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  • Séjour á ORLÉANS

    Mercredi 6 décembre 2006. 05h30. Réveil dés potron-minet afin de prendre un train matinal pour Orléans, ville dans laquelle je dois assurer deux jours de formation intensive. Pour cause de gréves, mon train originellement direct se transforme en omnibus, et j’arrive vraiment pile á l’heure á la gare des Aubrais, d’oú je dois encore hêler un taxi pour rallier ma destination finale. Ce n’est pas la premiére fois que je viens dans la boîte (télécom), mais c’est la premiére fois que j’y reste deux jours consécutifs. Je me souviens que l’an dernier á peu prés á la même date j’étais á Lyon. Et cette année comme l'an passé, j’ai droit au spectacle des illuminations et, accessoirement, aux embouteillages liés aux travaux du centre-ville. Ma premiére journée se passe bien, et je vais manger avec mes stagiaires, que je connaissais déjá pour leur avoir fait une présentation sur Apprendre Autrement il y a quelques semaines... A la fin de la journée, á 17 heures, je commande un taxi qui me déposera á l’hôtel IBIS du centre-ville ; j’avais demandé á mes ouailles quel était l’endroit idéal pour sortir boire un verre le soir, et ils m’avaient signalé la Rue de Bourgogne, qui se trouve être non loin de mon hôtel. Donc je fais le check-in, je dépose mes affaires dans la chambre 208, et je me mets en route dans le froid pour la Place Jeanne d’Arc et ladite Rue de Bourgogne. Je trouve la place Jeanne d’Arc toute illuminée et décorée, et il s’y tient un splendide Marché de Noël, que je parcoure les yeux grand ouverts. Je rejoins ensuite la rue de Bourgogne et déambule sur ses pavés á la recherche d’un restau ou d’un pub. Je ne trouve pas de restau á ma convenance, mais je dégote un petit pub sympatique, á moitié vide, oú je bois une biére á la vodka devant un écran plat qui diffuse Buffy contre les Vampires en version française muette non sous-titrée. Je prends mon temps pour finir ma consommation, mais je ne m’attarde guére devant ces américonneries télévisuelles, et je décide de rentrer manger á l’hôtel. Le restaurant de l’IBIS est une sorte de Bistro Traditionnel reconstitué, á base de nappes á carreaux et de chaises en bois. On y mange correctement, et l’avantage est que l’on peut regagner sa chambre rapidement pour digérer. C’est donc ce que je fais ; je découvre 4 messages sur mon portable, que j’avais laissé en charge, et je réponds immédiatement aux deux plus urgents. Seule Sandra m’a appelé pour me souhaiter une Bonne Fête, mais il est vrai que la Saint-Nicolas est davantage célébrée dans les pays germaniques, desquels Sandra est issue. Peu me chaut que personne ne pense á moi, mais je dois dire en revanche que je me suis senti un peu seul dans les rues venteuses et glaciales d’Orléans ce soir... UN GRAND MERCI á NICO P. qui m'a envoyé son amical message de Bonne Fête la veille de mon départ. Thanks Man ! Je prends une bonne douche et je m’endors devant la télé. Réveil programmé pour 6 heures 30 le lendemain – j’aime bien me lever tôt quand je suis á l’hôtel... 

