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  • Fin d'Escale

    07022008509.jpgLa semaine dernière j'ai presté mes dernières heures de formation aux Agentes d'Escale de ADP, à Orly. Ces formations avaient débuté en février de cette année, il y en a eu une quinzaine, réparties à raison de 2 par mois environ. Les stagiaires, moyennement motivées, me sont apparues, à mesure que les séances s'enchaînaient, de plus en plus sympathiques et intéressées. On a appris à se connaître, petit à petit, et je dois dire que ce dernier cours, la semaine dernière, m'a laissé un goût de tristesse. Tristesse de ne plus revoir ces charmantes Agentes d'Escale, et puis aussi tristesse de constater que leur contrat avec ADP prenait fin en octobre, sans qu'aucune proposition de travail ne leur ait été faite. ADP n'est nullement obligé de leur fournir un boulot après leur Contrat de Professionnalisation, mais cet espoir les a porté tout le long de l'année. Au final, merci et au revoir. Du coup, je leur ai donné mon adresse mél pour faire suivre éventuellement leurs CV à quelques contacts qui bossent à Roissy. Toutes ces séances de formation se sont déroulées dans la bonne humeur et ça leur permettait de déstresser des situations souvent conflictuelles et toujours répétitives qu'elles rencontrent au contact des passagers en partance pour l'Algérie. Problèmes d'excédents de bagages que les passagers ne veulent pas payer, routine des procédures d'enregistrement et d'embarquement... J'essayai de leur faire oublier tout ça et d'apporter un peu d'humour dans un quotidien guère amusant. Et, de fait, cette dernière séance, que j'avais vu arriver de loin, s'est teintée de nostalgie et de tristesse.

    Je repenserai à ces journées de formation avec regret, je ne me fais pas d'illusion, je sais que je ne les reverrai pas, mais leur souvenir ne s'effacera point, de même que ne s'effacera point le souvenir de certains de mes départs matutinaux du lundi, après avoir pris un café au son des informations du matin, en fumant une cigarette dans une cuisine qui n'était pas la mienne et que j'associerai toujours, avec douceur et amertume, à ces journées passées à Orly. Oui, ça peut parfois être triste, Orly, un lundi...