon portable et j'immortalise cette coupure grillagée. Le pire, c'est que je suis content de moi... En fin de journée, un type prend tout son temps pour finir son exercice, alors que l'heure de la fermeture du Centre est passée depuis 10 minutes. Pas grave en soi, je termine de bosser sur quelques documents administratifs, mais l'heure, c'est l'heure. Si tout le monde dépassait son quota d'heure, ça ne servirait à rien que ADP se décarcasse budgette des formations au cordeau. Au bout de 15 minutes, Speedy Gonzalez se barre, et moi aussi. Passage aux toilettes et remise des clés. J'insère les écouteurs de mon iPod dans les oreilles (Guns'n'Roses à fond) et vogue la galère. En sortant du bâtiment, je croise mon Speedy qui revient en sens inverse : j'ôte mes écouteurs, pour m'entendre dire : "J'ai oublié mon sac dans la salle" ! Un quart de seconde plus tard, un sourire et un "Non, je plaisante" rieur. Je monte juste le son de mon iPod un peu plus fort. Il y a des jours, comme ça...