Ce week-end fut plutôt actif et chargé, ce qui n'est pas forcément pour me déplaire même si, du coup, je l'ai encore moins vu passer que le précédent... Le week-end avait commencé dès vendredi 21 septembre 2007, en réalité, puisque, après être passé chez des amis (partis en ouïkende près de Bordeaux) pour nourrir leur fauve, je me mis en route pour le cinéma l'Arlequin pour voir le film La Question Humaine, à la séance de 21h30. Comme la séance était relativement tardive, j'eu le temps de m'octroyer une petite sieste (une heure à peine, genre micro-sommeil récupérateur dont les japonais sont passés maîtres) avant que de me mettre en route pour la rue de Rennes, les écouteurs de l'iPOD vissés aux oreilles, le dernier Mark Knopfler à fond la caisse et en mode répétition ! La Question Humaine est un film assez bien fait, bien joué, aux ambiances lourdes et somme toute assez dérangeant. Il aborde un peu sans prévenir le thème de la Shoah, la repentance, la culpabilité, et les conséquences physiques de ces non-dits enfouis dans l'inconscient, mais qui finissent toujours par se manifester... Ce qui ne s'exprime pas s'imprime... Quelques scènes fortes, mais surtout une ambiance délétère et glauque qui met mal à l'aise ; ceci dit, et c'est le côté positif de la soirée, une petite piqûre de rappel (fut-elle déstabilisante) sur cette période de l'histoire n'est pas superfétatoire... Après la séance, à laquelle j'assistai en compagnie de trois amies, nous bûmes un verre dans un café de Montparnasse, tentant d'éviter les supporters de rugby en goguette et en pleine dégustation de boissons alcoolisées, et prîmes le dernier métro, une fois nos kawas ingurgités et rendez-vous pris pour le lendemain.
Samedi 22 septembre 2007, je devais me lever derechef assez tôt (vers 7 heures) afin de me rendre à Fontenay-aux-Roses pour aider une amie à déménager. Moi qui pensais en avoir terminé au bout de quelques heures, c'est bien une journée de travail qu'il aura fallu à 5 déménageurs (aux gros bras) et deux déménageuses (qui devaient en plus surveiller leur progéniture) pour conclure l'affaire. Ascenseur pour descendre les objets et 3 étages à pied pour les apporter dans le nouvel appartement. Au nombre des choses qui nous auront donné du fil à retordre, notons (1) un frigidaire grand format, (2) un lave-linge encombrant, (3) deux grandes bibliothèques non démontées, (4) et pour finir, moult plantes géantes en pot ayant une fâcheuse propension à attaquer de leurs feuilles piquantes les braves déménageurs chargés de leur transport... c'est-à-dire moi, en fait ! Vers 17 heures, complètement épuisé, par le déménagement et un mauvais rhume qui traîne, je rentre en camion sur Paris avec mon ami Olivier, direction la Porte d'Italie pour rendre le véhicule. Ayant échoué Porte d'Italie, il était donc absolument normal que je me mette en quête de Rhum, mission accomplie quelques heures plus tard puisque j'avais rendez-vous avec le même groupe que la veille dans un café sis rue Vaugirard, qui fera sans doute l'objet d'un article prochain sur Paris15, du reste... Le lieu se nomme Le Comptoir, et la nouveauté est qu'ils proposent des rhums arrangés pas piqués des hannetons, qui nous ont d'ailleurs sacrément arrangé ! Mais bon, j'avais une bonne excuse : on dit souvent qu'il faut soigner le mal par le mal, j'ai donc cru bon de soigner mon rhume au rhum ! Il faut dire qu'en tant qu'habitués, nous fîmes la fermeture de l'endroit (mais avec les idées un peu à l'envers, ou dans tous les sens, d'ailleurs) et les tenanciers n'arrêtaient pas de nous servir des verres de rhum en-veux-tu-en-voilà, ce qui fait que sur le coup de deux heures du matin je ne sais toujours pas comment j'ai pu rentrer en Vélib' jusqu'à chez moi...
Heureusement, le dimanche 23 septembre 2007 fut plus reposant, bien que consacré le matin à quelques opérations domestiques telles que lavage, ménage et repassage, et l'après-midi à l'étude d'un texte bouddhiste au Centre du même nom. Je suis ensuite repassé vers 18 heures chez mes amis pour nourrir leur fauve (bis repetita), mais ils étaient déjà rentrés, ce qui fait que nous avons discuté 10 minutes et ils m'ont laissé partir, constatant ma mine défaite. Je suis donc rentré chez moi où j'ai dîné avec Sandra (excellentes pâtes bio aux olives), suite à quoi nous avons travaillé sur l'ordinateur jusqu'à près de 22 heures 30. A l'issue, je peux vous dire que j'ai pas fait de vieux os devant l'ordi, juste filé fissa au futon et écouté quelques mesures du dernier Knopfler avant que Morphée ne me cueille enfin...