12 juillet 2007. Un jeudi de Rentrée des classes, avec son ciel délavé et ses éclaircies évanescentes. Journée assez calme au boulot - j'étais à Saint-Lazare - et passage blitzkrieg à la FNAC du coin pour acquérir quelques CD (compilations Cabrel et Manset, plus le dernier Gary Moore) ainsi que le dernier roman de Gérard Manset, écrivain. Les Petites Bottes Vertes, titre qui reste assez énigmatique. En commencer la lecture dans le métro du retour, avoir envie moi-même de coucher quelques mots sur l'écran. Achats plus ou moins impulsifs, encore moult souvenirs qui me taraudent et m'emplissent d'une douce nostalgie mais me font moins souffrir. Contrepoint d'une belle discussion que j'eu avec quelques amis hier au soir, jusqu'à très tard. Une certaine fatigue latente mais pas mal d'énergie à revendre en même temps. L'envie d'écrire, de me dire écrivain, de le proclamer, de le déclamer, de ne pas faire que pousser des cris vains. Ouverture des cellophanes protecteurs des jolies galettes argentées. Sans hâte. Avec une sorte de jubilation dont je sais qu'elle est impermanente. Forcément passagère, aussi fugitive que la lame de couteau acérée qui déchire proprement le plastique, comme un scalpel qui mettrait les chairs à nu. Satisfaction illusoire de posséder. Mais plaisir anticipé d'écouter. A cet égard, on ne peut pas être tout à fait contre les MP3 (musique dématérialisée), puisque ne reste que la jouissance de l'écoute sans l'illusion de la possession. Portées virtuelles, voix éthérées ; rien de tangible, sinon quelques pulsations dans les circuits de silice de nos machines modernes... Le MP3 serait-il bouddhiste ?Bouddhisme et MP3...
12 juillet 2007. Un jeudi de Rentrée des classes, avec son ciel délavé et ses éclaircies évanescentes. Journée assez calme au boulot - j'étais à Saint-Lazare - et passage blitzkrieg à la FNAC du coin pour acquérir quelques CD (compilations Cabrel et Manset, plus le dernier Gary Moore) ainsi que le dernier roman de Gérard Manset, écrivain. Les Petites Bottes Vertes, titre qui reste assez énigmatique. En commencer la lecture dans le métro du retour, avoir envie moi-même de coucher quelques mots sur l'écran. Achats plus ou moins impulsifs, encore moult souvenirs qui me taraudent et m'emplissent d'une douce nostalgie mais me font moins souffrir. Contrepoint d'une belle discussion que j'eu avec quelques amis hier au soir, jusqu'à très tard. Une certaine fatigue latente mais pas mal d'énergie à revendre en même temps. L'envie d'écrire, de me dire écrivain, de le proclamer, de le déclamer, de ne pas faire que pousser des cris vains. Ouverture des cellophanes protecteurs des jolies galettes argentées. Sans hâte. Avec une sorte de jubilation dont je sais qu'elle est impermanente. Forcément passagère, aussi fugitive que la lame de couteau acérée qui déchire proprement le plastique, comme un scalpel qui mettrait les chairs à nu. Satisfaction illusoire de posséder. Mais plaisir anticipé d'écouter. A cet égard, on ne peut pas être tout à fait contre les MP3 (musique dématérialisée), puisque ne reste que la jouissance de l'écoute sans l'illusion de la possession. Portées virtuelles, voix éthérées ; rien de tangible, sinon quelques pulsations dans les circuits de silice de nos machines modernes... Le MP3 serait-il bouddhiste ?