    medium_DSC_0155.jpgJeudi 7 décembre 2006. Mon téléphone me réveille á l’heure dite. Je mets un peu de temps á émerger, mais la perspective d’un bon petit-déjeuner me motive et me fait me préparer l’esprit léger. Vers 7 heures je suis de retour dans la salle de restauration, et je profite du buffet bien garni ; je prends mon temps. A 7 heures 30 je procéde au check-out, et je lis un peu la presse en dégustant un autre café dans le salon du hall. A côté de moi sont assis une demi-douzaine d'anglais en goguette dans la région, á qui l'on a pas du expliquer exactement qui était Jeanne d'Arc... Mon taxi arrivera vers 8 heures 30, et la journée se déroulera conformément au schéma bien huilé de la veille : repas avec deux stagiaires trés sympas, aprés-midi studieuse et libé á 17 heures. Je file me changer dans des toilettes spacieuses, pour arborer une tenue de voyage plus cool, á la fois pour des questions de praticité et aussi parce que je me rends directement de la Gare d’Austerlitz (oú j’arrive vers 19 heures) au Satellit Café (Métro Oberkampf) pour assister au concert de Aldona. Je m’en réjouis vraiment d’avance. Vers 19 heures je rentre boire un café dans un bistro qui diffuse (avec le son) l’émission de Arthur A prendre ou á Laisser, que je prends en route, en même temps que les cabotinages et autres minauderies de son présentateur vedette, mais que je finis par délaisser -- la télé ne manque décidemment pas de conneries ; je reprends une noisette. Un peu de caféine me réveillera tout á fait, car ayant fait une bonne sieste récupératrice dans le train, je suis encore un peu dans les vappes... Je passe un coup de fil á la personne qui devait m’accompagner ce soir au Satellit Café, mais celle-ci m’apprend qu’elle ne pourra en définitive pas s’y rendre. Qu’importe, je suis trés content de retrouver lá-bas mes amis Aldo et Rapha, et de découvrir cette salle que je ne connais que par le truchement de son Site Web. J’arrive tôt sur place, les musiciens sont encore en pleine balance. Je me pose au bar, commande une Guiness á 5 euros, et attends la fin de la balance ; celle-ci terminée, je passe dans les loges déposer mes sacs et je discute avec les membres du groupe qui s’apprêtent á sortir manger un morceau. Je les attends á l’intérieur, trop fatigué pour sortir. Je vais tout de même boire un demi plus abordable au café d’en face, oú je retrouve par hasard le copain de Automne, une des musiciennes. On se tape la discute, puis on rejoint le Satellit Café pour le début du concert.

    medium_DSC_0153.jpgExcellent concert. Excellentissime concert. Le groupe est en grande forme, échauffé sans aucun doute par leur séjour toulousain récent ! La plupart des chansons ont été remaniées en raison de la présence du violoncelle, dompté de main de maître par Automne, qui apporte beaucoup d’émotion aux titres. Aldona est aussi en forme vocale, et je capte des sourires échangés entre les membres du groupe, des clins d’oeil, bref, autant de signes qui démontrent une bonne entente artistique et un plaisir certain de jouer. En plus, le groupe est au complet ce soir, avec Automne au violoncelle, Florent aux percus, Raphaël á la mandoline/banjo, Stephen á la contrebasse et last but not least, Aldona au chant/guitare/accordéon. Lors de la seconde partie, pour cause de défection de Stephen qui part enregistrer une émission sur France-Inter, un special guest fait une apparition remarquée : Manu, á l’harmonica. Moi qui ai assisté á moult concerts de Aldona depuis un bon bout de temps maintenant, j’ai l’agréable impression de redécouvrir les morceaux... D’ailleurs, le public ne s’y trompe pas, qui est particuliérement calme et réceptif, qui ne parle pas, qui écoute religieusement les splendides chansons délivrées ce soir... Les musiciens ont droit á un rappel enthousiaste, et ils jouent encore trois chansons jusqu’á minuit et quart. Je suis aux anges, et ma fatigue semble s’être littéralement dissoute dans l’énergie et les accords parfaits du concert de ce soir. Ceci dit, je ne dois pas m’éterniser car je ne veux pas louper le Métro, que je vais chercher á Répu, pour cause de ligne directe jusqu’á chez moi. Je salue Rapha, Automne, Florent et Aldona en leur souhaitant bonne chance pour leur mini-tournée en Belgique ce week-end. Rapha et Aldo partent en Pologne le 20 décembre (NDA : le jour de mon anniversaire, mince, je les aurais bien conviés á le fêter avec moi) mais nous essayerons de nous revoir avant la fin de l’année. Marche á pied jusqu’á répu, en transbahutant un gros sac-á-dos de voyage et une petite sacoche ; 3 minutes d’attente pour le Métro (ça va) ; trajet endormi, assommé par mes deux jours de formation trés intensive et les émotions de la soirée ; arrivée á la maison vers 1 heure ; je m’occupe de Pooka, change sa litiére, rallume mes ordis, trie mes méls, et je me mets au lit vers 2 heures du matin, fourbu et un poil décalé. 

    PS – J’ai bien fait de vérifier mes méls, car j’en ai reçu un de Khazad qui m’apprend que le reportage que nous avions tourné il y a 15 jours avec l'équipe de FRANCE 3 va finalement être diffusé ce vendredi entre 12 heures et 12 heures 30. Je programme mon magnétoscope pour qu’il enregistre la séquence, que je sais être courte : on devrait avoir droit au maximum á 2 minutes d’antenne... pour un tournage de prés de 3 heures !