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  • Soirée Portugaise (et italienne)

    Samedi 01 septembre 2001. L’heure de rendez-vous était fixée à 1930, et Sandra devait venir faire son CV chez moi avant que tout le monde n’arrive. Il se trouve qu’elle est arrivée vers 1940, en compagnie de Claudine, Angelica et Stéphane, alors que j’attendais les invités en écoutant quelques bons morceaux de blues (Tony Sarno, excellentissime). Je fumais aussi cigarette sur cigarette à ma fenêtre, lunettes noires, en dégustant des verres de Coke ; j’étais avant tout content de revoir Sandra (ainsi que mon bon ami Stéphane), mais j’étais légèrement stressé quant au fait d’accueillir des inconnus chez moi (en réalité je connaissais de vue quasiment tout le monde, sauf (Fabienne + Thomas), qui se sont révélés fort sympathiques au final) ; revoir Angelica fut aussi agréable, et elle s’était même mise en frais, pour ainsi dire, en préparant une délicieuse tarte aux pommes, que je dégusterai le lendemain avec Sandra au petit-déjeuner, puis avec mon frère pour le goûter (avec un reste de jus de framboise). Du reste chacun avait apporté un petit cadeau, bouteille de jus de pomme bio, gâteaux apéritifs, apéro libanais… Sandra s’était occupé quant à elle du vin (une très bonne bouteille d’Obidos, cuvée 1998, ramenée directement du Portugal) et des gâteaux apéritifs japonais.

    Soon enough, nous fûmes 7 dans mon appartement, et après un verre de vin rouge, Sandra s’est mise à raconter son voyage au Portugal, du nord au sud (« mais où est le vidéo-projecteur » ?), et de façon très enjouée. Stéphane m’a à un moment demandé ce qu’elle fumait, il a dû être surpris par son tonus et sa personnalité assez dynamique. Sandra était radieuse ce soir, dans sa robe verte achetée avant son départ en vacances. Je n’avais encore rien vu… L’apéro s’est super bien passé, tout le monde avait l’air content d’être là, et l’ambiance était très conviviale ; après 2 verres de vin rouge, François (un ex de Sandra, d’après ce qu’elle m’a dit un peu plus tard dans la soirée, en rentrant du restau) a proposé un mélange pour moi inédit : vodka-jus de carotte. Pas mauvais, mais le jus de carotte est super fort, et masque carrément la vodka, de même que toutes les odeurs présente dans le frigidaire dans lequel il est entreposé ! Sandra a ensuite montré ses 2 albums de photos (elle a mis 4 heures à les confectionner, cela lui a rappelé des souvenirs assez sombres) et, après ses commentaires sur le vif, Stéphane et moi-même avons enchaîné avec la présentation de nos photos. Nous nous étions tous rapprochés en cercle autour de Sandra, et quelques discussions diverses ont ensuite éclaté dans différents petits groupes (Fabienne nous a également raconté un voyage en Turquie, et s’est révélée effectivement très enjoué et sympa). J’avais réservé chez Pizza & Pasta (qui a changé de nom depuis) pour 2145, mais je fus plus ou moins contraint de les rappeler pour les prévenir de notre venue plutôt aux alentours de 2220. Thomas nous attendais devant le restau, comme le pizzaïolo me l’avait laissé entendre au téléphone… Le placement des invités à la table fut assez vite expédié, je pris place en bout de table avec Fabienne en face de moi, et Sandra à ma droite ; la pauvre s’est en fait retrouvé coincée entre Stéphane et moi, les deux seuls fumeurs de la soirée, comme elle ne manqua pas de me faire remarquer tôt le lendemain matin. J’ai pas mal discuté avec Fabienne, et à l’occasion du passage du Hérisson aux toilettes, j’ai interverti nos places respectives, me retrouvant alors entre Sandra et Angelica, avec Thomas et François en vis-à-vis. Nous avons pas mal discuté musique (François connaît Manset), et commenté les chansons passant sur Radio Nostalgie, dans la salle de restau. De l’avis général, la cuisine était excellente, deux pichets de rosés furent commandés. J’ai passé une soirée idéale, entouré d’amis proches (Sandra, Stéphane), et de personnes fort sympathiques et ouvertes d’esprit. Seule Claudine n’a guère parlé, sauf pour prendre des renseignements quant à la meilleure façon de faire des progrès en anglais… J’ai laissé ma carte perso à (Fabienne + Thomas), ainsi qu’à Claudine, après qu’Angelica s’en fut repartie à pied chez elle, zone située à 5 minutes de marche du parvis du restau… En fait tout le monde est reparti directement après le repas, en dépit de la tarte aux pommes d’Angelica.

    Après les au-revoirs au couple (Fabienne + Thomas), Sandra et moi avons pris le chemin de mon Home Sweet Home, pour l’étape suivante : faire un sort au CV de Sandra, dont elle aura besoin pour sa future recherche d’emploi. Il faudra que je pense à lui laisser aussi un des miens, au cas où… Ce serait marrant qu’on bosse dans la même société, même si, dans la mesure où nos relations n’évoluent pas dans un sens moins platonique, ce sera difficile pour moi (de même que chaque séparation d’avec elle est de plus en plus dure à vivre pour moi…) J’avais vécu un véritable coup de blues le samedi 18 août 2001 au soir, après mon départ de chez elle, Quai Blériot, parce que j’avais été véritablement enchanté de notre soirée (qu’elle a trouvé « sympa » aussi, du reste, comme elle me l’a confirmé lorsque je l’ai appelé d’Orly le lendemain matin avant de prendre l’avion pour Lisbonne), et à cause sans doute de notre étreinte à 0130 du mat’, et du fait qu ‘elle m’ait appelé Sweetheart à deux reprises… Le même coup de blues m’a repris ce matin du dimanche 02 septembre 2oo1, après que je l’ai quitté au métro Emile Zola. J’anticipe, là. Bref, nous nous installâmes devant le PC, Sandra se connecta sur le Net pour récupérer ses CV sur Hotmail, et pendant qu’elle bossait, je me suis occupé de remettre un peu d’ordre dans le living. Vaisselle. Bientôt, tout fut nickel, et je revins aux côtés de Sandra pour lui filer un coup de main pour la mise en page. On a un peu rigolé. De profil, concentrée, Sandra était très craquante. Sa petite moue dubitative m’a beaucoup plu. Avec tout ça, il commençait à se faire tard, et j’offris mon Futon à Sandra, qui ne souhaitait pas prendre un taxi à cette heure avancée de la nuit. Elle alla occuper la salle de bains, et en ressortit parée d’une chemisette de nuit bleue… Rhâââ… Sandra, tu es magnifique… Elle se glissa dans le Futon, et nous discutâmes un peu, avec moi venant s’asseoir sur le bord du lit ; je me serais vraiment volontiers laissé aller à m’allonger à ses côtés. Pas loin de 0400 du matin, et Sandra qui m’appelle encore Sweetheart… Putain.

    Je la laisse, je prends mon paquet de Marlboro et mon Dupont, et j’insère Pink Floyd dans le lecteur de CD de l’ordinateur après avoir fermé toutes les portes. Wish You Were Here, joué assez fort pour que, peut-être, Sandra en capte des bribes. 2 SG Ventil grillées à ma fenêtre. Lavage de dents. Extinction des feux vers 0430, avec un réveil qui sonnerait à 1030 quelques heures plus tard.