Petit flashback sur mon dernier week-end breton, qui fut paisible quoique parfois décoiffant. Départ samedi matin pour arriver après deux heures de voyage dans le confort tranquille d'une voiture de première classe. Première surprise, il fait soleil, un grand soleil, dont ma Bergère (que j'embrasse) et votre serviteur profitons dans un jardin providentiel. Qu'il est bon de se reposer, après une semaine qui ne fut pas de tout repos, justement ! Petit à petit, la maison se remplit, et nous nous retrouvons à 10 adultes au moment de prendre l'apéro. Repas divin, dives bouteilles et bonne humeur sont au programme. Dimanche, nous nous levons vers 9 heures 30 et je file - après un petit kawa de circonstance - faire mon jogging habituel, légèrement raccourci pour 
cause de timing à tenir ; tout le monde encore présent file pour un autre excellent repas - et de non moins bonnes bouteilles - dans une magnifique maison avec un jardin dont nous profiterons pour faire une partie endiablée de palets, sorte de pétanque à la mode bretonne, jeu d'adresse dont je ne me tire pas si mal pour un profane. Une piñata égarée fera également partie des réjouissances... Le soir venu, séance lecture - ma Bergère m'a offert le dernier bouquin de Arturo Perez-Reverte, Le Peintre de Batailles, que je dévore depuis lors - et discussion avec le pater familias local. Repos mérité. Le lundi, ma Bergère et moi-même faisons une escapade à 
Cancalle, dont le trajet se révèle être presque un supplice (le fameux supplice de Cancalle ?) pour cause de déviation mal indiquée. Nous arrivons enfin à bon port - c'est le cas de le dire - et là, seconde surprise : en Bretagne, le vent souffle ! Fort. J'en suis tout esbaudi, et je ne demande pas mon reste lorsque nous rentrons nous mettre à l'abri pour nous sustenter dans un café/restaurant très accueillant. Ce café possède une annexe à Paris ainsi que plusieurs au... Japon, ce qui explique pourquoi la serveuse a l'air furieusement japonaise. Repas succulent. On achète quelques cadeaux chez un marchand qui vend notamment des bonnes bouteilles de vins médaillées, ce qui explique sans doute qu'il soit si saoûlant... Retour dévié itou, et on refait nos sacs pour retrouver notre chère Capitale, après quelques jours qui auront paru une douce éternité.